Dyspraxie à l’âge adulte : Les points sur les I.

(PS Mise à jour fin Septembre 2020 : S’il vous plait ne m’envoyez plus de messages à propos de cet article j’en suis débordée de demandes. C’est un succès que je n’escomptais pas. Je ne m’attendais pas à ce que tant de gens se retrouvent en ce témoignage. C’est plus triste que positif car ça veut dire que des milliers de personnes ont partagé les mêmes galères que moi. Cependant, je ne suis qu’une modeste personne qui vit de l’AAH et n’a pas grande compétence en informatique. Pour aider beaucoup des gens qui m’ont envoyé des messages ce qu’il faudrait réellement ce sont des forums où adultes dyspraxiques et parents d’enfants dyspraxiques majeurs ou qui le deviendront tôt ou tard pourraient discuter et échanger des conseils, trucs et astuces pour vivre au mieux la dyspraxie à l’âge adulte mais ça hélas j’ai déjà tenté je ne sais pas le faire. C’est dommage car ce serait une fort bonne idée. Je sais que ça existe en anglais ici : https://www.dyspraxicadults.org.uk/forums/ mais je sais aussi que la plupart des dyspraxiques et de leurs familles ne parlent pas assez bien anglais pour en avoir utilité et auraient besoin d’une sorte d’équivalent francophone à ce forum dont je viens de mettre ici le lien. Il existe ce forum de parents de dyspraxiques en français (qui fait aussi les autres dys) : https://dyspraxie.forumactif.org/forum, cependant bien qu’il soit de bonne qualité et qu’on y trouve des témoignages de dyspraxiques adultes il est plus orienté parents dont les très jeunes enfants viennent de recevoir un diagnostic de dyspraxie. Ne vous méprenez pas ça me rend très heureuse que cela existe mais on aurait aussi besoin d’échanger sur des forums consacrés aux adultes dyspraxiques entre nous sur comment vivre ce handicap au quotidien au travail, dans les études, les relations avec les autres, la vie de tout les jours et de se faire d’autres amis qui connaissent les mêmes galères que nous par ce biais pour se sentir moins seuls. Et aussi de s’échanger les adresses de gens qui veulent et peuvent faire passer des tests de dyspraxie à des personnes adultes car certains et c’est loin d’être que des cas de « dyspraxie légère » quoi que ça signifie, découvrent leur dyspraxie sur le tard étant déjà majeurs en raison de la méconnaissance de ce handicap. Enfin, on a aussi besoin de se soutenir moralement entre nous pour pouvoir passer le permis de conduire. Tout ça ça peut se faire sur un forum orienté parents de jeunes enfants dyspraxiques prioritairement mais c’est pas très adapté, surtout quand par exemple on a besoin de parler de comment notre dyspraxie affecte nos histoires d’amour et nos relations sexuelles c’est pas le cadre idéal. Ce serait mieux de pouvoir le faire sur un forum francophone dédié aux dyspraxiques adultes mais hélas pour le moment ça n’existe pas encore et je n’ai ni le temps ni la compétence informatique ni l’énergie pour en créer un donc si quelqu’un y est apte qu’il le fasse. Perso en l’état j’ai fait tout ce que je pouvais faire avec les moyens à ma disposition pour le moment. Je remettrai à jour si j’ai du nouveau)

Je suis scandalisée d’avoir découvert récemment que les « professionnels » de la dyspraxie s’occupant d’enfants dyspraxiques aujourd’hui en France sont tout aussi nuls qu’il y a vingt ans et racontent toujours autant de la merde sur la dyspraxie et par ailleurs plus largement tout les dys à cause du lobby psychanalytique qui inflige son obscurantisme à tout notre pays dans ce domaine et tellement d’autres depuis bien trop d’années. Ces ânes bâtées racontent énormément de conneries sur le sujet. Alors en tant qu’adulte dyspraxique je vais déjà commencer par remettre les points sur les I à propos de ce handicap à l’âge adulte.

1) Les adultes dyspraxiques existent : On nait dyspraxique et on meurt dyspraxique cela ne veut pas dire qu’on ne puisse rien faire pour aider face aux difficultés que la dyspraxie peut causer mais elles ne seront jamais entièrement supprimées et on passera toute notre vie avec. Les enfants dyspraxiques ne deviendront jamais des adultes qui ne le sont pas. Ne laissez personne vous faire croire le contraire la conséquence de croire aux mensonges des gens prétendant que c’est possible est de tenter vainement des années durant de forcer en vain un dyspraxique à faire des choses qui lui seront à jamais infaisable ou à en faire qu’il pourrait faire en s’adaptant à son propre fonctionnement cognitif mais qu’il ne pourra pas faire ou moins bien faire car on le forcera à adopter une façon de le faire de personne pas dyspraxique qui lui sera à jamais inaccessible. Cette catastrophe a fichu dans la merde des tas de jeunes adultes dyspraxique de ma génération moi comprise par manque de reconnaissance et de compréhension des « spécialistes » français de la dyspraxie qui à cause de la psychanalyse sont sur cela comme sur tout le reste resté bloqués aux années 1980 par rapport à tout les autres pays du monde en termes de connaissances sur le sujet au prétexte que la dyspraxie « part toute seule » avec l’âge donc que si on en a toujours une adulte on « le fait vraiment exprès » et « ne mérite aucune aide ». Scoop : Ce n’est pas le cas du tout c’est juste une stratégie d’un État français radin pour ne pas débourser un centime sur les aides nécessaires aux adultes dyspraxiques et aux adultes dys plus largement. Ce foutage de gueule à assez duré. On a le droit à l’accessibilité et on l’obtiendra.

2) Un enfant dyspraxique devient un adulte dyspraxique : toujours, automatiquement, pas la peine de vous dévalorisez en vous apercevant qu’adulte vous avez une « maladie d’enfant » ce n’en est pas une plein d’adultes sont comme vous, des millions, c’est juste la France qui a des services dys mal foutus qui ne s’adressent qu’aux parents d’enfants dys…même si je me demande si ce n’est pas à cause du fait que face à un adulte dys ils doivent directement lui rendre des comptes donc si ce n’est pas fait un peu beaucoup exprès pour leur éviter d’être mis face à leur incompétence notoire concernant la dyspraxie en fait.

3) Du coup la conséquence logique est qu’il y a autant d’adultes que d’enfants dyspraxiques ce que confirment les études statistiques à ce sujet par ailleurs mais cela n’empêche pas que dans mes recherches Internet il y a 3 à 4 fois moins fréquemment de pages sur la dyspraxie concernant les adultes dyspraxiques que les enfants dyspraxiques. Pour les adultes dyspraxiques le soutien est très lacunaire donc.

4) De plus tout les dyspraxiques ne sont pas nécessairement repérés dès l’enfance…la plupart d’entre nous c’est le cas mais beaucoup passent entre les mailles du filet et ne sont pas repérés avant un diagnostic à l’âge adulte ce qui vu que leur niveau de difficulté est très variable a bien plus avoir avec le manque global de services de qualité et de professionnels comprenant la dyspraxie et pouvant vraiment la diagnostiquer même chez les spécialistes de l’enfance et des apprentissages scolaires dans notre pays qu’avec la « sévérité » de la dyspraxie qu’a la personne adulte en présentant une non diagnostiquée dans l’enfance. Et encore une fois on nait avec la dyspraxie donc cette personne n’en a pas « contractée » une à l’âge adulte, elle l’a toujours eue de façon juste non diagnostiquée avant.

5) Les manifestations extérieures de la dyspraxie dans le quotidien sont les suivantes (bien sûr la plupart des dyspraxiques en ont une majorité mais ne les ont pas toutes surtout à l’âge adulte où en règle générale on a appris à en régler beaucoup par nous mêmes) :

1-Souvent tomber sur des objets.

2-Renverser régulièrement de la nourriture donc se tâcher.

3-Mettre fréquemment des objets au mauvais endroit.

4-Faire tomber des objets souvent.

5-Faire preuve d’une maladresse globale.

6-Avoir dans certaines activités manuelles une grande maladresse qui ne s’améliore pas avec le temps ni avec la pratique.

Voilà en général ce sont les premiers indices extérieurs visibles au quotidien par des non spécialistes de la dyspraxie de quelqu’un. Mal connue la dyspraxie est généralement mal comprise et l’entourage juge les dyspraxiques très négativement les traitant de maladroits, de malhabiles, manquant d’assurance en eux et confus…bref l’entourage y voit à tort un défaut de caractère. Rassurez vous si vous êtes dans ce cas : ce sont des conneries vos problèmes n’ont aucun lien avec votre caractère. Parfois plus grave vu qu’on est en France il y a plein de pseudo-spécialistes pour ressasser les mêmes âneries à braire que votre entourage là dessus et donc vous culpabilisez en mode « ta gueule et fais un effort pour prendre sur toi et ça ira mieux et passera tout seul » sauf qu’ils ont tort et n’y connaissent rien. Vos difficultés sont réelles et sans lien avec votre caractère et vous n’y pouvez rien ce n’est nullement de votre faute, vous pouvez donc envoyer tranquillement profondément chier tout ceux qui tenteront de vous en culpabiliser.

(Source : https://opinion.inquirer.net/84960/clumsy-not-stupid-possibly-dyspraxia)

6) La dyspraxie n’est pas une dyslexie ça n’a rien à voir : Enfin…des gens cumulent parfois les deux et il est assez fréquent qu’on explique la dyspraxie en une phrase en disant que c’est une dyslexie des gestes quand on a la flemme d’expliquer plus et que les gens à qui on l’explique ne sont pas intéressés par plus de développement mais techniquement même si il y a le point commun d’être des troubles de l’apprentissage avec lesquels on nait et on meurt et qui peuvent s’améliorer mais pas se supprimer du côté du langage dans la dyslexie et de celui des gestes, donc de la motricité, dans la dyspraxie nécessitant pour la réussite scolaire et professionnels un certain nombre d’aides adaptés le plus souvent, la pertinence de la comparaison des deux s’arrête là.

Ici la différence est fort bien expliquée donc je vais copié coller leurs définitions :

http://www.laviefacile-enfant.com/6-10-ans/dyspraxie-dysgraphie-dyslexie-mon-enfant-est-dys%E2%80%A6.html

La dyspraxie est un trouble de l’acquisition de la coordination du geste, souvent associé à un trouble visuel, avec parfois des problèmes de déglutition ou de langage. L’enfant dyspraxique est maladroit. Il est difficile pour lui de coordonner ses gestes et de se concentrer en classe. Certains enfants dyspraxiques ont parfois des difficultés à parler.

La dyslexie est un trouble affectant essentiellement l’identification des mots écrits, provoquant des troubles de la lecture et parfois de l’expression orale. Elle n’affecte pas les capacités intellectuelles, auditives ou visuelles. L’enfant dyslexique présente un retard significatif par rapport aux autres. Il inverse les lettres, comprend moins vite ce qu’il lit, fait souvent des confusions phonétiques et a du mal à mémoriser la forme des mots. Les personnes atteintes de dyslexie ont également des problèmes de mémorisation et de concentration.

Voilà c’est clairement distingué bien que je précise deux choses : l’essentiel dans la dyspraxie est l’aspect gestuel dans la majorité des cas, les problèmes de déglutition ou de langage et parole existent chez des dyspraxiques mais sont moins communs que les problème purement gestuels et visuels eux presque toujours présents d’une part et d’autre part la précision que la dyslexie n’affecte pas les capacités intellectuelles et auditives vaut aussi pour la dyspraxie.

7) Cumul avec d’autres problèmes : Il est fréquent qu’une dyspraxie soit associée à d’autres dys et il y a parfois des gens qui sont à la fois dyspraxiques et autistes.

8) Prévalence : Il est estimé qu’à divers degrés 10% de la population mondiale a une dyspraxie. Oui une personne sur 10 carrément. Autrefois on disait une personne sur  20, 5% des gens mais plus de recherches ont permis de comprendre que beaucoup de gens ont une dyspraxie légère le cas le plus répandu, souvent « caché » en ce qu’il passe à la trappe de tests plutôt conçus pour repérer des dyspraxies plus fortes dites « modérées » qu’on ne trouve que chez 5% des personnes. Une dyspraxie dite sévère existe chez 2% des gens. Techniquement cela signifie qu’il y a un dyspraxique léger aux troubles généralement non repérés et non connus de son professeur minimum par classe en moyenne.

9) Ratio de genre : On prétend qu’il y a 4 fois plus de garçons que de filles chez les dyspraxiques en fait le cerveau d’une fille et celui d’un garçon ont le même contenu donc cela semble du à un neurosexisme plus que douteux et le plus probable est juste que la dyspraxie soit sous diagnostiquée chez les femmes en raison de préjugés sexistes des personnes qui posent ce diagnostic. https://www.littlelondonmagazine.co.uk/health-girls-with-dyspraxia-are-slipping-through-the-net/, un sondage de la Dyspraxia Foundation questionnant des milliers de personnes dont environ 600 parents de dyspraxiques et environ 500 dyspraxiques dont 400 adultes dyspraxiques environ a eu parmi les réponses d’adultes dyspraxiques celles de 70% de femmes et 30% d’hommes…l’exact contraire du taux parmi les témoignages de parents d’enfants dyspraxiques dont l’enfant était un garçon dans 70% des cas et une fille dans 30% des cas…problème. Bon bien sur il y a le fait que les femmes répondent d’avantage aux questionnaires en ligne que les hommes globalement qui joue dans cette inversion de tendance mais elle n’en explique pas tout. Les experts de la dyspraxie s’inquiètent aujourd’hui de ce que cela puisse signifier que cette condition soit insuffisamment reconnue chez les filles et femmes qui l’ont. En effet ces sondages ont montré qu’en règle générale les femmes dyspraxiques doivent attendre l’âge adulte pour recevoir ce diagnostic que les garçons dyspraxiques eux obtiennent généralement dans l’enfance. Leurs difficultés quand elles étaient petites en classe dues à la dyspraxie étaient souvent niées, minimisées ou même pas repérées (en même temps j’étais déjà diagnostiquée dyspraxique enfant mais on me faisait le même coup quand même donc pas sur que ça change grand chose de ce point de vue hélas mais au moins savoir qu’on est dyspraxique permet de ne pas prendre pour soi des remarques aberrantes et inutilement méchantes des professeurs sur nos difficultés). Autre problème : Les professionnels de la dyspraxie apprennent au cours de leurs études l’idée reçue erronée que la dyspraxie est a prévalence très largement masculine donc reproduise ce schéma de sous diagnostic de dyspraxie chez les filles en éliminant d’avance dans leur tête un peu trop rapidement bien souvent la possibilité de dyspraxie face à une fille présentant des difficultés motrices qu’on leur présente…et ce alors que bien souvent le diagnostic d’un garçon dyspraxique avec les mêmes difficultés n’est pas loupé.

53% des filles dyspraxiques expliquent que les professeurs qu’elles avaient à l’école primaire n’étaient pas au courant de leur condition alors que ce n’est le cas que de 39% des garçons dyspraxiques dans la même situation, à l’école secondaire 47% des filles dyspraxiques étaient dans le même cas contre 32% des garçons dyspraxiques. Personnellement je l’ai toujours signalé à mes professeurs avec documents médicaux à l’appui mais ils ont toujours systématiquement refusé de « croire à la dyspraxie »…jusqu’à l’université où j’ai enfin eu ma RQTH. Pour l’instant ce fait de manque de diagnostic et prise en compte de ces difficultés plus important pour la dyspraxie au féminin vient juste d’être découvert donc ses causes précises demeurent inconnues. La prévalence semble donc ne pas être différentes entre hommes et femmes dyspraxiques en réalité, c’est le repérage et l’accès aux aides qui est bien moindre pour les femmes dyspraxiques que pour les hommes dyspraxiques ainsi que la difficulté présente souvent sous estimée chez les femmes par rapport à chez les hommes dans les cas de dyspraxie. La question qui demeure est de savoir si ce sous diagnostic vient d’un pur préjugé sexiste ou d’une présentation différente des cas cliniques  presque tous masculins de la dyspraxie chez les femmes comme c’est  le cas pour l’autisme au féminin par exemple qui expliquerait la plus faible compréhension et qualité de repérage, d’évaluation des difficultés et d’aides adaptées pour les filles et femmes dyspraxiques.

Ah autant pour moi si on a déjà fait des études sur le sujet et effectivement le sexisme ne fait pas tout c’est aussi du au fait que la dyspraxie au féminin a une présentation généralement différente de la dyspraxie au masculin, https://www.vercida.com/uk/articles/dyspraxia-and-diversity-the-gender-divide, cela a été repéré par des gens qui ont fait des études de genre sur la dyspraxie. En effet, pendant très longtemps il a été assumé de façon erronée que la dyspraxie se présente de façon identique pour les hommes et les femmes cependant les recherches récentes sur le lien entre genre et dyspraxie tendent à montrer que c’est très loin d’être le cas.

Ce fait n’a pas une mais plusieurs raisons, du moins des certitudes sur la cause de ces sous diagnostics féminins de dyspraxie n’existent pas encore mais il existe les hypothèses principales suivantes pour tenter de les expliquer :

1-Les filles et femmes dyspraxiques tendent à mieux dissimuler leurs difficultés surtout dans l’enfance que ne le font les garçons et hommes qui le sont.

2-La dyspraxie étant généralement la plus évidente dans les activités sportives et le sport étant dans notre société sexiste jugé plus important pour les garçons, les filles en difficultés sportives ne sont pas repérées comme ayant des difficultés motrices car il est trop souvent assumé à tort qu’elles sous performent en sport car cette matière ne les intéressent pas donc elles n’y font aucun effort.

3-En général la dyspraxie est repérée secondairement après le diagnostic d’une autre condition avec ce même problème de sureprésentation masculine du fait de stéréotypes sexistes comme le TDAH, l’autisme ou la dyslexie, sans ces tests les filles dyspraxiques passent plus facilement en dehors des radars donc.

De plus la dyspraxie se présente différemment chez les femmes dont les plaintes concernent généralement des difficultés à se maquiller, tout particulièrement pour appliquer du mascara, des galères monstrueuses à porter des talons hauts (oh comme je confirme ce point), et aussi les problèmes d’hygiène et de présentation sont souvent la difficulté première des femmes dyspraxiques…difficulté du à des attentes sociales bien plus pesantes sur les femmes que sur les hommes en la matière qui de ce fait préoccupent généralement nettement moins les hommes dyspraxiques. Il y a aussi la particularité des règles face auxquelles s’organiser est très difficile en étant une femme dyspraxique…autre problème très fréquemment ignoré de « spécialistes » dont les modèles d’aides face à la dyspraxie sont fondés presque toujours sur des cas masculins.

Cependant il y a aussi des difficultés plus fortes pour les hommes dyspraxiques du fait de la pression sociale genrée différente face auxquelles comme femmes on passe plus aisément à travers les mailles du filet. Par exemple c’est surtout le cas des difficultés dans les activités sportives qui sont survalorisées dans nos sociétés sexistes comme ce qui dit le plus la masculinité et dans lesquelles les échecs répétés des hommes dyspraxiques tendent à les gêner nettement plus que face au même problème n’ont de souffrance les femmes dyspraxiques qui réussissent souvent à contourner ce problème justement en profitant du sexisme pour dissimuler leur handicap moteur en prétextant que leur incapacité sportive serait due à leur nature féminine ce qui généralement pour l’avoir fait plus d’une fois je le constate passe comme une lettre à la poste tant qu’on ne le dit pas à des militantes féministes. S’il vous plait les filles laissez nous prétendre ça il en va de notre survie en cours de sport en fait. Chez les hommes dyspraxiques quand un manque de confiance en eux et une dévalorisation se développent face aux échecs sportifs répétés c’est généralement car cela fait qu’ils s’en sentent dévirilisés, et que donc ce sentant « moins un homme » que les autres ils en développent des difficultés sociales à cause de leur impression que leur handicap fait d’eux des mâles bétas, des citoyens de seconde zone de la masculinité devant s’écraser face aux mâles alphas. Ce n’est pas vrai les gars. Vous inquiétez pas pour ça.

Et bien sur concernant les personnes trans, non binaires et intersexes dyspraxiques la recherche est dans un état de vide intersidéral, il y a zéro étude rien de rien. Pourtant vu la forte proportion d’autistes parmi les non binaires et trans qu’il y ait aussi une forte proportion parmi ces personnes de gens avec des difficultés motrices et notamment de dyspraxiques est très hautement probable.

10) La dyspraxie est un trouble neurologique : Oui même en cas de dyspraxie développementale qui en est la forme la plus commune et ou rien n’est repéré par les appareils pour le moment tout laisse à penser que c’est une condition toujours d’origine neurologique. La dyspraxie n’a RIEN de psychologique donc essayé d’en minimiser les difficultés avec une psychothérapie donnera systématiquement un échec total vu que c’est totalement hors sujet.

11) La dyspraxie ne s’améliore pas toujours avec l’âge : En fait en vrai, plus de 95% des recherches sur la dyspraxie concernent des enfants sur les dyspraxiques de plus de 18 ans on ne trouve rien ou presque dans la recherche médicale donc on aimerait bien savoir d’où sort le mythe de « ça disparait avec l’âge » vu que visiblement il a précédé toute tentative d’effectuer une recherche sur le sujet.  Sur les personnes âgées dyspraxiques on a rien de rien. Les cas de témoignages de diagnostic de dyspraxie les plus tardifs dont j’ai pu avoir vent concernaient des personnes sur la fin de leur cinquantaine. Mais en dehors du diagnostic rien n’a été fait pour ces gens. En même temps pour les dyspraxiques quarantenaires et trentenaires c’est la même. Tout ce qui existe sur la dyspraxie à l’âge adulte comme études pour le moment concerne des jeunes de 20 ans et quelques comme moi. Les recherches cherchent cependant surtout à rappeler qu’on existe, à repérer nos difficultés spécifiques et à trouver des trucs pour nous aider avec ce qui est bien normal mais mais totalement de côté la question de si on est plus ou moins en difficulté qu’aux âges précédents ou si notre condition est stable, question « secondaire » laissée de côté face aux trucs plus urgents. Donc ça veut techniquement dire que les gens qui disent « la dyspraxie s’améliore avec l’âge » parlent de son amélioration dans l’enfance et n’ont rien du tout pour aller dans un sens ou un autre à l’âge adulte, on a cependant des témoignages d’adultes dyspraxiques qui disent que leur dyspraxie a augmenté, est resté stable ou a diminué donc ça varie grandement au cas par cas et selon les situations vécues et aucune tendance générale n’a pu être établie car on a trop peu de témoignages d’adultes dyspraxiques étudiés pour en affirmer une. Donc en fait ce que deviennent la plupart des dyspraxiques à l’âge adulte globalement on en sait que dalle.

En même temps rien qu’à l’adolescence le soutien pour les dyspraxiques il est déjà sérieusement faible, pas loin d’égaler le point d’être réduit à presque rien ou en est celui pour les adultes, de même pour le diagnostic a cet âge et l’accessibilité. En fait passé 10 ans il y a plus rien en terme de soutien pour la quasi totalité des dyspraxiques de France en vrai.

En fait à vrai dire même les « grands enfants » dyspraxiques reçoivent assez peu d’aide et celle ci sert principalement à pallier à leurs difficultés d’apprentissage d’ordre purement scolaire.

La plupart des aides sont en vérité tournées vers des dyspraxiques d’âge préscolaire et les diagnostics sont surtout tournés vers les enfants entre zéro et trois ans dans l’idée de les repérer et aider le plus tôt possible mais du coup ça laisse progressivement de plus en plus de gens sur le carreau au fur et à mesure qu’ils prennent de l’âge.

12) L’âge du diagnostic n’est pas corrélé au degré de difficultés rencontrées par la personne dyspraxique : (Source : https://www.ahead.ie/journal/My-Personal-Experiences-of-Dyspraxia-Management-strategies-and-resources-for-all) Cela veut dire que contrairement à un mythe que répandent à tort bien des « professionnels » censés en être « spécialistes » la dyspraxie repérée uniquement à l’âge adulte n’est pas du tout forcément « légère » et qu’il n’y a rien de systématique à ce qu’une dyspraxie « modérée » ou « sévère » soit repérée au cours de l’enfance. Le problème est que ce mythe très répandu pousse énormément d’adultes dyspraxiques à croire à tort qu’ils doivent absolument se démerder tout seuls avec leurs « petits problèmes » et ne blâmer qu’eux mêmes si ils n’y arrivent pas, ce qu’hélas très souvent le milieu médico-psy français très mal formé face aux dys dont fait partie la dyspraxie tend presque toujours à leur confirmer erronément en prime renforçant à tort cette impression chez ces personnes. Outre que c’est inutilement dévalorisant et inexact cela pousse la plupart des adultes dyspraxiques à minimiser et taire leurs difficultés de leur mieux pour être crus et recevoir les aides adaptées ce qui est quand même un très haut degré de n’importe quoi et une situation inadmissible.

13) La dyspraxie touche bien des aspects de la vie : Seulement de l’admission même de professionnels eux mêmes dyspraxiques, ayant des enfants dyspraxiques et travaillant comme spécialistes de l’aide à apporter aux gens dyspraxiques l’immense majorité des gens censés être formés à l’aide aux dys n’ont aucune compétence concernant la dyspraxie dans ses aspects non purement moteurs et n’y connaissent en fait rien de rien donc ont de grosses difficultés à aider les dyspraxiques. Généralement ils en savent l’aspect de maladresse, de difficultés gestuelles/motrices, de problèmes pour écrire avec une graphie digne de ce nom, de soucis d’orientation, de troubles visuo-spatiaux et des problèmes plus rares verbaux ou de paroles qui peuvent s’y associer. Néanmoins ils en ignorent tout les aspects plus complexes. Déjà ils savent très rarement comment aider un dyspraxique qui a aussi d’autres dys et/ou de l’autisme et ou un TDAH ce qui est ballot vu que c’est le cas d’une majorité de dyspraxiques 50% en particulier ayant un TDAH associé.

En effet une personne dyspraxique a des difficultés qui varient selon son environnement, comme on l’a vu plus haut avec le cas de l’influence du genre sur la dyspraxie ces difficultés ont aussi une variabilité selon le contexte social ou la personne dyspraxique se trouve et les catégories sociologiques auxquelles elle appartient, des gens disent que la dyspraxie a un impact sur les émotions mais moi et beaucoup de mes amis dyspraxiques n’en ont jamais ressenti un donc je pense qu’à priori quand c’est le cas c’est plus à cause de troubles émotionnels causés par le fait d’avoir subi du validisme anti dyspraxique que de la dyspraxie en elle même. Après je peux me tromper mais je n’ai pas l’impression étant donné que sur ce sujet on trouve tout et son contraire et rien d’établi de façon définitive sur lequel on puisse trouver deux personnes à peu près d’accord donc je suppose que c’est vraiment très au cas par cas. La dyspraxie aussi varie beaucoup à l’échelle individuelle et tend à donner que ce soit d’emblée ou à cause des épreuves de validisme subies une personnalité particulièrement forte aux gens qui l’ont ce qui tend à impressionner les autres et peut faire peur à ces derniers mais qui doit être célébré. En effet il est très important de ne pas oublier que la dyspraxie c’est de la neurodivergence, de la neurodiversité et non pas une maladie. Les difficultés qui y sont liées viennent d’appartenir à une minorité cognitive et souvent le revendiquer fièrement est de ce qui aide le plus les dyspraxiques. Les difficultés particulières de la dyspraxie n’en sont pas niées pour autant, simplement elles sont vues selon le modèle social du handicap ce n’est pas avoir une cognition particulière mais vivre dans une société conçue pour les gens avec une autre cognition que la notre qui cause nos difficultés dans la vie. Et ces dernières sont nombreuses à cause de cela en priorité. Cependant cela pose aussi un problème fondamental : non prises en compte ces difficultés peuvent aller jusqu’à nous empêcher de faire les tâches quotidiennes les plus basiques et donc de pouvoir être autonomes et indépendants. Cela est souvent nié et minimisé par la plupart des professionnels qui ne font presque jamais gaffe à cet aspect de la dyspraxie qui concerne les difficultés du quotidien qui est pourtant concrètement le truc principal sur lequel la plupart des dyspraxiques ont besoin d’aide et de soutien mais qui fait tellement défaut dans leur prise en charge à cause de cette ignorance obscurantiste que nous sommes obligés de nous démerder de nous mêmes face à cela le plus souvent entre nous de façon affinitaire ou par groupes de soutien mutuels pro neurodiversité entre dyspraxiques, on en est là quand même.

14) Les dit spécialistes de la dyspraxie le sont rarement : En effet la plupart des spécialistes des troubles de l’apprentissage ont une spécialisation sur la dyslexie et sont donc mal formés pour aider les enfants dyspraxiques surtout sans dyslexie associée de leur propre admission. Résultat : leur manque de connaissances et de confiance sur leur habileté à aider des dyspraxiques laissent les dyspraxiques sur le carreau encore une fois de plus.

15) La dyspraxie ne rend pas par essence manquant de confiance en soi : Cela n’en est pas un symptôme, chez un dyspraxique en manquant c’est presque toujours à cause du validisme subi et c’est surtout de l’aide pour lutter contre cette oppression envers eux qu’ils ont besoin dans ce cas là. De plus la « confiance en soi » est une chose très subjective, impossible à évaluer de façon fiable et surtout beaucoup de choses vraiment impossibles aux dyspraxiques de part leur cognition sont un peu trop vite mises sur le dos de pseudo difficultés de confiance en soi de leur part pas toujours existantes.

16) La dyspraxie n’est pas une condition sur laquelle un vrai effort de recherche scientifique existe : C’est l’un des dys sur lesquels il y a le moins d’études, et presque aucune n’est de très haute qualité et reconnue unanimement. En fait on en est au point où même rajouter notre avis personnel comme personne dyspraxique en répondant à un questionnaire à ce sujet ou en témoignant c’est faire avancer la recherche dessus c’est dire.

17) Une dyspraxie même isolée de tout autre problème peut conduire à bien des difficultés de vie quotidienne même à l’âge adulte :

Concernant les besoins de base je n’ai jamais entendu parler d’une forme de dyspraxie causant des difficultés respiratoires, en général on respire tout seuls fort bien, c’est déjà ça. Pour boire en soi on n’a pas de difficulté non plus même si par contre ça met un temps d’adaptation au début pour qu’on apprenne à tenir son biberon correctement et plus tard son verre d’eau correctement, retard qui peut frustrer nos parents et les rendre énervés et insultants envers notre pseudo « manque de maturité » et qui peut faire de nous le « bébé » et la « risée de la classe » ce qui peut être très humiliant et culpabilisant, et pourrait être évité si juste les gens savaient ce qu’est une dyspraxie de un et de deux comprenaient que ce retard est juste du à nos difficultés motrices d’acquisition d’un nouveau geste et avec des encouragements et en nous laissant le temps de maitriser ces gestes neufs peut être écourté tandis que les attitudes précitées en nous stressant et nous humiliant rende nos gestes encore plus malhabiles à cause de l’émotion négative qui s’y trouve par conséquent associée et du coup rallongent ce retard. Hélas très peu de professionnels comprennent ça même parmi ceux censés en être spécialistes…seuls ceux eux mêmes dyspraxiques s’en rendent compte parmi ceux que j’ai lu. De même si on galère très souvent à manger sans se tâcher, à cuisiner et à faire des repas réguliers et bien équilibrés en soit on sait parfaitement faire l’action de manger. Pareil on galère à garder les toilettes propres mais on sait parfaitement faire caca et pipi sans aide. Bref pour nos besoins vitaux sans aide on gère. Sauf un. Le sommeil est un problème pour la plupart des dyspraxiques, honnêtement ça n’a jamais été mon cas je dors très facilement comme un loir donc je ne sais pas pourquoi c’est le cas de beaucoup de dyspraxiques et je suis dans la minorité sur ce point, à vrai dire sur cela beaucoup de cas différents semblent exister et c’est à voir au cas par cas. Ce que je peux assurer par contre c’est qu’on a pas tous des problèmes de sommeil donc que quand ils existent c’est secondairement à d’autres difficultés que la dyspraxie prise isolément hors contexte particulier.

Par contre là où ça devient plus compliqué c’est pour les autres activités. Apprendre à s’asseoir puis à marcher est plus lent pour les dyspraxiques que pour ceux qui ne le sont pas…même si c’est potentiellement du au fait de nous forcer à le faire par une méthode qui ne nous est pas adaptée neurologiquement, par exemple on nous force souvent à ramper avant de marcher alors que la plupart des enfants dyspraxiques ne passent pas spontanément par un stade rampant et parviennent mieux à apprendre à marcher par d’autres méthodes apprises par eux mêmes. Par exemple un bébé pas dyspraxique met en moyenne de 4 à 7 mois pour apprendre à s’asseoir, un bébé dyspraxique généralement le fera dans le même temps mais certains dyspraxiques sont repérés dès l’âge de 8 mois car ils mettent 8 mois à apprendre à s’asseoir. Cependant passé cette âge tout les dyspraxiques savent s’asseoir. La plupart des bébés dyspraxiques savent marcher avant les bébés ordinaires ou en même temps qu’eux mais certains bébés dyspraxiques y ont des difficultés considérables et ne savent marcher qu’à 3 ans. Néanmoins il n’existe pas de cas connu de personne avec une dyspraxie isolée qui ne sache pas marcher à l’âge de 4 ans donc si c’est le cas d’un enfant dyspraxique c’est qu’il a d’autres soucis en plus de la dyspraxie.

En général les diagnostics, aides et outils d’accessibilité pour dyspraxique ne sont disponibles qu’à partir de 3 ans et en moyenne la plupart des dyspraxiques ne reçoivent tout cela qu’à l’âge de 8 ans. Dès entre 3 et 6 ans certains enfants dyspraxiques peuvent être frustrés et manquer de confiance en eux du fait de leurs difficultés à faire une dizaine d’activités qui sont des compétences qu’ont les enfants ordinaires au même âge.

Les suivantes :

1-Taper du pied.

2-Se tordre les mains.

3-Taper dans ses mains.

4-Rester immobile.

5-Contrôler le volume de sa voix.

6-Tomber sur des objets et tomber par terre trop souvent par rapport à un enfant ordinaire est usuel aux dyspraxiques de cet âge là.

7-Difficulté à apprendre le vélo.

8-Difficulté d’évaluation du danger. Saute depuis des très grandes hauteurs car il évalue mal les distances et les hauteurs.

9-Mange malproprement.

10-Evitement des jeux de construction.

11-Pauvres coordinations fines. Cela veut dire difficulté à prendre un objet et s’en servir pour des activités motrices pointues par exemple à écrire avec un stylo ou découper une feuille avec des ciseaux car on ne les appréhende pas comme ils sont prévus pour l’être.

12-Difficultés d’habillage.

13-Isolation fréquente consécutive d’être rejetés par les enfants ordinaires de même âge, cela fait que les petits enfants dyspraxiques tendent à leur préférer la compagnie des adultes, ou quand ceux ci ne sont pas davantage compréhensifs la solitude. Attention cependant les dyspraxiques ont comme tout le monde des personnalités et on peut aussi être introverti et préférer la solitude par gout et caractère.

14-Latéralité, choix de main gauche ou droite, pas établie à cet âge.

15-Des difficultés persistantes plus ou moins importantes d’un cas à l’autre d’acquisition du langage.

16-Une hypersensibilité sensorielle qui se manifeste de façon variée mais dont les cas les plus courants sont trouver les bruits forts insupportables, détesté être touché et ne pas supporter la sensation tactile du contact de certains habits. (Cela s’est forcément à vie une fois qu’on l’a en revanche et à vrai dire il est plus que probable que ce soit de naissance et simplement pas repérable plus jeune car ce n’est qu’à cet âge que l’enfant sait s’exprimer d’une façon qui permet aux professionnels (rares) au fait de l’hypersensibilité sensorielle de comprendre que ces personnes en ont une).

17-Réponse limitée aux instructions verbales auxquelles il nous est souvent difficile de répondre aussi vite que d’autres à la fois par problèmes moteurs à les effectuer, mémoire à court terme verbale souvent défaillante et fréquentes difficulté à les comprendre au sens d’à envisager comment organiser ses prochains gestes pour parvenir à y obéir.

18-Concentration limitée.

19-Tâches souvent laissée en plan que ce soit par manque de concentration, difficulté motrice trop importante, fatigue, ras le bol ou oubli de la suite de la tâche pendant qu’on la réalise.

Tout les petits enfants dyspraxiques n’ont pas toutes ces difficultés mais tous en ont la majorité. Moi par exemple j’avais des difficultés à taper dans mes mains en rythme, je ne contrôlais pas le volume de ma voix correctement, je tombais par terre et je faisais tomber des objets par terre extrêmement souvent, je ne savais pas faire de vélo, j’avais quelques difficultés à évaluer le danger par difficulté d’évaluation de la distance et des hauteurs, je mangeais malproprement, j’avais de pauvres coordinations fines, des difficultés d’habillage, des problèmes de latéralité, des légers retards d’acquisition de langage confondant les sons cheu et keu et une hypersensibilité sensorielle mais qui n’a été repérée qu’à l’âge adulte mais pas le reste.

Quand on grandit comme dyspraxique à partir de ses difficultés à 3 ans on va voir celles ci s’améliorer, rester tels quelles ou empirer en fonction de nos parcours de vie par la suite et de ce qu’est notre dyspraxie à nous au cas par cas individuel où sa manifestation peut être très variée.

Ces difficultés que j’avais à trois ans par exemple ont évolué. Je n’ai mis que quelques mois de plus que les autres à trouver comment à peu près frapper en rythme (pas au point d’être correcte dans une dictée musicale mais assez pour que ce soit acceptable en classe pour une enfant de cet âge), j’y ai toujours des difficultés mais aujourd’hui elles sont améliorées au point que ça ne peut pas m’handicaper du tout en fait. La deuxième chose qui s’est améliorée la plus vite est la perception du danger dès la fin de ma troisième année mes parents m’avaient tellement engueulée et fait peur là dessus en me disant que j’étais bien trop casse cou et que si je continuais j’allais en mourir que j’avais enregistré l’information d’autant que je m’étais fait hyper mal plusieurs fois ce qui m’avait fait très peur. Résultat je ne savais toujours pas évaluer les distances et les hauteurs et mon sens de la mort alors demeurait flou mais j’avais fort bien compris une chose et c’est que le danger c’est quand on se fait très mal et les parents grondent très fort car on leur fait peur de j’avais pas trop compris de quoi à l’époque mais j’ai capté que c’était de craindre qu’on en meure l’année d’après. C’est une très mauvaise solution qu’avaient trouvé mes parents même si en effet ça m’empêchait de mourir stupidement par excès de prise de risque trop jeune ou de finir en ayant très mal voir ou encore de finir paralysée ou que sais je suite à une mauvaise chute mais c’était hyper bloquant, hyper stressant, sacrément sexiste vu qu’ils n’auraient pas fait le même coup à un garçon casse cou et ça a beaucoup bloqué cette expression de ma personnalité qui a l’amour du risque et un côté très fort. Au lieu de ça je vous conseille plutôt des « non descends/non sautes de moins loin tu est trop haut/loin tu va te faire très mal » nettement plus appropriés et qui retardent nettement moins l’acquisition des autres apprentissages moteurs en nous bloquant bien moins émotionnellement car ne surestimant pas le danger auquel notre handicap nous confronte. Dès la première année de maternelle, donc à 4 ans l’orthophoniste avait en fait déjà fait apparemment un test de QI confirmant ma dyspraxie et ma dyssynchronie type HQI mais voilà sans rien expliquer du tout de ce que ce charabia signifiait à mes parents donc jeune adulte j’ai du redécouvrir tout ça seule alors qu’on le sait depuis mes 4 ans en fait. Bref. Et donc après ça elle m’a aidé sur les difficultés d’acquis de langage de distinction entre les sons cheu et keu qui me sont finalement venus très rapidement pareil pendant ma quatrième année sur cette terre.

Tout le reste je l’ai gardé avec moi pendant ma grande enfance aussi.

Et le problème c’est qu’à 7-10 ans on rencontre aussi d’autres difficultés quand on est dyspraxique, notamment les suivantes :

1-Maladaptation aux routines qui structurent l’école.

2-Difficultés en cours de sport.

3-Incapacité à mettre ses lacets.

4-L’écriture est illisible.

5-Usage littéral du langage.

6-Lenteur à faire ses devoirs.

7-Fatigue. (Due au fait que tout ça est bien trop à gérer en tant que dyspraxique comme adaptation systématique à des normes sociales conçues pour des gens qui ne le sont pas)

Donc voilà à sept ans je suis arrivée à l’école comme une petite fille qui ne savait pas contrôler le volume de sa voix, ne savait pas faire de vélo, mangeait malproprement, ne savait pas encore s’habiller sans l’aide de sa mère, n’avait pas acquis la latéralité et avait des problèmes de coordination fine. En plus de tout cela s’est ajouté pour mon cas personnel à cet âge de raison l’ensemble de ces éléments sauf le premier point. J’ai su m’habiller seule sans faire trop d’erreur et suffisamment rapidement à partir de 8 ans. Et j’ai réussi à faire mes devoirs sans trop de lenteur à partir de 10 ans mais pendant toute l’école primaire tout ces autres problèmes me sont restés.

Je suis donc devenue une adolescente rentrant au collège qui ne contrôlait pas le volume de sa voix, ne savait pas faire du vélo, mangeait malproprement, n’avait pas de latéralité, avait des problèmes de coordination fine, était nulle en sport, ne savait pas faire ses lacets, avait une écriture illisible et était tout le temps fatiguée par tout cela qu’on exigeait de moi bien avant que j’en ai la capacité. J’ai fini par comprendre comment manger sans me salir à l’âge de 14 ans environ car c’est l’âge auquel j’ai su atteindre une coordination fine digne de ce nom après 11 ans d’entrainement nécessaire de plus que les autres pour que je puisse acquérir cette compétence. Vers 17 ans j’ai réussi finalement à contrôler le volume de ma voix ce qui ne m’aura jamais mis que 14 ans de plus qu’aux gens ordinaires.

Seulement voilà quand j’ai passé mon bac j’étais toujours inapte à faire du vélo, je n’étais toujours pas latéralisée, je ne savais toujours pas faire mes lacets, j’avais enfin acquis la capacité à écrire de façon à peu près lisible mais au pris d’une fatigue énorme et à comprendre le langage non littéral car j’ai fait une série L où les métaphores m’ont été explicitement décrites et définies dans leur concept donc je les aient enfin comprises, et j’ai enfin été dispensée de sport car on n’a bien vu que mon handicap me pénalisait injustement pour le bac dans cette matière. Sincèrement je pense que la dispense de cours de sport ça devrait être un aménagement obligatoire en cas de dyspraxie, non pas que faire du sport soit infaisable en étant dyspraxique mais cela se fait mieux seul ou accompagné par un prof de sport spécialement formé sur les difficultés des dyspraxiques qu’au milieu d’un groupe de gens sans handicap qui n’y comprennent rien ce qui est la porte ouverte à finir humilié et victime de harcèlement scolaire. On peut même être dyspraxique et bon dans certains sports, même certains sont professionnels dans des métiers plus que difficile, par exemple il y a de très bonnes danseuses dyspraxiques, ce n’est pas accessibles à tout les dyspraxiques bien entendus mais c’est possible à certains. L’équilibre entre ne pas casser ses rêves en surestimant le handicap et ne pas détruire sa vie en le sous estimant est cependant assez délicat à trouver avec la dyspraxie en vérité.

Une fois adulte vers environ 19 ans j’ai appris enfin comment mettre mes lacets correctement, ça m’aura juste mis 12 ans de plus qu’aux autres.

Bon du coup en fait étudiante entre 20 et 21 ans j’avais peu de fatigue liée à ma dyspraxie, mes soucis de latéralité étaient toujours là mais gérable et j’étais toujours inapte à faire du vélo mais dans ma situation d’étudiante en filière littéraire ce n’était pas gênant du tout donc mon handicap je le croyais à tort « léger ». C’est quand à 22 ans j’ai commencé à me voir exiger d’être une adulte autonome et indépendante que j’ai compris ma douleur.

C’est une chose bien trop souvent omise dans la littérature sur la dyspraxie qu’à l’âge de devenir autonome et indépendant d’un coup on nous exige plein de compétences optionnelles avant cette période de la vie en fait et qui sont bien plus dures à réaliser pour des dyspraxiques. Enfin plein, 5 mais des tâches qui pour des dyspraxiques sont d’une difficulté forte, les suivantes rangées de la plus à la moins dure pour la plupart des jeunes adultes dyspraxiques (source : https://www.understood.org/en/learning-attention-issues/child-learning-disabilities/dyspraxia/everyday-challenges-for-young-adults-with-dyspraxia) :

1-Conduire 2-Problèmes économiques et administratifs 3-Hygiène corporelle et présentation 4-Tâches ménagères 5-Trouver une emploi

Personnellement j’ai de telles difficultés pour certaines choses que l’on m’a déclarée être en incapacité à vie de faire du vélo et de conduire. Une reconnaissance qui m’a été d’un grand soulagement d’un lourd poids. Au passage une chose curieuse et que presque aucun dyspraxique quel que soit son âge ne sait à la fois nager et faire du vélo mais on est divisés plus ou moins à 50/50 entre ceux qui savent faire du vélo et ceux qui savent nager. J’ai un pote dyspraxique lui aussi qui est dans la première catégorie et moi je suis dans la seconde. C’est aussi tout le problème pour comprendre cette condition dont les difficultés varient beaucoup au cas par cas.

Alors pourquoi est ce que conduire une voiture est jugé par la plupart des dyspraxiques comme la chose la plus difficile pour nous? Et bien car cela exige d’organiser, de coordonner et d’exécuter beaucoup d’actions en même temps. Les dyspraxiques qui peuvent et veulent apprendre à conduire n’y parviennent en général qu’avec un moniteur d’auto-école spécialement formé au minimum pour l’accompagnement dans l’apprentissage de la conduite des personnes handicapées, idéalement dans celui spécifique des dyspraxiques. Les adresses de ces moniteurs d’auto-écoles spécialisés sont parfois connues des ergothérapeutes qui peuvent être sur cela bonne source de renseignements. Les associations d’handicapés, surtout celles de dyspraxiques bien sûr sont aussi parfois en mesure d’en fournir de bonnes adresses.

Les problèmes économiques et administratifs suite à cela sont la seconde pire difficulté des adultes dyspraxiques pour acquérir leur autonomie et indépendance. Cela est principalement du aux troubles des fonctions exécutives entrainés par la dyspraxie principalement les problèmes de planification/d’organisation que cela cause. Le résultat concret de cela étant une incapacité à remplir ses papiers administratifs, à gérer ses économies et des rendez vous manqués à la pelle. Voilà ça c’est mon plus gros souci dans la vie en fait en ce moment.

Hélas la plupart des dyspraxiques pour cela il leur suffit de noter leurs rdv sur des calendriers, se mettre des alarmes et des pense bêtes, s’auto envoyer des messages pour ne pas zapper sur leurs adresses mails et leurs téléphones, planifier un mois ou une semaine à l’avance selon les tâches à faire. Ouais mais tout ça j’ai déjà testé et ça n’a fonctionné qu’à moitié pour moi. Il y a des ergothérapeutes censés aider pour ça mais hélas c’est trop cher pour moi.

3-Hygiène personnelle et présentation : Visiblement la plupart des dyspraxiques arrivent à tout faire à l’âge adulte hormis conduire et s’organiser (c’est à dire gérer leur budget, leurs problèmes administratifs et leurs RDV) ce qui requière le plus souvent pour nous une aide professionnelle en ce sens. Cependant une minorité d’entre nous avons aussi toujours à l’âge adulte et j’en fais clairement parti des soucis de maintien d’hygiène personnelle et de présentation à cause des troubles de coordination (dans mon cas c’est ça) ou de motricité fine (pas pour moi) qui posent aussi du coup des soucis de présentation. De plus même si moi ça ne m’a jamais intéressé les filles qui mettent des accessoires et cosmétiques en étant dyspraxiques trouvent aussi que c’est une sacré galère. Il parait que des outils spécialisés pour aider face à cela sont vendus en boutique mais c’est fort cher et proposé par peu de magasins qui de plus ne sont pas très connus.

4-Les tâches ménagères : Posent aussi à une minorité de dyspraxiques adultes des problèmes d’organisation (oui pour moi) et de motricité fine (non pour moi je gère là dessus), donc sur ça aussi nous galérons.

La liste des tâches ménagères et trucs à faire pour l’hygiène est la présentation m’est un premier outil indispensable mais à lui seul pleinement insuffisant; je sais aussi heureusement faire attention aux dates d’expiration même si on m’a appris à le faire en me terrorisant là dessus méthode déconseillée mieux vaut juste répéter ce geste jusqu’à ce qu’il rentre, faire des recettes de cuisine simples et rapides bien sur aussi avec des outils de cuisine adaptés j’ai aussi et je sais aussi plier mes habits. Seulement tout ça ne fonctionne que quand je suis en forme…la fatigue me fait perdre toutes ces capacités et je suis nettement plus souvent fatiguée qu’en forme.

5-Trouver un emploi : Ceci et en une moindre mesure le conserver sont des choses dures à beaucoup d’adultes dyspraxiques dont moi à cause de nos problèmes d’organisation (pour moi ce n’est que pour cette raison) et pour beaucoup de soucis pour conduire (je ne sais pas le faire mais là où je vis et dans mon domaine de travail c’est très optionnel comme compétence donc je m’en fous), écrire à la main et taper à la machine. De plus certaines personnes avec dyspraxie ont du mal à s’exprimer clairement (ce n’est pas mon cas) ce qui leur rend encore plus difficile qu’aux autres dyspraxiques de trouver un traval.

On dit qu’il faut faire du étape par étape dans sa recherche de travail je le fais mais ça ne m’a jamais suffit. Et presque toujours en fait pour travailler les dyspraxiques ont besoin de l’aide de quelqu’un pour l’organisation et je n’ai jamais rencontré quelqu’un de compétent pouvant m’aider en ce domaine et le problème que j’ai ce situe essentiellement là en terme de handicap en fait. S’entrainer aux entretiens d’embauche améliore les chances d’être pris mais seul ça ne suffit guère. Se faire des plans clairs et simples pour ne pas se paumer en cours de route vers le boulot de même. Ensuite bien sur il faut décider de si on se révèle comme dyspraxique ou pas à son employeur (bon moi vu que je ne peux pas bosser sans aménagements qui nécessitent de leur révéler ma RQTH la vie a décidé pour moi; justement d’ailleurs la plupart des adultes dyspraxiques sont aptes à travailler mais si et seulement si les aménagements leur étant nécessaires sont vraiment mis en place.

Et tout ça c’est cool mais pour moi c’est pas suffisant en fait je galère quand même sans y arriver malgré toutes ces aides déjà en place pour moi et que ma latéralité que partiellement acquise ne m’est pas vraiment un problème, mais en fait mon vrai souci de fond c’est que tout ça m’est impossible au quotidien car ça demande pour moi des efforts énormes que je peux faire que quand je suis très en forme et quand je les fais le résultat est la plupart du temps que je reste ensuite et la plupart des jours extrêmement fatiguée. Genre en gros je suis au mieux apte à ça une fois par semaine quoi. Le reste de la semaine je suis une loque sans énergie pour en récupérer.

250 réflexions sur « Dyspraxie à l’âge adulte : Les points sur les I. »

  1. Salut je voulais te remercier d’avoir fait cet article. C’est tellement vrai tout ce que tu dis.. les adultes ou jeunes adultes sont totalement oubliées. Les gens pensent que notre handicap c’est juste un retard dans les apprentissages… mais c’est tellement plus , tout est plus compliqué. Tu es incompris de tous. Et à cause de tout ça tu n’as plus envie de rien faire. Tout demande plus d’énergies. Ma fatigabilité me fait très peur et pourtant je suis jeune encore. J’aimerais beaucoup pouvoir échanger avec toi !

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    1. Coucou Lisa. Si tu savais comme ça me fais plaisir de pouvoir aider quelqu’un à quelque chose en ce moment moi qui me sent si impuissante à changer les choses avec tout ce qui se passe d’atroce aujourd’hui. Même si on ne se connaît pas du tout moi aussi ça me fait très plaisir d’échanger avec toi.

      En vrai je comprends aussi pourquoi les gens ne comprennent pas c’est dur et long à expliquer ils n’ont pas de patience pour écouter plus qu’une phrase ou deux sur ce sujet quand ça n’est pas un truc qu’ils vivent en général donc en si peu de mots qu’est ce que tu veux en retenir à part que c’est un trouble des apprentissages.

      L’incompréhension oui je sais c’est dur mais de tous non je sais bien qu’on se rencontrent peu mais on est nombreux à vivre ça en fait. Le problème c’est l’isolement surtout enfin je crois.

      Si ça peut te rassurer sur la question de fatigabilité ce n’est pas que le stress bien sûr loin s’en faut mais c’est aussi lié donc parfois se détendre et positivez même si ce n’est pas grand chose aide pas mal. J’ai écris ça dans un moment d’épuisement donc le ton est assez négatif mais je sais qu’on peut faire beaucoup même si parfois on a vraiment le sentiment d’être inutiles ce n’est pas vrai. Courage. La vie peut sourire même après des moments difficiles tant qu’on ne perd pas espoir je sais que ça a l’air con comme ça comme phrase mais c’est vrai. C’est le vécu qui parle je sais ce qu’est être découragée mais se relever plus forte est possible.

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      1. Salut Fina, Je sais à quel point c’est dure .. pas simple de ne pas se décourager mais nous sommes courageuses. Je suis également d’accord concernant le fait de ne pas rien trouver sur les femmes car être féminine quand tu es brouillon.. c’est galère d’autant plus qu’on est dans un monde où la première impression est la bonne.. Quand J’ai lus ton article ça m’a donner des envies d’écrire un livre sur la question mais déjà m’en sortir me demande du temps alors ça .. je n’ai pas encore finis de travailler sur moi dans le but d’être autonome dans ma vie quotidienne.. je suis encore en étude et je souhaite être indépendante financièrement et dans mon quotidien.. alors je te souhaite bon courage mais j’aimerais pouvoir parler en privé avec toi ! Je suis d’accord nous devenons rapidement des personnes solitaires et angoissées car nous sommes fatiguées d’être repoussées ou d’être incomprise alors la solitude reste notre quotidien .. Bon courage chère collègue!

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      2. Coucou. Désolé de ne pas avoir répondu plus tôt ton message a été pris pour un spam par mon idiote de boîte de commentaires heureusement que je ne l’ai pas effacé sans le lire mais bon voilà pourquoi j’ai mis du temps à y répondre. Je comprends ce que tu dis après c’est aussi les normes de féminité d’une culture par exemple quand tu regarde des mangas des filles maladroites et potiches qui savent rien faire de leurs dix doigts il y en a un paquet que les héros trouvent féminines et désirables quand même voir précisément pour ça je sais pas si c’est mieux comme critère de féminité mais disons qu’ici on est dans l’idée qu’une femme doigt être naturellement gracieuse alors en existant on casse ça donc on nous cache enfin c’est l’impression que ça me donne.

        J’admets m’être faite à l’idée que je ne serais probablement jamais (ou alors bien plus tard qu’il « le faut » totalement autonome mais pour ce qui est des livres moi justement je m’en sors en écrivant beaucoup mais j’admets quand j’écris des livres complets je préfère la fiction et m’évader a penser à autre chose avec de la fantasy ou de la SF plutôt généralement et puis j’admets peut être qu’en y réfléchissant plus en profondeur je trouverais plus à dire que ce que j’ai déjà écrit sur la dyspraxie mais pour le moment j’ai l’impression d’avoir fait le tour de l’essentiel de ce que je pouvais en dire.

        Merci pour les encouragements en tout cas oui tout ça est bien vrai tiens si tu veux une anecdote je sais pas si je l’ai dit mais en parlant de tentative foirée d’être féminine des fois moi ma vie c’est presque un film comique exemple : Lors d’un des premiers rdv amoureux que j’avais eu avec mon premier amour à 19 ans j’ai essayé de lui cuisiner des tartines de pâté même si j’étais pas encore très douée pour ce genre de geste culinaire je commençais à peine à acquérir « le truc », il m’a dit un truc ça m’a déconcentrée, j’ai fait tomber le couteau tout près de son visage sans le faire exprès mais il n’a pas cru que c’était possible d’être si maladroite que ça et je crois qu’il n’a jamais été 100% convaincu que je n’avais pas vraiment essayé de le tuer volontairement. Meilleure première fois du monde merci la dyspraxie XD. Bon au moins c’est marrant des fois quand même.

        Allez tu veux me parler en privé bon je suis asociale j’ai pas Facebook et tout ces trucs mais tu peux toujours essayer mon mail : finaselenite@gmail.com.

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  2. Bonjour. Je découvre ce blog en faisant des recherches sur les troubles dys.
    Effectivement on manque de ressources forum etc. adaptées dans le monde francophone et j’avoue que c’est épuisant de chercher les bonnes informations et des témoignages.

    Perso j’ai la plupart des symptomes de la dyspraxie et je suis aussi dyscalculique mais n’ai jamais été diagnostiqué jusqu’ici. J’ai la trentaine et maintenant je me rends compte que la suite va être très compliquée si je ne fais pas reconnaître ces troubles officiellement comme handicap.
    J’ai passé ma vie adulte à faire semblant d’être normal et à essayer de me conformer mais rien n’a jamais marché, je n’ai jamais pu travailler ni m’intégrer.

    J’ai vécu du rsa en faisant semblant de chercher du travail à Popôle et d’être motivé mais je n’étais apte à rien et surtout gros problèmes pour respecter des horaires, une discipline etc. . Je ne compte pas (normal je suis dyscalculique) le nombre de fois où j’ai annulé des rdv en tous genres ou carrément renoncé à continuer des projets. Trop d’anxiété et de peurs. Ma scolarité où les autres ne me comprennaient pas m’a traumatisé aussi.

    Je suis en plus « phobique » du téléphone, gros effort pour moi de parler à distance à des inconnus, de m’expliquer, de me justifier etc., en fait effort si important que j’y renonce la plupart du temps.

    Donc là je voudrais enfin faire reconnaître ces handicaps dys et arrêter de jouer la comédie, pouvoir être enfin moi-même et assumer ce que je suis, mes incapacités et mes limites. Ne plus me mentir à moi-même surtout, ne plus faire la politique de l’autruche avec de faux espoirs de « je vais changer, je vais m’intégrer, ça ira mieux etc. « .

    Mais je me rends compte que tout est vraiment compliqué, surtout pour quelqu’un comme moi, c’est incroyable la complexité des démarches pour obtenir la reconnaissance et ensuite l’AAH.

    Déjà le prix des bilans et diagnostics non remboursés par la sécurité sociale, c’est ouf. Et pour comprendre parfaitement les enjeux et les détails faut être un génie en droit et en médecine.
    Pas étonnant que peut-être la majorité des dys non reconnus en France traînent dans la nature à galérer sans jamais pouvoir être aidés, ne sachant déjà même pas eux-même le nom de leur problème. Le manque d’information fiable ou facilement accessible est hallucinante en 2022.

    Beaucoup de neuropsy ont l’air de faire un business plutôt que de vouloir aider les gens. Ils se « vendent » sur leurs sites personnels exactement comme de vulgaires thérapeutes alternatifs ou marchands. Les jeunes femmes (car il y a une majorité de jeunes femmes dans cette profession, allez savoir pourquoi) ont toutes l’air de mannequins un peu trop belles et parfaites pour être honnêtes. Ces gens ont beau être surdiplomés ça ne fait pas très sérieux quand on voit leurs sites… En plus parfois des fautes d’orthographe dans leur présentation. 5 ans d’études après le bac, vraiment ? Ou alors ces gens sont eux-mêmes dyslexiques, je ne sais pas.

    Alors qui choisir, où aller pour commencer ? Ça laisse perplexe et c’est dur de se motiver.

    Aussi je n’arrive pas malgré mes recherches internet à trouver une réponse à cette question simple : existe-t-il un moyen en tant que dys de se faire aider intégralement pour la gestion des choses administratives, formulaires, démarches, rédiger les courriers etc. ?

    C’est mon principal problème et j’aimerais pouvoir demander le droit que quelqu’un s’occupe intégralement de toutes mes affaires administratives. Une sorte de tutelle intégrale qui me permettrait de me délester d’une des pires tortures pour moi.

    Car même si je maîtrise lecture et écriture ce n’est qu’illusoire, lire et écrire (surtout les choses compliquées administratives) me demande une énergie nerveuse considérable qui taxe dangereusement ma santé générale. Quant aux chiffres c’est au dessus de mes forces de devoir y réfléchir quotidiennement. Même devoir composer des numéros de téléphone est une galère. Utiliser internet et les applications aussi, avec tous les mots de passe et trucs à gérer. Je le fais par obligation et j’en ai pris l’habitude mais c’est une souffrance, une grande fatigue, mon intelligence n’est pas adaptée à ces choses et je n’ai ensuite aucune énergie pour faire autre chose d’utile dans la vie.

    J’ai souvent envie de tout abandonner simplement mais je sais bien que c’est une vie de clochard qui m’attend si je le fais et je n’ai pas la force pour ça non plus. Je suis trop fragile niveau santé et caractère pour vivre dans les rues. Ceci dit je suis persuadé que beaucoup de sdf sont des dys non reconnus qui n’ont pas pu s’adapter à la société et cette société ne comprend toujours pas la source du problème.

    Et donc je constate que ce genre d’aide n’existe pas vraiment, enfin si ça existe mais par des organismes d’aides indépendants et super payants. Pourquoi ça ne fait pas partie des droits des personnes dys handicapées par leur situation ?

    Personnellement je m’en fiche de l’argent, je préfère avoir peu mais avoir le bonheur de ne plus m’occuper de la gestion matérielle et technique plutôt que d’avoir une allocation importante mais obligé de continuer à faire ce que je ne sais justement pas faire sans plus ou moins de difficultés (organiser, gérer, compter, lire , écrire, faire des démarches… les trucs bien relou quoi). Sinon cette allocation ne serait pas vraiment une aide mais une continuation de mes difficultés avec les trucs administratifs et compliqués, une galère de plus. Autant continuer à végéter chez Pôle Emploi sans être reconnu dys.

    J’aimerais bien savoir comment toi, la personne qui écrit ce blog, tu gères tout cela, ton AAH sans aide concrète pour l’administratif. Et si tu es un peu aidée, comment ça se passe ? As-tu déjà demandé une aide plus intégrale ?
    Sachant que tu as apparemment la chance de ne pas être dyslexique ou dyscalculique, troubles qui rajoutent énormément de difficultés à la gestion de ces choses.

    Merci.

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    1. Oui en effet c’est en partie pour ça que j’ai commencé à écrire même si après je suis juste une personne dyspraxique point barre donc pas la personne idéale pour je trouvais qu’il y avait un vide à combler.

      Je ne parle pas trop de dyscalculie car je connais pas de l’intérieur n’étant fort heureusement pour moi pas dyscalculique mais ça à l’air bien lourd à gérer et pas très connu en prime donc vu l’ouverture des profs de maths je vois d’ici les galères.

      Si tu veux un diagnostic de dyspraxie c’est fait avec un psychomotricien pour la dyscalculie ce sont les tests d’aptitude chez un orthophonistes qui peuvent permettre de la voir reconnue. Après suffit pas d’être nul en maths c’est vraiment un handicap particulier mais bon je suppose tu le sais déjà.

      Après si tu as vraiment du mal pour travailler où que ce soit il peut y avoir aussi d’autres explications par exemple le syndrome d’Asperger ou le TDAH sont des pistes possibles avec ce type de profil. Plus l’anxiété à elle même peut être assez handicapante. Surtout si c’est de l’anxiété sociale après avoir été traumatisé par les autres.

      Alistair a fait une série de vidéo vraiment pas mal pour aider les neurodivergents à se faire reconnaitre leur handicap par les mdph et comprendre leurs systèmes d’aides administratives là dessus : https://www.youtube.com/watch?v=UWZ6sXDnNFo. Après faut avouer que c’est atrocement opaque et oui le gros paradoxe c’est que plus tu es en difficulté et moins t’as d’entourage pour t’aider moins t’as de probabilité de réussir ce parcours du combattant d’obtenir des aides c’est vraiment fait pour que le moins d’handicapés possibles les demandent en les décourageant au max pour que l’Etat paye pas un sou c’est vraiment de la merde. Mais c’est mieux que le chômage ou la rue quand même plus sécurisé donc bien si tu peux l’avoir. Après même si ensuite c’est plus tranquille au début attends toi à devoir prouver ton handicap à tout prix par des gens en chasse au fake à un point ridicule d’extrêmisme et aussi à ça…: mais si tu te prépares bien d’avance tu devrais y arriver ça reste jouable. Si tu as pu t’inscrire en face c’est pas tellement plus rude juste un peu plus ubuesque encore.

      Oui après en vrai pour avoir les aides les bilans psychomoteur pour la dyspraxie et orthoponiste pour la dyscalculie ça se joue le bilan neuropsy c’est optionnel moi j’aurais jamais pu me le payer (après si tu sais bien faire pitié tu peux obtenir une négociation du prix ça se tente mais ça reste cher en effet). Après il y a pas besoin de tout comprendre des enjeux pour obtenir l’aide adaptée cette partie c’est censé être ce pourquoi on les paye; c’est à eux de le faire et les résumer en mode pédagogique.

      « Pas étonnant que peut-être la majorité des dys non reconnus en France traînent dans la nature à galérer sans jamais pouvoir être aidés, ne sachant déjà même pas eux-même le nom de leur problème. Le manque d’information fiable ou facilement accessible est hallucinante en 2022.  » Oui bah c’est exactement pour ça que des dyspraxiques comme moi, ou ces deux filles ont tenté la vulgarisation comme on pouvait : https://www.youtube.com/user/LaurieNewYork, https://dyspraxieblog.wordpress.com/.

      Sinon le seul moyen d’être aidé pour toutes ces tâches c’est d’être reconnu handi à 80% c’est grave galère même moi je le suis qu’à 79% (et oui ils ont fait exprès pour ne pas avoir à cracher les aides faut vraiment que t’ai aucun espoir de trouver un moyen de ne pas galérer là dessus des années durant pour qu’ils te les accordent…du moins dans mon coin un des aspects qui font que c’est détaillé nul part étant que ça change d’un département à l’autre selon la politique du handicap locale…donc faut prier pour qu’elle soit pas trop pourrave dans ton coin et euh voilà ou déménager là ou d’autres te diront qu’elle ait pas trop moisi…j’aimerais que ce soit faux mais non. T’inquiètes je te comprends j’ai la même galère qui a entrainé pas mal de conflits avec mes parents qui sont forcés de s’en charger encore alors que j’ai 29 ans du coup. Après une piste envisagée par certains est qu’une partie de ces problèmes peuvent venir de/être empirés par des traumas et pas uniquement du côté neurodivergent et être amélioré en travaillant sur cet aspect là qui lui est modifiable vers une amélioration mais ce n’est pas si simple non plus mais c’est une piste explorable quoi que pas une garantie non plus pour que ce soit moins pire.

      Après je connais des gens dont la famille/les amis/le/la/lae partenaire sont assez compréhensifs, disponibles et aptes à le faire à leur place tout ça mais perso ma famille trop validiste laisse béton, mes amis pas assez dispo…mon mari plus handi que moi donc c’est mort. SDF te conseilles pas j’ai parlé avec pas mal de neurodivergents passés par là les seuls qui ont retiré une bonne expérience de cela l’ont pas fait longtemps en s’hébergeant chez des amis des trucs comme ça…je comprends ça fait fantasmer pour la liberté des règles sociales mais vraiment il y a plus de désavantages encore qu’à la vie en société normale pour la plupart des neurodivergents même si c’est dur à imaginer. En plus je sais pas ton genre mais si tu n’est pas un homme cisgenre…c’est la tournante dans la rue je suis sure que tu veux pas subir ça en plus du reste…et du froid, et de la pandémie…et l’indifférence, le mépris bref mauvais plan. Surtout si sans ça tu te sens déjà fragile avant. Il y a des dys pour sur parmi les sdf. Après le pourcentage est inconnu.

      Sinon pour pourquoi c’est comme ça en gros parce que le capitalisme c’est de la merde. Comme le refus du gouvernement de déconjugaliser l’AAH.

      Après si tu galères à ce point pour lire, écrire, compter etc…t’as survécu sans aide pour tout ça jusqu’à la trentaine comment au juste? Il y a bien quelqu’un qui t’a aidé non? Aussi…pour les analphabètes quelque soit la cause il y a des aides spécialisées il me semble…peut être à voir ce qu’ils peuvent faire aussi même si surement la majorité de leur travail c’est plus avec les migrants que les dys donc faut voir si c’est adaptable en général c’est tenu par des gens d’assos de charité qui aiment bien aider autrui donc ils feront ce qu’ils peuvent je crois pour quelqu’un en galère comme je les connais.

      Végéter à Pole Emploi le problème c’est que ça va si t’es dans un bled où ils s’en foutent mais là où je suis ils étaient à fond pour faire bosser tout le monde ou te retirer le RSA au moindre refus d’offre (non accessible pour moi bien sur) donc il était impératif dans ma situation de passer au niveau d’aide au dessus. D’où mon choix de faire ces démarches malgré ces difficultés administratives.

      Comment je gère…bah mes parents et mes amis m’aident mais au fur et à mesure si je garde des soucis l’administratif et le budget ça finit par rentrer lentement mais surement au final…tout est pas intégré mais je sais utiliser une carte bancaire ou répondre à la CAF maintenant…par contre j’ai pas trouvé d’emploi stable du style présentable à mes parents (je fais du travail du sexe de temps à autre et faisait ça plein temps à une époque mais justement j’ai arrêté en partie pour éviter qu’ils repère ça donc je suis pas totalement inapte à bosser juste faudrait un cadre beaucoup plus flexible que ce que les métiers un minimum bien regardés socialement autorisent…pas que je veuille absolument une approbation de tous mais que ma famille puisse dire mon métier sans honte le minimum quoi surtout qu’honnêtement pour moi le principal intérêt d’en avoir un est lutter contre le stigma social et le rejet que je subis comme chomeuse longue durée que tout le monde voit comme un parasite hors mon mec et mes amis…parce que ils sont neurodivergents en galère eux aussi donc ils captent mais le reste de la société c’est mort c’est tolérance zéro).

      En vrai j’ai tenté de demander une aide plus intégrale sauf que j’ai du lâcher l’affaire en cours de route parce que ils n’acceptaient de le faire que sur la base de mes troubles psys associés et que si j’acceptais (très forcée) en échange du boulot adapté donné par les services de me faire hospitaliser le temps de trouver des médocs me rendant en gros « psyvalide » en apparence…et de continuer de les prendre après cette hospitalisation psychiatrique à durée indeterminée…autant dire que j’ai dit non…et ayant échappé de justesse à ce que ça me soit imposé (globalement en punition d’avoir contesté) autant dire que j’ai pas envie de retenté le coup de si tôt donc je végète sur mon AAH. Après mes parents/mes amis/mon homme auraient surement tenté de me sortir de là mais pour y être passé une fois dans le passé post tentative de suicide bah j’ai clairement pas envie de retenter l’expérience surtout que c’était dans le même hosto de merde bourré de connards maltraitants et sadiques parmi leurs médecins (tellement ils sont dénoncés souvent plusieurs morceaux de rap contre eux sont devenus des classiques pour situer le niveau). Et je tente de déménager mais pas simple faut des économies pour ça pas évident d’en faire assez dans ces conditions.

      En effet je ne suis pas dyslexique (cela dit j’ai connu quelqu’un qui l’est et qui a un boulot normal comme institutrice mais elle a une dyslexie légère et seulement ça après la difficulté à comprendre les troubles dys pour les gens c’est aussi que le degré de handicap varie beaucoup d’une personne atteinte à une autre donc ils croient vite que tu fake si ils connaissent des dys plus « cas légers » que toi cela dit si tu te débrouille au niveau physique pas mal de métiers manuels sont jouables et peuvent t’apprendre leur formation sur le tas mon frère (qui est valide mais qui a toujours eu la flemme d’apprendre quoi que ce soit donc avait des notes de merde partout et a eu le bac de justesse) a cherché son métier comme ça et l’a trouvé après avoir test et raté quelques trucs boucher, un autre truc ché plus du même style qui lui avait pas plus non plus dans l’alimentaire aussi…mais je me rappelle plus…puis il a test jardinier et depuis ça lui plait c’est son métier et ça m’a amenuisé la pression car mes parents ont casé dans un boulot enfin 50% de leur progéniture donc si c’est un problème aussi dans ta fratrie test de les pister pour voir si eux y arrive surement t’auras une pression en moins). Je suis pas dyscalculique non plus…après soi la MDPH locale mesure mal à quel point la dyspraxie peut être sévère et une galère soit j’ai un trouble psy non identifié (en même temps jamais les psys ont été foutus de se mettre d’accord sur mon cas après les avoir subi des plombes…servent à rien vraiment enfin bref) ajoutant une difficulté supplémentaire qui les feraient consentir à m’aider plus…soit faut que je me sorte les doigts et me force à bosser comme les autres si je veux garder mon aide…(j’admets que même moi je sais pas jusqu’où c’est mon côté anti travail ou mon handicap qui m’empêche de bosser…après je suis sure que si je mets « phobie du travail » sur le dossier ou que je leur dit ce que j’en pense pour de vrai à savoir ça : https://www.youtube.com/watch?v=mxvEjC28MJ8 et ça : https://www.youtube.com/watch?v=klIwRQ8kxvU, ça va pas le faire curieusement). Du coup j’ai décidé de test l’hypnose sur l’aspect psy vu que la psychiatrie et la psychothérapie pour moi ça a tellement fait qu’empirer les choses que j’ai lâché l’affaire mais je commence demain (en vrai je veux dire j’en ai fait en virtuel mais si ça a eut son efficacité ça restait standardisé là je parle de soin hypnotique individualisé ça j’ai pas test encore vu que je suis hyper suggestible et dissocie très aisément ça peut être un bon plan sur le coté émotionnel pour moi plus avant c’était plus dur à assumer mais maintenant vu la merde de ce monde plus personne t’en veux si tu cherches de l’aide de ce côté là) . Et sinon j’essaie de gauchiser un max de gens pour que la NUPES ait plus de poids dans les décisions politiques. C’est les seules solutions qui m’ont convenus et permis de tenir le coup jusque là.

      Voilà en espérant que ça réponde de façon utile.

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  3. Et bien, ca y est un premier diag : ils m’ont diag une dyspraxie, et ca concorde :
    – je mange très mal
    – je suis lente au travail
    – j’ai des problèmes d’organisation
    -Nulle en vélo, natation,
    -Problèmes d’ hygiène
    -Maladresse extrême
    En revanche, je suis bonne en escalade et pour les talons hauts, pas trop de mal, mais bon je préfère être bonne en natation)

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    1. Pour la bouffe ma tante avait un truc pas mal que j’ai gardé pour qu’elle parte pas partout quand tu manges c’est ça là (je te rassure ça existe en moins cher) : https://www.tousergo.com/couverts-ergonomiques/2342-cuillere-fourchette-georgette.html la fabuleuse cuillère fourchette ça permet que tout reste dans le couvert jusqu’à arriver en bouche pour pas mal de dyspraxiques dont moi tant que je mange pas trop vite. C’est moins fatiguant plus ça évite de se faire enguirlander sur ses manières.
      Par contre le sang des taches de règle est toujours ma némesis même les always maxi nuit ça suffit pas. Et les tampons j’ose pas risque de les oublier ça peut être dangereux.

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      1. yeah, ah les règles! le sang que je laisse sur les toilettes. Et là mon mec qui me dit  » tu es la seule meuf que je vois faire ça »les serviettes quelle cata! J’utilise la cup, ca me permet d’éviter les fuites. c’est une révélation pour moi! sinon oui difficultés à m’habiller et tout!
        Du coup merci pour tes stratégies, je vais essayer pour le vélo et la natation comme c’est important.
        Du coup sur l’autisme, je sais pas. Je me situe sur le spectre de l’autisme.

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      2. Euh ils t’ont dit que tu es autiste (asperger par exemple) ou pas? C’est peu probable après juste un wais il y a plus de tests spécifiques à l’autisme pour en recevoir un diag. Sinon ça veut juste dire que la dyspraxie est dans la famille de troubles corrélés auxquels on fait référence comme neurodivergents car ils sont proches de l’autisme avec le TDAH et les autres troubles dys plus la douance et le handicap intellectuel cette sphère là qui sont jugés des problèmes cousins au spectre autistique et du coup par facilité de langage peuvent y être assimilés mais si personne tape sur les doigts des gens qui disent « je suis autiste » pour dire « je suis dys » vu que c’est proche dans la sphère neurodivergente par contre si j’ai du aller vers de diags plus précis avec des spécialistes de l’autisme au sens strict (enfin « asperger » inclus bien sur) pour tenter (en vain) de trouver du boulot par ce biais parce que clairement ceux qui en refilait trouvaient pas que la dyspraxie c’était une raison pour donner de l’aide là dessus parce que wtf. Enfin bref. Et clairement eux ils chiaient sur les diags d’autisme fait par des gens non habilités et reconnus professionnels du domaine ce que sont rarement ceux qui font juste passer le Wais qui ont rarement vraiment la compétence pour déterminer sérieusement si quelqu’un est autiste ou pas n’ayant ni les tests ni l’expérience pro adaptée pour qui le plus souvent arnaquent un peu les gens et sortent de leur domaine d’expertise si ils leur disent si ils sont autistes ou pas en effet.
        Après de toutes les façons un bilan de dyspraxie bien fait avec une psychomotricienne suffit amplement à la pièce d’un dossier pour obtenir l’AAH en revanche.
        Pour la natation j’ai jamais eu de mal et le vélo j’ai jamais pu rien à faire donc j’aurais pas trop de conseil là dessus. Par contre sur les vêtements c’est simple : j’en porte des larges et amples pour être plus à l’aise, avec aussi peu d’éléments complexes que possibles.
        Et non toutes les dyspraxiques que je connais ont les mêmes galères avec les règles. Après j’ai pris l’habitude de regarder derrière moi et d’essuyer simplement sur ce point.

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  4. C’est marrant pour les règles, je viens de relire le commentaire, j’y pensais aussi mais je l’avais pas écrit tu as lu dans mes pensées. !!!
    Pour l’autisme, je sais pas, c’est que j’ai lu sur des un site assez rigoureux que beaucoup d’autistes « asperger » (après je sais pas si il y a d’autres appellations, je sais que t’aimes pas pour de bonnes raisons) sont dyspraxiques, et que la plupart des dyspraxiques non autistes ont un quotient élevé sur le spectre autistique, et le même article dit qu’autisme et dyspraxie sont très liés. : https://bienetreautiste.com/blogs/infos/dyspraxie-le-drame-des-mains-en-carton
    Moi aussi, je pige rien aux conventions sociales, et le psy m’a dit que les dyspraxiques sont pas très clairs avec les conventions sociales.

    Genre un exemple : je suis partie en Espagne voir un ami, ensuite, je voulais repartir en stop, j’étais crevée, j’ai fait du stop pendant deux jours sur une autoroute, ya rien qui a fonctionné, ensuite, je suis revenue chez lui, mais je n’ai pas envoyé de message ni rien, j’ai posé ma tente dans les buissons , un peu en cachette, mais le mec a cru que je l’espionnais, alors il s’est énervé. C’est le fait que j’ai pas prévenu qui l’a énervé.

    Alors aprèsoui, je doute d’être toutefois autiste parce que je comprends bien l’ironie, je fais de bons jeux de mots et j’écris des poèmes très imagés. Je suis anxieuse,j’ai des postures étranges , je suis bourrée de tics, j’aime bien parler seule, j’aime bien me mettre en boule sous mon pull, je regarde pas trop les gens dans les yeux mais quand je suis anxieuse, les gens disent que je suis dans mon monde et tout et bizarre, mais le psy a dit que la dyspraxie explique tout cela. n partie. Le tests sont pas terminés.

    Pareil, très étourdie, je perds tout le temps mes affaires, aucun sens de l’orientation sur de très petits chemins mais capable de faire du stop sur des centaines de kilomètres, après je suis bonne en escalade et au skate, et à la danse, je bouge bien, mais nulle en vélo et natation, nulle en dessin, etc on en a déjà parlé, décalée. Je me suis fait virer de boulot à cause de ça. j’arrive pas à me repérer dans l’espace . Nulle aux tresses au fil et pour une renoi, pas savoir se tresser , c’est très très très très dur.

    C’est aussi à cause de mes problèmes de convention sociale que les gens me croient pas pour mon mec. Ils me prennent pour une sociopathe

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    1. J’ai hélas pas le choix. Je préfère dire autiste tout court d’autant plus que la distinction sert surtout l’eugénisme toujours prégnant contre les formes d’autisme plus éloignée de la norme neurotypique en prime.
      Concernant ce que tu dis sur la complexité du lien autisme et dyspraxie oui c’est vrai, mais très lié et identique c’est différent et oui la dyspraxie a un aspect social et psychique qui la rapproche de l’autisme sur pas mal de points la frontière n’est pas toujours évidente à faire mais cependant même si tout le monde la situe pas au même niveau et en ce sens dire que la dyspraxie est proche du spectre autistique a un sens la plupart des spécialistes la voit pas comme en participant. Après ça c’est du médico-administratif sur le quotidien l’un l’autre ou les deux ça peut être bonnet blanc blanc bonnet sur pas mal d’aspects outre des différences mineures dans l’expression de certaines de ces neurodivergences.

      La plupart des autistes ont du mal avec l’ironie enfants mais à force de subir celle de la vie en vrai adultes sur ça on est masterclass en général. Du coup ce cliché répandu est un peu un cliché validiste en carton. Euh c’est vrai que certains autistes comprennent difficilement les métaphores mais ça empêche pas d’autres de pouvoir comprendre et écrire des métaphores surtout si habitude de longue date de la littérature qui peut l’apprendre. D’autant plus que l’écriture imagée n’est certainement pas une preuve de non autisme dans la mesure où certains autistes pensent en images plus la synesthésie dans quelques cas. Pour le reste oui ça peut faire autiste mais en effet la dyspraxie peut expliquer après les gens qui étudient l’autisme et ceux qui étudient la dyspraxie n’ayant pas la même spécialité ils communiquent pas des masses entre eux et donc on a pas de données à jour super claires sur la distinction aisée d’accès j’ai l’impression mais clairement sur l’obtention de certains avantages médicaux administratifs réservés aux autistes ils sont intransigeants sur qu’on soit certifié autiste c’est surtout pour ça que je distingue et dit que pour ces choses là si on les cherche c’est important de faire les tests sur les deux avec les spécialistes respectifs de chaque truc mais si les jobs réservés aux autistes ou autres trucs autistes réservés comme avantages sociaux t’intéressent pas effectivemnet l’un ou l’autre on s’en tape un peu c’est assez proche que ça change peu de choses. Après pour savoir si y a des tests dedans qui peuvent déterminer si tu es autiste ou pas faut surtout savoir c’est quels tests ceux qui le cherchent ou pas et la personne qui les passent est reconnue pour connaitre et reconnaitre sérieusement l’autisme ou pas.

      Côté orientation : une fois true story j’étais tellement paumé j’ai passé la frontière espagnole sans le faire exprès et sans le remarquer et j’ai mis du temps, plusieurs heures, à piger avoir changé de pays XD. Voilà mon niveau de sens de l’orientation. Style « ptain c’est bizarre aujourd’hui je suis conne je comprends pas les panneaux on dirait qu’ils sont dans une autre langue…minute c’est pas de l’espagnol si…oups ». A la base j’étais dans un petit village frontalier je devais me rendre quelques rues plus loin bref. Virée du taf pour dyspraxie comme prof ça a été partiellement ça, sur ouvrière d’usine de sandwich idem les gens se plaignaient « qui est l’abruti qui fait des sandwichs à l’envers comme ça? » moi me cacher fort alors, et l’expérience comme servante ce fut le pire j’ai tenu quelques semaines à chaque fois les deux trucs avant je suis plus ou moins partie seule de mon gré mais pas mal incitée vers la sortie serveuse au bout de quelques assiettes par terre c’était plus rapide on m’a virée sec.

      Techniquement je connais une dyspraxique qui se fait coiffer les cheveux et laver ceux ci par son mec parce qu’elle y arrive pas seule mais pour ça faut un mec compréhensif. Peut marcher avec une maman ou n’importe quel proche soutenant remarque.

      De ce que tu décris y a rien qui fait antisocial dans les conventions sociales précitées qui t’échappe ça fait plutôt dyspraxique, si c’est pour ça c’est chaud à quel point ils captent pas de quoi ils parlent.

      Sinon dans le genre représentation dyspraxique meme si de base c’est clairement pas pensé pour en être c’est juste de l’humour la chanson du Naheulband (le groupe de musique lié à l’univers du donjon de Naheulbeuk de la fantasy comique qui parodie les clichés de la fantasy) Un boulet dans le groupe qui raconte les mésaventures de la cousine Aztoona de la magicienne dans un style JDR façon Donjons et Dragons me tue de rire à chaque fois car je me dis wé en gros si j’étais dans un univers heroic fantasy comme dyspraxique ce serait probablement mon histoire c’est là si tu veux rire un peu : https://www.youtube.com/watch?v=6xWw5rE30k0

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      1. Merci pour la chanson! Drôle je suis un vrai boulet, mais je suis créative aussi.

        Ouch tu étais où? Au Pays basque où vers le Perthuis? Au pays Basque sur Hendaye, ya les contrôles mais pas trop au Perthuis: ) ouch intéressant , j’avoue , le sens de l’orientation, je sais que c’est! mais j’aime bien l’autostop, étrangement, sur des milliers de kilomètres ca fait partie des paradoxes que personne ne comprend.

        Oui, ben une fois, j’étais chez quelqu’un , un pote de mon copain et je suis entrée dans toutes les pièces et le gars était vénèr contre moi. Mon mec m’en parlait tout le temps. « Tout le monde te trouve bizarre ». Le pire c’est que le gars travaille comme AVS(auxiliaire de vie scolaire) auprès d’enfants handicapé.es et ben il a pas été fin sur ce coup là. Je ne sais pas si tu en as eu un. Je pensais qu’il serait plus ouvert d’esprit sur les conventions sociales mais non, c’est même l’un des pires. Et le pire du pire dans cette histoire, c’est que mon mec disait à tous ses potes qu’il pensait que j’étais « autiste » ou que j’avais une forme « d’autisme », et bien il était pas si loin que ça, ce connard. Maintenant, si il porte plainte contre moi en diffamation, sa bonne « intuition » risque de se retourner contre lui, il va être surpris.

        (je m’embrouille un peu ca me rappelle que je me méfie des psychiatres. J’ai un ami schizophrène, et il a une tendance à se croire responsable de tous les malheurs du monde, il a fait des tentatives de suicide l’année dernière, il a eu des médocs évidemment, mais un an plus tard, il a le même genre de pensée « je suis responsable de tous les malheurs du monde », donc je me demande si les psychiatres ont conscience- en tout cas son psychiatre- que derrière des symptômes et des hallucinations, il y a des personnes avec des passions, des sentiments.) En revanche, ma psychologue est très compréhensive, elle me croit, m’écoute, du coup j’ai plus confiance aux psychologues qu’aux psychiatres pour m' »accompagner ». J’ai l’impression qu’un psychiatre va me diag une neurodiv’ou une psychodiv’ et me bourrer de médocs et j’ai pas envie.

        En effet, c’est un peu validiste pour l’ironie et les métaphores et le sens de l’humour , puisque Babouillec , autiste , je crois , autisme de Kanner, est une poétesse géniale et même une grande peintre ; https://www.ouest-france.fr/bretagne/renac-35660/helene-l-autiste-et-helene-l-artiste-ne-font-qu-une-6247593. Donc, oui, elle comprend les métaphores et en fait, et c’est l’une des plus grandes poétesses françaises actuelles.

        Pour me coiffer, j’utilise des stratégies, ou sinon je vais finir en rasta, tant pis, ma mère a arrêté d’être compréhensive depuis longtemps pour mes tresses au fil, sinon maintenant qu’elle connait mon diag elle va peut être changer, mais bon.

        Oui, d’accord avec toi pour les appellations. La distinction entre autisme à haut fonctionnement, autisme asperger , autisme de Kanner, ou syndrôme de Rett, ya une forme de validisme dedans, surtout à quel point ce qu’on appelle « aspie » sont vus comme des génies en général, tandis que l’autisme de Kanner est hyper caricaturé et le syndrome de Rett fait « clairement pitié » si je puis parler ainsi . Tout ce validisme et cette hiérarchie c’est dégueulasse. Après je sais qu’il y a plusieurs troubles envahissants du développement qu’on range dans la catégorie de l’autisme sans définition précise.

        Je crois Einstein avait une forme d’autisme très particulière( ou il avait un trouble personnalité schizotypique) mais plein de gens disent qu’il n’est ni « Aspie » ni à AHF.

        Je me pose des questions sur Léonard de Vinci aussi, autisme particulier, dyspraxique ou TDA/H. Ben dyspra , non parce qu’il sait dessiner mais après c’est toujours plus compliqué. TDA/H peut-être mais non. Mais bon il était étourdi, procrastinateur, avait du mal à terminer ses travaux, donc les gens soupçonnent un TDA/H, mais ya des éléments qui manquent, comme il est polymate, je soupçonne aussi une dyspraxie, c’est complexe. Il était peut-être autiste aussi.

        pour la dyspra’, je suis bonne en danse, en escalade, en roller et patin, skate, voire au poirier, plutôt bonne en lutte(j’étais première) , mais pour le reste nadaaaaaaa, et la natation, je sais un peu faire le « crowl » mais la brasse c’est l’horreur, en fait c’est au niveau des mains que je crains le plus, voilà mes profs me pigeaient pas , mystère résolu,(mais bon j’ai eu des profs de sport surtout au lycée très gentils, qui me trouvaient courageuse, genre j’étais nulle en natation elle m’a jamais jugée elle m’a dit que j’étais courageuse et m’a toujours encouragée, en général les profs de femme sport sont géniales).

        J’ai vu aussi que les dyspras et autistes sont souvent très faitgué.es et moi aussi je le suis très souvent. J’ai une grande fatigabilité. Je suis née aussi petite prématurée, je viens de l’apprendre.

        Putain, je me ens con j’ai longtemps cru que j’étais TDA/H , j’ai même fait partie d’ungroupe, et maintenant je vois que j’ai aucun TDA/H c’est con.

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      2. J’ai jamais trop su où je m’étais retrouvée Perthuis je suppose car la frontière était pas vraiment super surveillée. Heureusement pour moi d’ailleurs je l’ai repassée discret sans souci XD. Perso je suis pas trop autostop mais c’est surtout parce que j’ai des parents hyper protecteurs et angoissés de la life contrôlleurs à mort qui auraient jamais laissé faire mais dans le milieu punk des jeunes punks et punkettes NA paumés qui avaient l’escapade à autostop aisée j’en ai croisé quelques uns. Les NA étaient variables mais en général ils en avaient quand c’était le genre vagabond. Et du coup même par rapport à la plupart des punks les gens ordinaires les percevaient assez mal. Mais ils avaient toujours 100 plans galères et des tonnes d’histoires mi absurdes mi géniales à raconter donc c’était plutôt parmi les plus intéressants du lot je trouvais.

        Malheureusement des témoignages comme quoi les moins respectueux sont souvent ceux qui bossent avec les gosses handis j’ai entendu bien des parents de gosses obligés de les laisser avec leurs avs etc s’ne plaindre rien qu’hier, y a des horreurs. Et c’est très systémique. Non que ce soit tous des connards mais y a beaucoup d’abus impunis. Qu’ils essaient toujours en prime d’excuser par la pression du boulot qui existe mais clairement n’est pas une excuse valable aux maltraitances validistes bien trop communes des pauvres gosses par les éducateurs, avs, profs etc…bien trop commune et tabou social hélas. Mais ça c’est la magie des handicapés c’est un peu comme la nature personne est contre ou oserait pas les aimer en paroles mais tout le monde les bousillent en pratique.

        C’était trop cher et mes diags pour la plupart tardifs non j’ai pas eu d’avs c’est ma mère qui s’est démerdée comme elle a pu pour la faire officieusement quoi. C’est le cas pour beaucoup d’handis prolos en fait.

        Perso les premiers à me traiter d’autiste c’était les gamins me harcélant au collège en me lançant des balles de basket au visage pour se foutre de ce que j’étais nulle en sport et pouvait pas les rattraper. Les surveillants s’en tapaient regardaient ailleurs j’aimais pas les récrés et les passaient autant que possible à la bibliothèque du coup. Effectivement cet aspect était plus la dyspraxie mais je suppose que les gosses qui évidemment avaient une idée très approximative de ce que « autiste » veut dire au collège sentaient quand même un truc c’est là où ces histoires étant assez communes en fait je pense que y a un peu d’hypocrisie dans les discours du NT typique style « l’autistophobie existe pas c’est invisible on peut pas savoir on vous discrimine pas faut arrêter la parano ».

        Malheureusement concernant les psychotiques les concernés, les proches et les études sur le sujet (enfin l’étude car en France jusqu’ici il n’y en a eu qu’une mais quelques unes supplémentaires aux states concordent en un même sens) que les psys sont les premiers pourvoyeur d’oppression pour les personnes qui souffrent de psychose. Alors le mythe le plus délétère dans la société celui du psychotique dangereux est moins présent (même si il existe clairement chez beaucoup d’entre eux) parmi les pros des disciplines psys vis à vis des psychotiques mais en revanche sur la dimension volonté d’écarter autant que faire se peut les psychotiques du reste de la société ce que l’étude appelle « la distance sociale » et le maintient d’un état d’esprit selon lequel en dehors de vivre, respirer, boire et manger (d’une façon que les psys critiquent souvent à cause que beaucoup de psychotiques se méfient du potentiel empoisonnement de la nourriture et tendent à manger beaucoup pour déstresser voir à finir avec des TCA), dormir et aller aux toilettes pour tout le reste ils ont du mal à croire à leurs capacités à faire quoi que ce soit plus que n’importe quel autre métier hélas. C’est le fameux « pessimisme thérapeutique ».
        Il vient partiellement de ce que beaucoup de psychotiques la plupart schlinguent et arrivent pas à cause de leur psychose à entretenir leur hygiène à un niveau acceptable ce qui est très mal vu.
        Cependant ça a aussi rapport à une prophétie auto réalisatrice qu’ils ont aussi contre les psychotiques légers qui arrivent à présenter correctement qui rejoint leur négativité contre les autistes qui voudraient que les malades s’isolent socialement à cause de leur maladie.
        Sauf que les mouvements militants de psychotiques comme d’autistes se rejoignent pour critiquer ça et expliquer qu’eux tentent de rejoindre les autres et communiquer avec comme ils peuvent en général et devraient pas y être forcés pour ceux qui veulent pas ou y sont pas prêts parce que traumatismes de sociabilité etc…, mais ce sont les autres qui les laissent pas s’approcher à cause des clichés validistes qu’ils ont dans la tête qui viennent principalement de ces histoires de fous dangereux qu’historiquement (et pour les plus conservateurs encore maintenant) ce sont les psys qui ont construit et répandu dans les imaginaires collectifs à la base les films d’horreur par exemple qui répandent ça s’étant inspirés initialement de la littérature d’horreur initialement ayant cherché des nouveaux méchants suite à la laicisation de la société fin xixè début xxème et sont partis les chercher dans les descriptions diabolisés et eugénistes des troubles psys inclus la psychose dans la littérature psychiatrique. Plus le tournant des années 70 où l’idée de fou dangereux se propage vraiment autour d’une tentative de psychiatrisation politique des mouvements antiracistes style Malcom X.Black Panthers dont la psychiatrie ne s’est excusée qu’au mouvement Black Lives Matters soit tout récemment. Un héritage pérenne à un point que même si j’ai pas trouvé de réponse à cette question et c’est sans doute complexe y a des jours où je me demande si psychose c’est pas le nom qu’ils ont foutu sur les problèmes des autistes pas blancs.

        Bref oui les psys savent qu’on est des personnes même quand on est psychotiques…en théorie mais dans la pratique qu’ils aient tout ces clichés en tête fait qu’ils dépersonnalisent et déshumanisent beaucoup les patients psychotiques à cause de ce que ils doivent croire à tout ça pour rester psychiatres. En vrai les médocs sont pas toujours la solution pour les envies suicidaires et le soutien c’est généralement plus efficace.

        Après si on te juge pas dangereuse (mais ça va vite avec eux donc c’est tendu c’est des bourgeois ils jugent tout les prolos dangereux déjà de base) ils te filent des médocs en ordonnance et te laisse partir donc si tu veux pas les prendre tu les touchent pas et tu mytho que si plein de gens le font et ça passe crème vu que ils s’auto persuadent très aisément tout seuls que tu les a pris si tu souris plus la seconde fois que la première même si ils te voient 5 minutes en moyenne donc juger sur ça si quelqu’un va mieux ou pas est assez risible mais pour se convaincre eux mêmes de leur utilité ils sont très forts les patients pour beaucoup en sont plus sceptiques cela dit en effet, le psychiatre est obligé si on veut un diag officiel d’autisme comme passage mais els traumas de la psychiatrie étant communs dans la communauté autiste/neurodivergente la plupart des gens comprennent très bien que ça pousse plein de gens à préférer l’autodiag c’est pour ça entre autres que ça y est très accepté.

        Je suis pas sure que ce soit à cause de la coiffure mais du peu de rasta que j’ai connu j’ai eu l’impression qu’y trouver des neurodivergents ou du moins plus de tolérance envers eux c’est un milieu où ça semble plus accepté qu’ailleurs après je peux me planter je connais que d’assez loin.

        Techniquement d’ailleurs même si plein de spécialistes l’ont dans le vocabulaire commun sur l’autisme en France « asperger » n’est plus dans les troubles psys internationalement reconnu qui se font sur le modèle du spectre autistique avec divers niveaux (c’est un peu con ça aussi mais bref) d’atteintes et regroupent un peu tout ça en distinguant moins parce qu’au fond c’est plus de points communs que de différences entre les différentes expressions de l’autisme. Oui j’ai un pote qui a eut droit sur son dossier à écrit un truc du genre « autisme forme non caractéristique » en clair trouble autistique à l’expression de style wtf en plus soutenu. Ca la fait marrer. XD.

        Beaucoup d’autistes sont énervés par ces histoires de chercher des neurodivergences chez les génies historiques justement car après les valides nt autour de nous tendent à comprendre ça à l’envers et t’en vouloir si ton diag autiste ne fait pas de toi un génie, en plus la vérité c’est que c’est historiquement anachronique vu que les concepts médicaux de troubles autistiques et apparentés existaient pas dans l’époque de Léonard de Vinci donc il s’est jamais perçu tel forcément et Einstein ça commencé à peine de se diagnostiquer chez les autistes où c’est le plus visible à son époque l’autisme donc on ne s’est pas vraiment posé ce genre de questions dues à une meilleure compréhension de ces neurodivergences de son vivant époque où il semblait évident à tout le monde qu’on pouvait pas être un génie des sciences et neurodivergent ces spéculations sont post mortem et se fondent sur une compréhension du psychisme venu d’une société différente de celle de son époque donc on pourra jamais savoir. Après c’est peut être la prudence de contextualisation historique qui vient de mes études d’histoire aussi qui me rend sceptique sur la pertinence de ce style d’idées. Plus qu’on diag pas de vrais gens sans leur choix et étant morts ils l’ont plus. D’autant plus que des autistes connus vus comme des génies par certains de Temple Grandin à Greta Thunberg il y en a un certain nombre de diagnostiqués, s’y retrouvants et vivants donc je vois pas trop l’intérêt.
        Bref mon avis sur ça est simple : je ne sais pas si De Vinci et Einstein était neuroatypiques ou pas et en fait d’ailleurs je m’en fiche.

        Bon cela dit moi je dessine à un niveau quasi pro/considéré comme pro bas niveau par certains et ça m’empêche pas d’être dyspraxique y a différentes forme par contre la danse laisse tomber mais natation j’ai gagné des concours qui incluait de la brasse et du crowl. Par contre l’escalade, le roller, le patin, le skate, le poirier c’était clairement même pas la peine d’essayer. Je faisias que me péter la gueule à chaque essai. Sans progrès aucun malgré les répétitions. La lutte c’était moins pire que la plupart des sports mais ça restait pas fameux j’étais un peu en dessous de la moyenne au lieu d’être la dernière pour une fois mais ça s’arrêtait là. Il y a des formes différentes, moi la coordination fine ça va c’est la plus générale qui est une cata les jeux de ballons = le pire. Concernant les profs tu as eu du bol beaucoup de dyspraxiques ont pas eu de profs compréhensif et détestent le prof de sport et le sport surtout scolaire peu importe le genre du prof de sport dans les témoignages dont on m’a fait part.

        Oui pour la fatigabilité. Et oui il y a un lien avec la prématurité des naissances dans pas mal de cas mais pas toujours j’ai eu une naissance ordinaire ça empêche pas.

        Bah après la dyspraxie et le TDA/H c’est pas pareil mais ça peut avoir des manifestations proches donc forcément à juger à l’auto diag intuitif on peut se planter. C’est à ça que servent les tests des diags officiels concernant bien distinguer les troubles dys les uns des autres et le TDAH spécifiquement ils sont bons. Par contre sur l’autisme c’est plus compliqué. D’où la fréquence de l’autodiag concernant ce dernier cas mais pour le reste hors le prix et la peur des psys si on peut surmonter ces obstacles les diags officiels de troubles dys. TDA/H généralement c’est bien distinct et fiable.

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  5. Du coup je me demande si je suis réellement bipolaire, même si mes deux grands mères ont été dépressives, que j’ai eu des comportements toxiques et envahissants, et des moments d’euphorie( de grande excitabilité) et ensuite de dépression, mais la dépression peut être due à la fatigabilité due à la dyspraxie . je parle toujours toute seule, j’ai plein d’idées et des phases mystiques donc ca pourrait coller, plein de projets que j’arrive pas à mener à bout(genre radio, livres, chimie, critiques culturelles et tout, biologie) mais maintenant je doute un peu.

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    1. Les comportements « toxiques » sont pas un critère diagnostic de quoi que ce soit c’est plus un problème de société même si ça peut être plus compliqué avec certaines neurodivergences de les éviter aucune ne les force.

      Alors les cycles euphorie/dépression c’est pas typique de la dyspraxie par contre, généralement les dyspraxiques chez qui c’est présent c’est en effet ceux qui sont aussi bipolaires en effet à moins que tu parle comme ça de cycle de fatigue moins fatiguée mais c’est pas pareil.

      La raison première de parler seul est le plus souvent le stress donc ça peut être simplement ça. Avoir plein d’idées en soit c’est de la créativité pas forcément une caractéristique neurodivergente pris seul. Le mysticisme est un état d’esprit et une pratique liée à des croyances culturelles. Et ne pas arriver à aller au bout de ses projets est commun ce peut être un simple manque d’organisation qui est en cause. Après oui des troubles psychologiques rien que l’anxiété déjà peuvent ne pas aider. Concernant le reste c’est plus difficile mais concernant le versant artistique c’est très compris la plupart des artistes amateurs et même pro sont généralement des gros névrosés donc ils captent c’est des communautés où c’est plutôt toléré. Beaucoup de gens très créatifs avec d’intenses difficultés à se décider sur ce qu’ils veulent faire et le terminer mettent ça sur le compte de « la douance » quand ça va plus loin que pouvant être expliqué que par l’anxiété mais quand c’est pas ça et le manque de confiance en soi (le fameux je bousille ça avant de l’envoyer comme ça je me confronte pas au jugement qui risque d’être négatif), de la procrastination et de l’auto sabotage les pistes sont assez variées selon les cas.

      Du coup en effet hormis les cycles euphorie/dépression le reste avec l’explication de la dyspraxie sonne moins bipolaire. Cela reste une possibilité mais il y a aussi la possibilité que ce soit juste moment de dépression/fatigue/burn out vs moments de joie relativement ordinaire en fait ça dépend apparemment de ce que j’ai lu du degré d’intensité des phases euphoriques genre si ça tient juste de trucs proches de l’intérêt spé c’est probablement pas ça par contre si c’est vraiment handicapant et plus proche de ce que les bipolaires décrivent de leurs phases maniaques il y aurait lieu de garder ce questionnement/cette possibilité vu qu’être les deux à la fois dyspraxique et bipolaire c’est pas commun mais ça existe. Après c’est encore une fois rien de plus que mon avis et en plus je connais pas si bien que ça la bipolarité donc il vaut pas grand chose.

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      1. Pour la bipolarité, je connais bien , après il y en deux types, et il y en a une où les phases d’euphorie sont moins présentes que celles de dépression, mais oui, tu as raison, je dois continuer le diag et le travail avec mes psys.
        Si pour le mysticisme j’y ai cru c’est que j’ai écrit un poème mystique et en lisant la littérature psychiatrique, j’ai vu que mes écrits mystiques ressemblaient aux premiers états schizophrènes mais aussi à des états prépsychose bipolaires.
        Quand je parle seule, je me mets à la place de quelqu’un.e d’autre, un perso que j’invente, un.e ami.e imaginaire où parfois j’imagine des scénariis dans ma tête, où je me mets à la place de mes potes, où j’invente encore des personnages qui n’existent pas J’ai toujours fait ça. C’est vraiment très spécial. Donc j’hésite entre trouble personnalité schizotypique ou bipolarité.

        En ce qui concerne les diags des génies, d’accord avec toi. C’est assez énervant. Si j’ai bien compris l’autisme est une neurodiversité perceptive , (alors peut on parler de neurodivers?) finalement, les diversités cérébrales c’est comme la couleur de peau, un peu comme on est autiste ou tda/h comme on est noir, blanc, « jaune ». Je sais que l’autisme a été important dans l’évolution humaine puisque grâce aux perceptions et aux sens du détail , les autistes ont pu être utiles. Et ce qui est énervant c’est qu’on privilégie l’autiste génie des maths sur les autres autistes(surtout Kanner) à cause de notre société élitiste intellectuelle. Les qualités perceptives sont communes à tous les autistes. (comme le tda/H mais eux c’est le contraire, les TDA/H c’est plutôt une attention au tout, d’où le fait que c’est un héritage des chasseurs cueilleurs, ils sont très attentifs aux stimuli extérieurs et à l’espace. ) Tu vois c’est pour ça que le diag « douance » m’agace un peu, c’est parce qu’on privilégie encore une fois les qualités intellectuelles sur les autres. Il y a la même hiérarchie sur les autistes, on va encore privilégier celui/celle qui possède un super QI et mettre les autres de côté, ceux avec un QI normal, voire inférieur alors que leurs qualités perceptives sont essentielles.

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      2. Euh autisme et TDAH ça couple souvent donc j’ai du mal à les voir comme des contraires.
        Oui je trouve aussi que le diag de douance a des côtés chiants autour après en vrai les gens avec un QI normal en général se sentent pas discriminés sur le QI et le sont pas, les gens au QI considéré comme en état de handicap intellectuel évidemment eux sont souvent dans une situation où tout le reste des gens sont validistes contre eux donc très critiques du QI et de la conception de l’intelligence autour, mais concernant les gens avec un diag de HQI surtout ceux qui pour certains galèrent pas mal au niveau de l’adaptation sociale et chez qui on trouve jamais d’autre particularité et il y en a pas mal ou ceux qui ont ça en plus d’autres neurodivergences dans leur fonctionnement et ont eu besoin de comprendre qu’ils avaient aussi ça pour comprendre leur déphasage et leur identité sur lesquels ils peuvent être angoissés, se sentir différents pas normaux et en manque de confiance surtout quand ils ont d’autres problèmes à côté les mettant en situation d’échecs pour certains c’est un repérage indispensable pour qu’ils avancent dans leur vie qu’autre chose n’a pas su remplir c’est pour ça que je suis pas à 100% pour dézinguer ce truc car j’ai déjà vu le témoignages plein de gens très mal qui n’avaient en apparence « que ça » à faire valoir comme neurodivergence et pourtant sur tout ces aspects avaient des difficultés neurodivergentes assez classiques, j’ignore si c’était tous des gens avec d’autres NA pas repérées ou non mais en tout cas ils existent et c’est pour ça que je crache pas à 100% sur ce type de repérages mais oui y a énormément de marketing de merde et d’idéologies glauques autour de ces tests donc j’avoue des fois je me suis posée la question de prendre une position opposée au concept de douance ou pas mais en l’état ça ferait mal à trop de gens fragiles je crains telle qu’est la situation de la France sur ça.

        L’autisme n’est pas que perceptif même si c’est son aspect le plus distinctif face aux autres neurodivergences et qu’à ma connaissance oui tout les autistes ont des hypersensibilités perceptives moi incluse même si les miennes sont discrètes et peu nombreuses mais c’est pas que ça cela inclut forcément une dimension sociale et de communication et les fameux intérêts spécifiques dans les critères de recherche de l’autisme basés en général sur cela qu’ils appellent la fameuse triade autistique :
        Altération qualitative des interactions sociales : difficultés de décodage de la communication non- verbale ;
        Altération qualitative de la communication: difficultés d’utilisation du langage ;
        Comportements et intérêts restreints, répétitifs et stéréotypés.
        Après c’est un outil diagnostic utilisé par la plupart des psys spécialistes de l’autisme mais pas mal critiquée comme définition de l’autisme par les autistes militants parce que :
        Approche médicale centrée sur le syndrome autistique ;
        Approche centrée sur les troubles et les déficits de communication ;
        Laisse complètement de côté le fonctionnement de ces personnes ;
        Approche de « neuro typique » totalement centrée sur la communication.

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      3. Après les autistes militants critiquent pas mal ces critères diagnostics de l’autisme parce que c’est une approche médicale qui part de la perception de la communication autistique par les nt comme d’un problème de communication à corriger, un trouble et ne cherche pas à laisser vivre les autistes avec leurs forces et faiblesses comme ils désirent de vivre mais à les normaliser et rentrer dans le moule mais dans mon expérience courre toujours derrière pour trouver un psy spécialiste de l’autiste en France qui a une vision qui n’a pas ces écueils.

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      4. Oui techniquement la diversité des fonctionnements cognitifs est souvent comparée avec la diversité culturelle et jusqu’à un certain point c’est une comparaison qui se tient. Après l’existence ou non d’une culture spécifique autour des neurodivergences par exemple si ça existe ou pas une culture autiste ça fait plus débat. Cependant oui si on reste vraiment à la surface des choses oui l’acceptation des différences cognitives et des différences culturelles c’est un peu des choses du quasi même ordre en effet au niveau de comment c’est vécu dans la société. Après forcément y a des nuances car avoir des origines d’un autre pays et subir le racisme c’est bien sur pas pareil qu’avoir une cognition minoritaire et subir le validisme mais déjà pas mal de gens vivent les deux et ensuite les formes de militantismes se retrouvent car y a un peu la même confrontation à un modèle universaliste qui refuse d’inclure ce qui n’est pas lui et veut forcer l’assimilation de tout le monde même ceux qui veulent ou peuvent pas c’est là qu’est la première similitude je crois entre ces combats qui donc sont différents mais proches en un sens oui.

        Donc et je finis la dessus oui définir l’autisme comme une façon d’être qui implique des perceptions sensorielles minoritaires c’est de plus en plus fait par les autistes eux mêmes et les rares soignants qui les écoutent et prennent au sérieux donc oui c’est quand même beaucoup ça. Et oui c’est le seul point dans ce que tu m’as dit sur toi où je doute te concernant pour l’autisme parce que on ait encore plus clair chez les autistes que dans le monde médical que c’est central et donc que c’est pertinent que l’on refuse le diagnostic d’autiste comme c’est le cas chez les professionnels qui les donnent aux gens qui n’ont pas le fonctionnement sensoriel autistique avec des perceptions clairement hors normes sur le plan sensoriel et de ce que tu m’as dit jusque là toi non. Du coup c’est comme si y avait tout sauf le principal. Après ça peut aussi être qu’elles sont discrète ou une sur compensation qui les efface en apparence mais justement ces tests les font resurgir systématiquement normalement. C’est leur intérêt distinctif.

        Cela dit chez certains c’est plus élevé que chez d’autres cet aspect pour certains autistes comme moi c’est gérable et presque masquable car plus légers que chez d’autres.

        Par exemple la plupart des autistes ont des hypersensibilités visuelles moi non mais comme beaucoup même si c’est plus nuancé que chez d’autres j’ai l’hypersensibilité au bruit même si c’est léger chez moi donc hypersensibilité auditive, j’en ai des gustatives aussi par rapport à certains gouts qui me sont insupportables et des tactiles comme beaucoup d’autiste contact toucher surtout sans autorisation = statufiée sur place parce que l’horreur. C’est pas grand chose mais c’est là.

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  6. Ah et que je me suis mise en danger aussi bêtement, j’ai fait de la prostitution étudiante, (toi aussi tu as été pute) , aussi des photos pornos et j’ai été victime d’abus à ce moment( on peut pas parler de viol après ca dépend des féministes) j’ai jamais su si c’était un viol ou non, enfin j’ai déraillé, enfin je me dis je suis bipolaire.ou Tpersonnalité limite et/ou sociopathe. Bref, j’ai arrêté , plein de problèmes sexuels et tout.

    « Et pour perdre ses affaires parce qu’on se souvient pas où elles sont à cause d’une mauvaise mémoire spatiale c’est typique quand on est sur de là dyspraxie malheureusement j’en sais quelque chose (et les réactions autour souvent c’est exaspérant).  » Moi aussi!!! Tu as encore lu dans mes pensées! Ca peut donc être de la dyspraxie, pas qu’un TDA/H! je te jure je le disais au psy qui me disait « vous avez aucun trouble attention  » mais comment je paume mes affaires tout le temps et je suis tout le temps en retard, j’ai de gros problèmes d’orga’ et il s’est dit « ah », je savais pas que la dyspraxie aboutissait à ça! et maintenant, je pense qu’il a compris aussi: en fait c’était de la dyspraxie! Cool , je t’ai bombardé de messages! Bonne journée à toi!

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    1. J’ai été pute oui mais je me suis jamais mise en danger dans ce cadre en fait ça a plutôt été réparateur pour moi après j’étais dominatrice ça donne plus de liberté que beaucoup d’autres formes de prostitutions j’ai surtout arrêté car je n’arrive plus à m’exciter pour quelqu’un d’autre que mon mec maintenant. J’ai jamais fait de photo porno et j’ai jamais connu d’abus en ce cadre, je n’ai été violée qu’une fois à l’âge du bac avant mon premier rapport consenti parce que j’étais chez un « pote » qui s’est excité d’un coup et voilà. De base j’étais chez lui car il devait m’aider en maths. Je sais pas si on peut vraiment dire que c’est dangereux de faire des maths seule avec un garçon qu’on connait depuis des années si je compte comme ça je peux plus aller nul part.
      Bah je sais pas si tu consentais pas c’était du viol. J’ai jamais interrogé mon consentement face à mes clients c’était du consentement par objectif (la thune en l’occurrence) mais j’ai bien consenti sans l’ombre d’un doute chaque fois pour ma part. Et j’avais pas de problèmes sexuels ni avant ni après. Chaque expérience face à la prostitution est différente. Je me suis pas vraiment mise en danger hors l’époque où j’étais suicidaire mais là c’était plus en mode tenter de se jeter du quatrième étage ou des trucs du genre comme mise en danger…j’avais un côté viriliste un peu con d’absolument vouloir que mes TS aient de la gueule et soient violentes en mode « je suis pas une petite joueuse qui fait style et se shoote à des médocs qui ont toutes les chances de juste la faire dormir, tu me prends pour qui je suis une dure une vraie »…qui était complètement neuneu et a beaucoup joué dans la panqiue des psys qui a fini en HP je pense en partie car c’était des attitudes qu’il pathologisaient par cliché genré de ce qu’une fille suicidaire devrait se permettre comme style de TS si elle est pas folle je crois.

      Oui ce que tu décris c’est la dyspraxie sur le dernier paragraphe ça pas de souci c’est assez net.

      Maintenant concernant être antisocial d’après les études sur le sujet les putes en ont souvent quelques traits mais c’est très rare de trouver une pute qui l’est au point qu’on puisse lui en poser un diagnostic en fait parce qu’en gros être impulsive, sériale baiseuse, se droguer régulièrement et prendre des risques (pas le profil de toutes les putes ni de la majorité loin de là mais généralement celui des patientes putes pour qui la question s’est posée) ça compte pas sans les autres critères.

      Ils disent qu’une pute qui ment et trompe régulièrement l’entourage sur ce qu’elle fait comme activité c’est pas pour s’arranger la vie elle même comme un antisocial mais par rapport au stigma donc ça rentre pas en ce critère d’autant moins que la légalité du métier est en l’occurence culturellement variable. Donc le critère de ne pas se conformer à la loi et aux normes sociales en fait le métier de pute étant le plus vieux du monde donc une norme sociale tacite de beaucoup de sociétés et d’une légalité variable et fluctuante selon les politiques si tu pars sur une définition dsm être pute en soit rempli pas le premier critère d’antisocial, toutes les putes sont pas impulsives avec des difficultés à réguler ça mais celles qui le sont remplissent le second critère, donc ça fait un sur trois, la plupart des putes gardent pas des clients longtemps si elles sont irritables donc apprennent dans le métier à avoir des manières calmes et posées au fil des expériences donc le troisième critère pour antisocial la plupart des putes le remplissent pas, d’autant moins qu’il est relié supposément à avoir des difficultés pour se forcer à travailler et remplir des obligations financières hors la plupart des putes sont au contraire motivées par ça au point de prendre le choix d’un métier à haut risque donc ça colle pas, et oui elles prennent des risques car c’est le plus dangereux des métiers (même si c’est très variable selon les conditions d’exercice au cas par cas) mais en général exclusivement pour elles mêmes pas pour autrui par exemple faisant super attention sur les MST donc seule une minorité de putes qui se foutent de la sécurité de l’entourage autant que de la leur remplissent un second critère d’antisocial les autres non, et les putes percevant souvent leur métier comme relevant d’une éthique du soin (le fameux « care ») il y en a quasi aucune qui corresponde au dernier critère de manquer de remords après avoir blessé ou maltraiter autrui. Du coup à moins de correspondre à ce dernier critère et tout cet ensemble depuis l’adolescence donc pas en démarrant étudiante la plupart des psys tendraient vu le degré de sacrifice au plaisir, aux besoins et à l’attention d’autrui qu’implique la plupart des façon d’être pute à invalider presque automatiquement hormis cela la possibilité de voir une pute comme antisociale après concernant les clients la plupart non mais oui parmi ceux qui sont clients des formes de prostitutions les plus à risques et glauques où le manque de consentement des filles est évident on trouve un surtaux d’antisociaux même si ils le sont pas tous. Du moins selon ces études qui cela dit sont à prendre avec de très grosses pincettes quasi tout le milieu des études psys étant putophobe et ultra abolo dans sa mentalité avec une représentation très stigmatisante et caricaturale du métier de pute. D’où que beaucoup de putes notamment celles qui sont valides ou quasi et qui sont dans la militance pour les droits des travailleuses du sexe détestent les études comme ça souvent remplis de biais pathologisant le métier à outrance et trouvent révulsant qu’on y prête la moindre attention car pour elles ça n’a aucune valeur. Cependant ce milieu militant est quand même dirigé par des putes valides ou quasi sur le plan psy qui pensent en représenter la majorité et c’est peut être vrai même si sur l’aspect des traumas notamment au vu des résultats des études précitées que généralement elles réfutent comme nulles à cause de leurs biais ça fait débat, et d’un côté elles peuvent avoir raison vu que par exemple longtemps le même biais a existé contre le BDSM dans les études avant qu’on se rende compte celui ci se démocratisant que c’était une belle connerie de croire qu’il fallait des traumas sexuels pour aimer ça c’est peut être aussi le cas pour la prostitution. Néanmoins quelque soit leur proportion et qu’elles en soit la majorité ou pas personne ne nie que le métier de pute est particulier concernant l’existence manifeste d’une sur proportion de femmes avec des traumas de violences sexuelles parmi celles qui optent pour cette carrière. Cependant c’est pas mal mis sous le tapis dans le militantisme pute avec des fois de la psychophobie là dessus je crains bien à cause de la crainte réelle que trop en parler alimente les abolos et leur propagande pour qui toute pute est une victime et la légende noire autour qui en oblige plus d’une à propager une légende rose pour contre carrer au lieu de nuancer selon les différents vécus et tout.
      C’est d’autant plus le cas concernant les putes à troubles minoritaires et d’avantage stigmatisés et tu te doutes vu le stigma du trouble antisocial d’à quel point l’idée même qu’il puisse exister des putes qui l’auraient peut énerver dans le militantisme pute par ras le bol du stigma des putes comme contre la société alors que non en fait. Tout ce contexte explosif menant donc à prendre ces données avec d’énormes pincettes donc. Néanmoins oui dans les faits ça arrive quasi jamais qu’une pute soit diag antisocial par les psys hors de contextes individuels très particuliers.

      Concernant la bipolarité si les phases maniaques et une hypersexualité peuvent exister qui peuvent mettre plus à risques de subir des situations sexuelles non choisies par contre ça n’a pas l’air d’avoir dans les études existantes d’impact sur le choix de se prostituer ou pas si on est bipolaire ou non. Plus avec ou sans troubles psys naitre femme rend à soi seul fort le risque de subir des violences sexuelles.

      Après en vrai il y a un certain nombre de dyspraxiques qui deviennent putes et le vivent généralement bien parce que pour une fois un job les accepte et les garde mais en général c’est surtout car on leur a refusé tout autre emploi donc c’est plus à cause sociale le lien que du au symptômes en eux mêmes ou alors plutôt indirectement car la maladresse est rejetée dans beaucoup d’autres métiers féminins prolos accessibles avec faible niveau d’études souvent le cas suite à manque d’adaptation du système scolaire aux troubles dys. Sincèrement c’est surtout pour ça car un job m’acceptait enfin comme je suis que ça m’avait plu autant. Mon frère a trouvé sa voie par l’apprentissage et quand il explique j’ai trouvé le processus assez similaire bizarrement même si il est jardinier donc le métier zéro rapport mais du coup je trouve dommage que les métiers féminisés de prolos aient moins ce système d’apprentissage genre on te teste sur le tas et tu restes si tu prouves ce que tu vaux je pense que ça ferait moins de chômage féminin si c’était mis en place pour les paumées du système parmi lesquelles les dys sont nombreuses.

      Enfin des prostituées borderlines c’est pas la majorité mais il y en a un certain nombre et souvent elles le vivent assez mal car prennent la prostitution et l’addiction sexuelle comme des mécanismes de défense contre leur trouble qui peuvent avoir des côtés dysfonctionnels en fait quand j’ai rencontré mon mec c’est un peu lui qui sans m’y pousser m’a attiré vers ce métier car bah il était gigolo c’était le sien à la base et en surface comment il l’incarnait tout avait l’air ultra top et fascinant tu sais le côté glamour très érotisé du milieu des gigolos gays/bis l’aspect paillettes et tout ça peut faire rêver, il est bi et se valorisait vachement comme ça il se vendait surtout à d’autres garçons. Au début on a couché ensemble parce qu’il m’a proposé de le payer et un jour de lassitude et de déprime j’ai dit oui, on s’entre croisait parfois mais je le connaissais pas si bien encore, il est vite tombé amoureux et moi je l’ai imité un peu parce que je voulais qu’on soit égaux sur le nombre de gens avec qui on couchait en dehors et je voyais pas comment y arrivait autrement et le métier m’intriguait plus la thune donc j’ai commencé et on s’est promis de rester fidèles côté cœur malgré ce mode de vie. On a réussi. En vrai les putes en couples le sont assez souvent avec des mecs qui sont dans le même métier qu’elles comme ça d’ailleurs. Il a finit par arrêter avant moi parce que ses parents l’ont choppé un jour et lui ont interdit de continuer d’exercer surtout car sa santé mentale les inquiétaient car il s’autodétruisait au bout d’un moment il surinvestissait complètement d’essayer d’être le meilleur là dedans il se tuait vraiment au boulot ça devenait dangereux vraiment pour lui c’est là qu’il a considéré qu’ils avaient raison et il a définitivement cessé et concentré son activité sur le côté artiste. On gagnait modestement mais enfin de quoi pouvoir vivre sans ça et se sentir une valeur ailleurs même si moi on m’a jamais payé ce que j’ai écrit et dessiné j’ai eut de plus en plus de reconnaissance et d’aides notamment côté thune administrativement pour le handicap et même si il gagne pas grand chose il a réussi à avoir un peu de sous avec sa musique donc ça nous a permis de quitter ça. Après j’ai été surprise sur la fin de ce que c’est dur d’arrêter en fait. C’est addictif mais là je le fais plus. Et les ex collègues tendent à vouloir qu’on en parle plus une fois qu’on est plus dans le circuit car on est pas autant dans le viseur que celles pour qui c’est un choix de carrière d’une vie pour éviter d’invisibiliser leur parole d’autant plus que vu qu’on est mono sur tout les plans depuis un certain temps et mariés depuis des années maintenant c’est peu probable qu’on recommence jamais. On est passés à autre chose. Dans les milieux artistiques plus où vont d’ailleurs se refaire la plupart des tds qui arrêtent qui sont généralement ceux et celles qui développent des compétences en ce sens. Après on gagne rien surtout moi mais c’est une manière de se valoriser plus sécurisée c’est sur.Plus depuis nos conflits familiaux qui jouaient à pousser vers ça sont un peu réglés ou temporisés du moins donc ça aide. Même si heureusement jusqu’ici moi j’ai jamais été choppée par contre par mes parents sur ça pfou. Mais justement psychologiquement le plus rude en ce qui me concerne c’était leur cacher et la peur qu’ils me découvre donc je me débarassais de l’argent gagné dès que je pouvais plus la honte sociale donc à part me rassurer que j’étais capable de bosser ça servait à rien en fait mais bref. Maintenant que c’est fini plus de risque qu’ils l’apprennent. On est mieux maintenant pour notre part mais je pense que la majorité des gens qui font ce métier de façon durable sont des gens pour qui ça leur apporte plus face à leur situation d’avant qui pour beaucoup ont un choix du style deviens pute ou fini à la rue dans ce système économique et font le premier choix car en effet c’est mieux mais va dire ça a des psys leur milieu est bien trop bourge pour comprendre toutes mes tentatives de leur parler de ça se sont finies en cata totale.

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  7. Pour le côté sociopathe ou bipolaire ou borderline, c’est que j’ai un côté très tsundere quand un mec me plaît même si ca s’est calmé. Je crois que je dis des trucs méchants parfois aussi aux gens. J’ai eu des crises de colère terribles sur des gens quand je me sentais attaquée . Parfois dans les rapports de séduction, je peux croire qu’un mec m’aime mais en fait non même si je suis jamais entrée dans des phases érotomanes claires, je laisse tomber… Ou alors je vais trop vite et ca faire peur aux mecs.

    Les gens m’ont jamais perçue comme autiste mais plutôt comme « folle, dérangée », « psychopathe ». Egocentrique et./ou égoiste mais jamais autiste en disant /faisant des trucs qui se font pas. Sinon après j’ai eu des phases d’excitabilité , je suis joyeuse et tout je saute partout, et des gens me parlent plus après ça.

    Ca s’est calmé sur la Zad de NDDL, j’étais plutôt cool mais bon toujours dyspra mais les potos avec qui j’étais disaient rien ou remarquaient rien mais notre lieu était assez spécial. C’est plutôt les keupons Black bloc qui ont commencé à râler. En même temps, c’est aussi chez eux que j’ai rencontré mon mec.

    C’est plutôt mon mec qui me voyait comme « autiste » pour expliquer pourquoi j’étais bizarre à tout le monde et qui me disait que j’avais des gros problèmes de communication (genre, jsuis coupée du monde, j’oublie de dire bonjour, je suis mal dans l’espace, je mange je suis absorbée dans ma nourriture et je discute pas avec les gens etc).

    En ce qui concerne pute, je pense pas que les putes ou actrices pornos soient sociopathes mais en fait j’ai fait ça mais j’en ai parlé à mes copines , ensuite j’ai fait des photos et le gars voulait coucher et j’ai dit non, mais il a dit il me paie pas, alors je le fais, il est là le défaut de consentement, donc j’ai parlé de viol , mais c’est une mise en danger. Mais à l’époque je plaisais pas du tout au mecs, j’ai même fait fuir pendant très longtemps les mecs. En tout cas les gens sentent qu’il y un truc bizarre, même le type qui m’a fait faire des photos pornos et qui respectait pas mon consentement me trouvait bizarre.

    Sinon, en ce moment , je suis perçue comme une sociopathe sexy qui a séduit et manipulé plein de mecs, donc au moins 3 mecs avec qui j’ai couché se retournent contre moi, et mon mec veut porter plainte contre moi pour abus de confiance. Pour l’instant c’est plus sur mes comportements dyspraxiques que je t’ai racontés qu’ils me jugent sociopathe. Après j’ai aussi dit que j’avais embrassé le meilleur ami de mon alors que c’était pas vrai quand mon mec me faisait des crises de jalousie intempestives, c’est pour ça ils me jugent sociopathe et menteuse et pense que j’invente. Maintenant, je me sens con parce que j’invente pas avec mon mec.
    j’ai trompé mon mec avec trois mecs et je lui ai pas dit(un plan cul assez régulier et deux coups d’un soir), j’ai dormi à côté d’un pote dans le même lit et j’ai menti dessus, depuis il me traite de menteuse pathologique, mais c’est parce que je savais qu’il péterait littéralement les plombs.

    En ce qui concerne ton mec c’est intéressant surtout dans les représentations, les Asiats’ sont perçus comme asociaux « autistes » or je sais qu’il est état limite, je sais aussi que les Asiats en Europe ne sont pas perçus tels comme hypersexués, il doit y avoir selon les stéréotypes des sous diag comme pour les femmes noires autistes ou les Asiats’ dans les troubles bipolaires et de personnalité sauf cluster A. J’imagine que ca a du choquer ses parents, c’est bien qu’il ait pas été trop rejeté par eux à ce niveau c’est chaud. Heureusement qu’il a arrêté si il se détruisait.
    Pute, j’y ai pensé mais j’ai souffert de problèmes sexuels( vaginisme, en tout cas j’ai cru car ca s’ouvrait pas où que je souffrais à la pénétration après ,j’ai appris que j’avais un utérus rétroversé à ma première grossesse ou lors d’un examen je me souviens plus, donc je sais pas si j’ai souffert de dyspareunie plutôt que de vaginisme mais ca a fini par s’ouvrir et ca fait plus mal mais longtemps j’ai souffert)

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    1. Bah le truc c’est qu’il avait commencé sur un truc de conflit familiaux plus de commencer à assumer sur les tendances non hétéros et oui bien sur c’était lié donc au départ il a aimé parce qu’il s’est assumé comme ça mais ça a vite été compliqué pour lui à cause de ça.

      Alors clairement moi par contre j’ai jamais eut d’enfant jusqu’ici ni de problème gynéco du coup tout ce qui est obstétrique/gynéco j’y connais rien donc je te crois sur parole mais c’est pas un sujet où je peux développer tant que ça. On a pensé à faire un bébé mais entre les problèmes psy et notre propre dépendance à nos parents on ose pas. Je sais pas si je serais mère un jour ou pas. Je saurais dans quelques années j’imagine mais ça me parait assez probable que j’ai jamais d’enfants. Ce qui ne me dérange pas.
      Euh mon mec je pense n’a rien cherché à représenter du tout en vivant juste sa vie surtout qu’effectivement de toutes les façons il a certains aspects de son identité qui sont pas assumés et rejetés un peu partout dans le monde quelque soit les cultures tu sais lesquels maintenant.
      Cependant effectivement c’est pas très cru que les hommes asiat état limite existe mais euh bah si. Après y a aussi le truc de tabou et reniement dans les communautés asiatiques des troubles psys encore plus pour les hommes donc pas mal de silence autour. Effectivement officiellement y a moins de prévalence de borderline en Asie mais beaucoup pensent que c’est surtout sous diag même pour les femmes asiatiques d’autant plus les hommes asiatiques. Euh oui ils étaient vraiment pas contents à la limite de le jeter mais l’inquiétude pour lui l’a emportée finalement ils ont préféré l’aider on peut pas dire qu’ils soient ravis mais c’est difficile. Après ils savent pas que je pratiquais du coup moi ils m’aiment bien des fois c’est bizarre j’ai un peu l’impression ils me voient comme celle qui a rendu leur fils plus normal c’est chelou et ça laisse une impression en demi teinte. Par contre ils arrêtent pas d’insister pour que je vienne voir leur famille dans leur chez eux d’origine au pays et genre j’ai pas les sous plus le covid me fait flipper donc dur. Ca me donne un peu l’impression d’être en décalage et vue comme une épouse qu’à moitié des fois. Après sur la sexualité on trouve des gens qui sont très obsédés du cul en Asie comme dans le reste du monde. Suffit de voir la popularité de leur porno dans leurs propres pays pour voir que clairement la culture sexuelle et le travail du sexe c’est très présent en Asie. Il y a pas de pays où c’est plus commun ailleurs en vrai.

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    2. Bon techniquement si tu lui as menti et caché d’autres relations amoureuses et/ou sexuelles il te voit comme quelqu’un qui lui a menti a plusieurs reprises et a été infidèle et ça c’est vrai même si de ce que tu m’as dit c’est surtout parce que tu avais peur parce qu’il est jaloux et violent, techniquement la plainte pour abus de confiance c’est par rapport à l’argent normalement. C’est pas bien vu moralement mais c’est pas illégal d’être infidèle en amour et sexuellement en France. Si c’est sur ça la plainte sera irrecevable.

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      1. Je ne sais ni nager ni faire de vélo, aieee , bon je vais tenter la nage indienne c’est la plus simple!
        Bon le vélo tant pis , à part le tricycle,
        conduire ouille il y a le permis BEA , permis boite automatique. : https://permisdeconduire.actiroute.com/categories/voiture/permis-bea/ qu’en penses tu?

        Donc le permis B normal, je savais pas qu’il y avait des auto écoles spécialisées, je vais donc voir. J’aimerais bien l’avoir si je veux vivre à la campagne. Après ya la voiture sans permis. Ah au moins mes parents seront moins relous sur la question, ils arrêtaient pas de me critiquer!

        Pour le coup aucune difficulté à écrire, même si j’écris comme un médecin, y compris pour le clavier pas de soucis, ma main gauche et droite j’ai fini par l’assimiler.
        Difficultés de concentration et fatigabilité extrêmes tout ce que tu dis.

        hypersensibilité sensorielle : j’ai du mal avec certains vêtements. Je sais pas les mettre, j’ai été souvent moquée pour ça, mais très tôt je me suis habillée seule même si ca a été une cata. Après j’ai vraiment du mal.

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      2. Elle a un vécu dyspraxique vraiment typique où 80% des dyspraxiques peuvent se retrouver selon les neuropsy et psy spé en troubles dys qui conseillent sa chaine parce que ils entendent ça des patients dys tout le temps. Cela m’évitera de répondre à 80% des pavés fatiguant à venir en vue ;).

        La dysgraphie (écrire comme un médecin) c’est un ultra classique dans la dyspraxie aussi hein.

        Euh si c’est des problèmes d’habileté d’habillage par manque d’adresse ça peut être plus la dyspraxie que des difficultés sensorielles c’est plus au niveau tactile l’hypersensibilité sensorielle par rapport aux vêtements c’st plus pas supporter les étiquettes sur les vêtements et certaines textures de vêtements sur soi.

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  8. Je vois aussi difficultés à s’exprimer
    – j’ai de gros problèmes d’élocution, j’articule pas bien aussi les mots- dyspraxie je sais maintenant. Ca va être drôle la séance chez le psy avec mes parents.

    -Mauvaise évaluation du danger. En effet, une fois au taff, je travaillais comme employée espace verts, et tout le monde utilisait les tronçonneuses et abattaient les arbres, et j’y suis quand même aller alors que les arbres tombaient devant moi. Mon chef a un peu rigolé.

    – Concentration limitée. Repéré dès la primaire mais comme je ramenais des bonnes notes, mes parents ne s’en préoccupaient pas.

    – Difficultés à finir une tâche : ah , dans tous les domaines! J’y arrive difficilement

    – Maladaptation aux routines scolaires, c’est arrivé au lycée. En primaire et au collège je gérais.

    -Contrôler sa voix.

    -Fatigue et fatigabilité : donc je suis pas une grosse feignasse! Je suis pas une grosse paresseuse quand je m’écroule et que je dors encore… Et ben c’est assez déculpabilisant. Tous ces jugements pour rien. . .
    En cours de droit, j’écrivais des heures et des heures mes cours, de manière très assidue, et de manière très rapide, même plus vite que la moyenne mais dès que je rentrais , j’étais incapable de me concentrer et d’apprendre mes cours sauf gros effort. J’ai vite appris à maîtriser la prise de notes de fac où il faut écrire bien et rapidement, mais bon apparemment ca m’a fatiguée de ouf . Maintenant, je comprends pourquoi je somnolais en cours parfois. Et les autres, non , allaient très bien. Et pas de lenteur particulière à faire mes devoirs.

    En revanche, j’écris pas très bien, mais de manière très lisible ce qui fait que je cartonnais en dictée et que j’avais de bonnes notes en français. Je me démerdais en géographie, pas de soucis pour lire une carte.

    Il y aussi les hypersensibilités sensorielles pour les dyspraxiques et le contrôle de sa voix. Il y a aussi le fait de parler de manière littérale . C’est vrai qu’il y a beaucoup de points communs avec les autistes.

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    1.  » comme je ramenais des bonnes notes, mes parents ne s’en préoccupaient pas. » celle là je l’ai entendu des milliers de fois de la part de personnes avec des troubles niés par leur entourage pour beaucoup de parents tout passe après les notes surtout le bien être émotionnel c’est assez exaspérant cette attitude si communément répandue.

      Un bon indice de si on est une feignasse ou pas est si on fait un effort ou pas un vraiment flemmard sait l’être et ne s’en martyrise pas en général. Là aussi si j’avais eu un euro chaque fois qu’une personne avec des troubles ou handicap divers peu visibles m’a dit « je croyais que j’étais paresseuse » j’aurais gagné plus de 4000 euros depuis la création de ce blog entre ici et les discussions ailleurs sur divers canaux plus irl en classe etc…no fake. De toutes les façons ce stigmate de la paresse est stupide même d’un point de vue capitaliste c’est plus un truc religieux hérité du péché de paresse je pense car d’un point de vue producitivité c’est pas bien malin de rejeter les feignasses : « Je choisis une personne paresseuse pour un travail difficile, car une personne paresseuse va trouver un moyen facile de le faire ». Bill Gates. On se retrouve dans un phénomène bizarre ou à la fois on pathologise la flemme ordinaire parce qu’elle fait scandale et on met énormément de handicaps invisibles sur le compte de la paresse inexistante des gens qui les ont qui au contraire font plus d’efforts que ceux qui leur reproche ça en général c’est ultra commun mais c’est n’importe quoi. Des millions de gens souffrent dans leur confiance de ces jugements stupides à l’emporte pièce quand ils ont des troubles par exemple les procrastrinateurs chroniques à cause de troubles anxieux stigmatisés de feignasse au lieu d’être aidés et soutenus avec ces problèmes c’est extrêmement commun hélas.

      Et oui c’est souvent les gens qui cherchent une déculpabilisation sociale dans le diag qui sont contents qu’on leur diag des troubles psys et/ou cognitifs.

      Et oui la dyspraxie et l’autisme sont de toutes les façons si semblables à étudier en profondeur que même les professionnels galèrent de les distinguer. Et si la plupart des psys pro de l’un ou de l’autre se disent aptes à les distinguer dans un bilan une minorité conséquente pense que en vrai c’est pareil aujourd’hui mais ils ont peut être tort par contre j’admets que hormis les résultats de tests assez précis que seuls des pros peuvent conduire distinguer dyspraxie et autisme en fait c’est très difficile. Y a qu’un bilan psychomoteur avec une psychomotricienne (la plupart connaissent convenablement la dyspraxie) et un bilan diagnostic de l’autisme avec des pros du domaine pour les différencier de façon certaine d’autant que c’est extrêmement fréquent de cumuler dys et autiste.
      Vaut mieux commencer par le bilan psychomoteur pour la dyspraxie pour la reconnaissance pour sur ça met quelques séances un diag d’autisme pour être sur les pros le font en 7 mois en moyenne donc bon c’est vraiment long les tests et surtout l’attente entre chaque test et ses résultats. Pour beaucoup les pros trainent et ça dure encore plus surtout femme adulte. Trop peu savent qu’on existe.

      Cependant pour la distinction elle a beau pas être bien claire la recherche continue de la confirmer on peut être dyspraxique, autiste ou les deux mais ce sont bien deux neurodivergence distincte qu’on peut avoir ou pas indépendamment l’une de l’autre. Après c’est très proche pour sur plus même que beaucoup de pros n’en semblent au courant mais eux aussi disent que ce sont bien des distinctions de sensibilité sensorielle qui les distinguent mais après sur le détail c’est plus complexe qu’uniquement les histoires d’hyper/hyposensibilité qui sont en effet qu’un élément du tableau d’ensemble. Ici elle en parle en détail en anglais avec une revue détaillée de la recherche tentant de comprendre les points communs et différences des deux si tu veux mais à l’entendre c’est clair que distinguer les deux sans faire les tests des pros c’est super mort c’est déjà dur avec :

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      1. Ah je lirais bien ça tiens je connais encore rien d’écrit fictif à ce sujet hors quelques fanfics/personnages types interprétables comme dyspraxiques et des acteurs qui le sont même quand leur perso l’est pas lui.
        Oui tu as clairement raison je pense à ce stade si on veut des histoires sur tout ça on doit commencer à les écrire seuls à partir de nos vécus car à nos places les nt qui font de la fiction et créent des persos neurodivergents à de très rares exceptions ils le font pas ou tellement mal qu’ils auraient mieux fait de s’en abstenir limite du moins on pourrait le considérer donc à part nous je vois pas qui le fera et clairement la demande est là.

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      2. J’y pensais, Dewey , le petit frère dans Malcolm présente quelques caractères de l’autisme(notamment avec des comportements d’évitement des demandes): il a l’oreille absolue, c’est un musicien de talent, il est froid et enfermé, et il se réfugie dans un monde imaginaire. Au moins c’est réaliste.

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      3. Oui j’avais pensé à Floki de Vikings, un perso excentrique, décalé, le seul à ne pas savoir nager( ce qui pourrait s’apparenter à une dyspraxie) avec un intérêt spécifique(les bateaux), des problèmes de communication et très franc. je trouve ça assez réaliste. /
        Stargirl aussi , mais sur certains aspects oui, d’autre non.
        Spock qu’en penses tu? Tu doisavoir fait un article dessus?
        Abed me semble réaliste, avec son intérêt spé pour la pop culture , son côté froid et distant, et le fait qu’il se réfugie dans des mondes imaginaires. Et en plus il est racisé, c’est génial!

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      4. Connait pas Vikings ni Stargirl donc peut pas te dire. Après des persos peuvent avoir un codage neurodivergent un peu vague sans être autistes précisément. J’ai pas vu le film avec Abed mais le codage dans ce style à l’air en tout cas très marqué aux visuels dispos en quelques clics donc c’est probable oui. Ma culture limitée par mes intérêts spé un peu restreints fait que je ne peux pas répondre pour tout car je connais pas tout c’est le problème aussi.

        Concernant Spock bien sur comme Trekkie par contre j’en ai fait un article c’est un peu la star/le grand père du codage autiste donc cet article c’est un des plus populaires ici mm si il est un peu vieux donc peut être il y a des trucs j’aurais pas écris pareil vu que c’est un de mes premiers il est là :
        https://sylphelinetoujoursdanslaluneoudanslesnuageswordpre.wordpress.com/2018/09/04/comprendre-lautisme-avec-des-personnages-de-fiction-episode-2-spock-le-vulcain-prefere-de-la-communaute-autiste/ (si j’ai mis le bon lien car je suis nulle en liens).

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      5. Rien à voir mais venant de voir ça : https://www.youtube.com/watch?v=tldU03X6p9Q (je sais que psyho biaise pas mal de trucs et est pas mal à droite mais là c’est le témoignage de la fille qu’il met en avant qui m’intéresse et me semble sincère lui je m’en cogne) c’est chaud…c’est la fois de trop là je considère à ce stade que pour un mec être youtubeur c’est en soi un redflag.

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      6. Ouais. Après en vrai son attitude avec les femmes et les gens pas valides c’est un problème récurrent depuis un moment genre par ex comment il a toujours refusé avec sa bande d’aider des femmes geeks à se mettre en avant sur Youtube et décoller comme Youtubeuses geek et la façon dont il traite régulièrement de « névrosés » les gens qui font des polémiques quand il n’est pas d’accord avec eux surtout quand ces gens sont obsédés par l’idée de défendre des idées conservatrices genre qu’on garde tout les persos blancs ce style de choses mais jusque là j’y voyais juste du sexisme ordinaire. Je me doutais pas que c’était à ce point.

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      7. Et du validisme ordinaire aussi. vu comment son ex copine ayant un tdah explique qu’il la traitait de folle tt le temps par rapport aux trucs qu’elle oubliait régulièrement à cause de son handicap par exemple. Chaud en effet mais tellement classique. En fait des fois si j’avais pas mon chéri je pigerais les séparatistes lesbiennes ou asexuelles qui voient les mecs en soi comme des redflags au bout d’un moment à force du cumul de ce genres d’histoires si je savais pas que les violences relationnelles peuvent aussi exister entre femmes du coup ça me rend misanthrope à la place XD.

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      8. NON? Putain je suis choquée! Du coup, lui pourtant il était à fond sur Amber Heard, quand on discutait il défendait les féministes et Amber! Je suis trop choquée! Ben dans tous les cas, big up à sa pote!

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      9. Euh en fait c’est compliqué à juger mais sur certains points clairement oui. J’irais pas jusqu’à dire qu’il a totalement fake ses engagements je pense qu’ils sont partiellement sincère d’autant qu’il est lui même plus ou moins concerné sur les troubles psys notamment il parle d’avoir une dépression importante qui a déjà manqué de le mener au suicide mais je crois surtout qu’il fait partie de la bien trop longue liste des mecs avec des troubles psys d’un côté et qui sont violents avec leur entourage féminin d’un autre côté sans que l’un soit lié forcément toujours avec l’autre mais qui ont cette attitude dénigrante de misogynie validiste à base de « je ne comprends vraiment pas pourquoi j’ai attiré cette folle et comment m’en débarasser »…il l’a attaquée en diffamation après qu’elle ait porté plainte contre lui pour avoir frotté son pénis sur elle quand elle dormait selon ses dires à elle et avoir dit en excuse « je croyais que tu dormais » et sa façon de parler d’elle est clairement dénigrante de trucs pourtant assez typiques du TDAH alors que pourtant quand il parle de mecs il arrive à être très compatissant et juste envers pas mal de neurodivergences notamment dépression, troubles anxieux, traumas, troubles dys jusqu’à l’autisme (par contre gros psychophobe des psychotiques clairement et les trucs encore plus stigma j’en parle bien sur mm pas)…mais soudain quand une meuf à les mm problèmes ça l’impatiente et il devient violent avec et ça je l’ai vu irl avec d’autres personnes (lui je le connais que de Youtube j’ai jamais interagi même sur Internet avec lui en direct donc je le connais pas réellement c’est certes l’impression extérieure que me donne son témoignage et celui de son ex meuf rien de plus) mais genre tellement souvent que ça m’alerte en mode tiens c’est typique donc j’aurais plus tendance à la croire elle en fait du coup parce que si j’avais eu un euro à chaque fois que j’ai eu vent d’une histoire comme ça avec un couple d’atypiques ou le mec était violent avec la nana avec du psyvalidisme sur un truc où en plus il avait plus de problèmes qu’elles mais tolérait moins les siens à elle par mix de misogynie et de psyvalidisme je crois que je serais millionnaire, mais le chiant dans ce genre d’histoire c’est que c’est souvent impossible de leur en vouloir à 100% car ça a clairement aussi une par de validisme intériorisé par virilisme. Du coup j’ai moins l’impression comme ça d’un gros mytho qui a aucune conviction que d’un type dont le quotidien est à l’opposé de son idéal sans qu’il s’en rende compte par filtre de subjectivité masculine patriarcale qui lui masque la réalité comme ça à première vue sur la violence subie par une femme NA de sa part mais je peux me gourer. Cela arrive tellement souvent et c’est tellement insoluble à cause de tout ces aspects qui s’imbriquent je déteste ce genre de situations je ne sais jamais quoi faire.

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      10. Euh ok. Dans tous les cas il m’a paru sincère sur Amber et sur Jonnhy, ainsi que sur les problématiques féministes. Bon. Je ne le connais pas. Je prends la peine de croire sa copine en tout cas. Dans tous les cas Psychédélik est un gros connard de mascu et de droite que je supporte pas et dont le seul talent de m… est de surfer sur les polémiques, mais ca c’est un autre avis perso. Quand à MJ ,déçue de lui mais bon voilà.

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      11. Oui le fait que Psyho en profite pour encore une fois de plus harceler un youtubeur à succès plutôt avec des idées de gauche contre les quelles il veut aller rajoute une couche de merde mais elle a expliqué avoir tenté de témoigner sur des chaines connues (au moins autant que MJ) de gauche/féministe qui ont pas voulu par peur d’attaquer MJ pk je pense aussi ça me parait crédible le coup d’être obligée de témoigner chez l’adversaire pk du côté gauche de la force à force de foncedé tout les mecs de gauche avec une audience qui sont pas clean là dessus ils ont peur de perdre tout audience pour les causes de la gauche justement. On pourrait aussi y laisser la place à plus de filles qui peuvent pas monter à cause d’eux plutôt que les défendre je trouve cela dit. Clairement la gauche ne disparaitrait pas sans les mecs violents on est là et on fait le taf mieux qu’eux donc autant nous mettre devant non?
        Je pense pas que MJ soit un hypocrite complet sur le féminisme mais je trouve très probable qu’il souffre du syndrome habituel de je vous le problème et le critique très bien partout sauf quand c’est moi qui le cause chez les mecs violents avec des idées de gauche sur la question c’est très commun en fait.

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      12. Oui, je sais je le vis avec mon mec en plus de psyvalidisme et de neurovalidisme , même si c’était intériorisé car ielles étaient pas au courant, mais très clairement, ielles vont aider les autres mais plus indulgents quand c’est soi. C’est comme mon mec, il travaille pas, il n’est pas valide ( drogues, violence , maltraitance)mais clairement, il me tacle sur mes problèmes de coordination , sur le fait que je travaille pas, que j’ai des problèmes au niveau des conventions sociales.

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      13. Cela se retrouve dans beaucoup de cas en fait un peu différent mais proches je compte plus les histoires de mecs obèses en couples avec des grosses et violents contre elles de façon mi misogyne mi grossophobe alors qu’en plus elles sont moins en surpoids qu’eux par exemple. C’est vraiment des mécanismes ultra communs et ultra typiques mais y a l’air d’avoir un tabou dessus pk si beaucoup de nanas m’en ont parler dans des discussions informelles sur ce qu’elles ou leur entourage subissait par contre motus quand des mecs sont à côté donc aucun débat public là dessus du coup mm dans des cercles radicaux de gauche tant qu’on reste en mixité.

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  9. Euh alors ça date mais concernant la dyspraxie c’est dyspraxie sévère (d’ailleurs il m’est arrivé de pas voir la dyspraxie de potes qui en avaient une forme légère du coup), HPI et aux dernières nouvelles le dossier je crois doit y avoir écrit un truc maintenant style « autisme asperger au féminin » concernant le profil cognitif mm si y a eut des psys depuis pour penser que ça pouvait être soit ajouté soit remplacé par le côté psychotique parano/traits schizoides depuis donc le truc c’est que les diags sont pas tjrs les mms selon quels psys tu vois en plus et sa perception de toi…alors du coup ils te disent quand il y a des flous comme ça des errances de te fier plus au diag qui te parais faire le plus sens et le plus t’aider donc tu vois mm avec un diag officiel on est pas tjrs sur surtout quand ça fait plusieurs réévaluations avec un parcours psy en dents de scie comme moi…mais bon ça fait des années que je parle dans la commu autiste et que je m’y retrouves et suis comprise et les comprend clairement comme qqn qui le vit de l’intérieur et que la commu des psychotiques me semble vivre des trucs très différents de mon vécu par contre donc j’aurais plutôt tendance à croire ça que cela. Peut être les deux vus que de base quand t’es psychotique le principe c’est que tu le remarque pas mais j’en doute beaucoup.
    Dyspraxie+HPI de surs de surs ça met déjà quand même clairement plus sur la piste autistique en terme de corrélation en plus de tout ce qui précède et de ce que ce diag a été fait par une psy spé de l’autisme au féminin et contesté uniquement par des psys généralistes sans connaissance particulière de l’autisme pour ceux qui m’ont vu comme psychotique. Et la conclusion finale des psys sur quoi je me suis retrouvée c’était bon de toutes les façons HPI+autiste et/ou psychotique = turbo neuroatypique. Du coup je me suis sentie parfois en doute vis à vis de mes témoignages au cas où je serais vraiment « juste une folle » et pas autiste mm après etre diag officiellement autiste depuis longtemps à cause de ces remises en causes mais on m’a dit dans la commu de continuer à parler pour trois raisons : 1-plusieurs personnes ont eu un bon diag d’autisme déjà dont des qui t’ont dit que ça leur avait sauvé la vie en te lisant donc tu comprends clairement assez de l’autisme de l’intérieur pour en parler utilement en tout cas 2-psychotique et autiste ça a plus de points communs de ttes les façons que les séparatistes autistes veulent le faire croire c’est même un sujet polémique de dispute entre ces commus assez fréquemment d’ailleurs par rapport à l’histoire de comment le mouvement autiste à racheter une respectabilité aux autistes en laissant les psychotiques se faire jeter du bus donc de toutes les façons un profil entre deux c’est une représentation dont on manque et a besoin 3-Y a que les psys pour douter et encore pas les spécialistes tes parents, tes amis, quasi tt le monde l’a grillé que tes autiste et en plus tout les psys n’en doutes pas et ceux qui connaissent le mieux le problème n’en doute pas. Et de toutes les façon neurodivergente quoi. T’as idée du nombre de gens 10 fois plus médiatiques que toi qui parle d’autisme en étant que auto diag sans avoir passé ces tests ou qui sont juste parents de gosses autistes qui s’arroge le droit de l’ouvrir dessus sans jamais etre remis en cause quand tu l’est tout le temps pour de la merde (et surtout pour être une femme) continues.
    Et donc des fois je doute encore à cause de tout ça mais du coup je continue. Dis moi si tu pense que j’ ai tort.

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    1. Cette figure de Rey c’est le truc que j’avais le plus foiré rien pu reproduire ou quasi. Le reste me souviens plus trop ça date plus fait gaffe c’est quand même assez perso tu es sur de vouloir partager le résultat avec n’importe qui pouvant nous lire sur Internet?

      Si c’est possible en fait la sévérité se calcule pas aux capacités strictes mais aux écarts type entre ce que tu arrives toi et les autres personnes qui ont fait les tests donc les résultats des bilans psychomoteurs sont la seule façon de savoir le degré de sévérité.

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      1. Alors sinon tu as raison Abed est autiste et c’est voulu selon Wikipédia après j’ai pas compris c’est quoi community un film une série les 2 par quoi on commence au juste?
        Alors j’essaie de supprimer les comms avant d’aller manger tu as eu le temps de lire les miens avant juste pour etre sur que je les aient pas écrits pour rien avant de les effacer?

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      2. Oui, c’est bon j’ai lu mais je viens de voir alors que je venais juste de répondre mais après il est pas compromettant mais tu peux supprimer.

        Community est une série américaine. Il y a peut être eu un film mais j’ai pas suivi, mais c’est une série c’est sûr.

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      3. C’est une série où des trentenaires déclassés retournent à la fac de droit pour obtenir un diplôme. Le perso principal c’est un avocat raté qui a pas eu son diplôme mais il s’est fait grillé donc il retourne en fac et il rencontre plein de gens décalés. C’est une sitcom avec plein de références . Il ya 110 épisodes et 6 saisons. Elle est dispo sur Netflix et ici en VF mais c’est pas terrible : https://www.papadustream.cc/categorie-series/comedie-s/2364-community/1-saison.html

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    2. Bah parce que en fait une psychose légère/débutante comme se serait à priori mon cas si j’en avais vraiment une ça a des symptomes proches de l’autisme comme le retrait social, les expressions faciales émotionnelles réduites, et les troubles des fonctions exécutives donc si tu délire et/ou hallucinent peu ou pas encore ça peut créer des faux positifs de diags d’autisme. Plus il y a un peu une frontière floue entre deux avec des autistes aux côtés psychotiques plus ou moins marqués qui soit le sont soit en ont quelques traits et mettent ça sur le compte de leur autisme. La plupart des autistes sont pas psychotiques et vice versa mais le risque de psychose est trois fois plus fort pour les autistes que pour la population générale. Enfin bon…ça c’est la version psychiatrique de ce discours là celle qui d’ailleurs a réglé la question maintenant même ceux qui ont pensé ça j’ai compris en relisant les dossier sur moi ont pas pensé que j’étais mégalo je ne le suis pas je peux en avoir des éléments parfois dans mes pires moments mais les mégalos apparemment c’est des gens dont les délires se centrent vraiment sur leur grandeur et qui sont d’ailleurs souvent confondus avec des narcissiques à cause de ça alors qu’en général ils n’ont aucun contrôle de leurs délires mégalos et ne s’aperçoivent même pas qu’ils se prennent pour Dieu ou autre, donc vu que ce qu’ils perçoivent comme du « délire » de ma part est essentiellement ma très forte méfiance manifeste notamment envers les psys que j’essaie même pas de cacher car je sais que ça se voit de toutes les façons ayant déjà tenté et échoué de le masquer car je mens très mal et ils le repèrent vite donc autant pas le faire…du coup avec mon coté méfiant antipsy prononcé ils ont du me prendre pour une conspi donc pour une parano assez vite je suppose parce que les psychiatres leur contre « non mais ils sont tous paranos » contre les milieux antipsys pour jamais écouter nos vécus c’est un peu leur façon favorite de jouer à chat perché je crois surtout pour éviter d’affronter les conséquences de devoir assumer que leur profession fait de la merde et détruit des vies très souvent. Et idéalement de préférence ne devrait pas exister…en fait je me suis surtout fait taxer de parano pour avoir trop ouvert ma gueule sur ce que je pensais là dessus je crois.

      Bah sur les persos fictifs autistes ou du moins codés tels dont je me suis servie pour faire la pédago ici j’ai pris que des figures très connues et acceptées comme tels dans la commu autiste j’en ai mis 16 avec des profils mbti différents chacun selon les gens pour varier aussi côté personnalité que ça dessine mais le profil type du perso fictif autiste étant assez limité même comme ça beaucoup d’autistes vont pas s’y retrouver si énormément d’autistes se retrouvent en Spock ça ne veut pas dire que ce soit le cas de tous loin s’en faut c’est pour ça que j’en ai mis ce nombre conséquent pour essayer d’être fidèle à la variété de l’autisme dans les profils de persos fictifs qui le sont ou pourrait l’être histoire qu’un max s’y retrouvent. Mais c’est vrai que sur le codage autiste qui ressemble pas mal à Spock beaucoup sur bien des aspects sont assez proches de ce moule où la plupart des autistes mais pas tous rentrent. Je pense que du coup si le perso style Spock tu t’y retrouves pas ce sera à priori pas le cas non plus vu que la façon dont ils sont codés autistes est relativement proche parmi les 16 que j’ai chroniqué ici pour (attention je peux cependant me planter sur ce point n’étant pas toi et donc ne sachant pas ce qui fait que tu t’identifie ou pas à un perso ficitf de style autiste ultra logique plus ou moins « robotique » au calme plat pour qui comprendre les émotions est difficile et qui en surface semble ne pas en avoir) Data, Odo, Drax, L, Rei, Sherlock selon les versions en prime de Spock ressemblent un peu à ça et à beaucoup d’autistes mais c’est pas les seuls profils. Après on avait déjà parlé sur les persos de l’univers de JK Rowling tu m’avais dit qu’Hermione tu t’y retrouvais pas si je me souviens bien non plus. Luna plus mais même si c’est un headcanon autistique populaire là c’est moi qui ait jamais compris pourquoi mais c’est peut être une façon d’être autiste trop éloignée de la mienne qui m’échappe aussi qui peut lui ressembler. Mais du coup j’en ai pas fait d’article. D’ailleurs justement un perso où y a autant de psychotiques que d’autistes qui disent s’y retrouver bah y a Luna et son père dans les persos très connus de la culture pop si tu veux un exemple fictif ou la frontière de l’un à l’autre peut être floue. Et on avait enfin parlé dans le cadre de l’univers de Harry Potter etc…de Norbert Dragonneau des animaux fantastiques qui a clairement un profil qui fait très autiste tout en sortant un peu du cliché avec sa grande empathie ou beaucoup d’autistes hyperempathique et avec des intérêts spé bon ok véto donc ça reste scientifique mais moins logique froide plus mimi et chalereux que les maths les petites bestioles mimi quoi en mode collectionneur de Pokémons magiques en gros quoi ça a énormément parlé à des autistes hyperempathiques/et ou aux intérêts spé plus proche de ça que l’habituel cliché de l’informaticien de génie comme portrait de perso sur lequel un headcanon d’autiste fait sens d’autant que peu importe l’avis de JK l’acteur l’a joué et pensé comme tel de façon plutôt réussie. Peut être que tu t’y retrouverais moins mal déjà si ce qui t’éloigne des persos autistes au codage plus classique c’est no way de m’identifier à des gagas de sciences dures froides. On avait parlé de Forrest Gump aussi il me semble même si bien sur le portrait étant surtout le seul perso avec un handicap intellectuel un peu héros et connu et pas mal de ses traits neurodivergents en venant forcément c’est surtout ceux des autistes qui ont aussi un handicap intellectuel qui s’y retrouvent donc pour nous c’est plutôt une expérience où on peut voir les similitudes extérieures mais où on est pas les plus légitimes à parler et où forcément on se reconnaitra pas forcément le plus toutes les deux.

      Bon on en a fait la moitié là dans Eva je ne sais pas si Kaworu est déjà apparu l’a où t’en est et ce que tu en penses mais si tu t’identifies plus à l’autiste à problèmes avec une tendance à l’évitement et l’anxiété/dépression assez forte je pense que Shinji si je m’en souviens bien tu t’y retrouvais pas mal non?

      Donc il me manque qui…hum il en manque 5 dans le tas si j’ai bien compté Koizumi, Haruhi, Trowa, Seven, et Kamille ce qui fait cinq donc oui c’est bon alors est ce que dedans y en a où tu pourrais te retrouver plus bon ils sont pas très connus par rapport à ceux qui précède donc si tu les connais pas c’est normal mais dans le lot hormis Seven parler tout seul je crois ils le font tous les cinq enfin du coup 4. Le côté un peu mystique Haruhi, Koizumi et Kamille l’ont jusqu’à un certain point, Haruhi et Koizumi étant du style à se réfugier dans des mondes imaginaires et Haruhi régulant ses émotions moins bien que Koizumi qui ceci dit contrairement à elle n’est pas avec un côté froid, insensible (même si elle c’est pas comme Spock c’est plus comme t’es sur que c’est aps une sociopathe plutot qu’on entend en général). Créative, pleine d’idées, qui se prend pas pour de la merde tape des crises de colère et de larmes assez fréquemment, et tsundere devant l’éternel qui a une forme d’autisme « asperger » selon beaucoup du style à ressembler à de la bipolarité et faire se demander à beaucoup si elle est pas plutôt antisociale même si non en fait d’autant qu’elle respecte pas des masses de lois la plus proche c’est clairement Haruhi dans le lot je pense. Après dans cette série au public assez masculin y a des trucs qui ressemblent à des violences envers un personnage féminin Mikuru à première vue qui sont pas du gout de toutes les féministes parmi les méfaits réguliers d’Haruhi qui veut se la taper parce qu’elle est bie et la trouve bonne et lui donne pas mal d’ordres en ce sens auxquels elle obtempère souvent d’un air terrorisée donc toutes ne s’y sont pas retrouvées à cause de ça mais déjà de un techniquement mm si ils attendent la toute fin pour le révéler en fait Mikuru a toujours fait semblant en accord avec Haruhi d’être une cruche soumise et timorée demoiselle en détresse non consentante dans ces scènes alors qu’en vrai elle aimait ça pour piéger le héros à se sentir obliger devenir dans le club d’Haruhi pour « protéger Mikuru » et y rester ce qui parait une justification bien tardive et bancale mais est probablement mieux que si ils en avaient rien dit et puis honnêtement Haruhi je m’y retrouve comme autiste mm dans ses pires cotés car c’est vrai que quand t’as un intéret spé très fort en tête t’es tellement intimement persuadé que c’est le meilleur truc du monde à partager à tte la Terre que t’as besoin qu’on te le répète beaucoup pour que ça rentre dans ta tête que c’est pas forcément une envie partagée par les gens à qui tu veux le forcer donc je suis même pas sur que soit si sexuel que ça en fait quand elle la « force » à porter tt ces costumes ça ressemble plus à une nana qui adore le cosplay sexy et veut que toutes les filles excitantes en porte pour le plaisir des yeux je crois que du coup mm dans ses pires aspects tyranniques honnêtement je peux m’y retrouver et la comprendre XD. Du coup si tu arrives à faire abstraction de cet aspect du perso peut être elle te parlerait et tu t’y retrouverais. Apparemment des autistes avec syndrome d’évitement des demandes qui se retrouvent en elle y en a quelques uns après tout oui certains aspects où elle peut paraitre imbuvable de l’extérieur genre le moment où elle décide que c’est le héros qui s’occupera de toute la paperasse chiante car c’est pas ce qui l’intéresse dans monter un club à propos de ses intérêts spé surnaturel parce que les papiers ça l’angoisse elle comprend pas et ça la stresse et du coup lui râle qu’elle lui refourgue tout le sale boulot donc elle lui gueule dessus que c’est normal car c’est elle la chef et lui le sous fifre pour masquer cette difficulté oui ça ressemble par exemple.

      Perso dans le lot de ces persos même si ça se joue à pas grand chose avec Kamille c’est à elle que je m’identifie le plus (ouais deux chieurs quoi ça n’étonnera pas grand monde de moi je suppose XD). Du coup comme on s’entend et se comprend relativement bien peut être qu’Haruhi te parlerait aussi.

      Après pour la bipolarité comme j’ai déjà dit je suis pas qualifiée du tout pour savoir si tu est bipolaire ou pas et c’est de toute les façons une question séparée de si tu es autiste ou pas vu qu’on peut être l’un l’autre ou les deux.

      Effectivement 16 c’est cependant surement pas suffisant pour décrire toute la variété des profils autistiques cela dit mais en mm temps je crois pas qu’il y ait de quoi le faire à l’intérieur de ma culture jusqu’ici. Je regarderais peut être pour Abed si je trouve dire ce que j’en pense mais probablement pas tout de suite le temps de trouver le film et le voir.

      Sinon pour comment des psychiatres peuvent confondre psychose et autisme c’est très simple les psychiatres généralistes ne connaissent rien ni à l’un ni à l’autre en général en France et cerise sur le gateau la plupart des psychiatres spé autiste connaissent rien à la psychose et vice versa situation de merde qui laisse énormément de gens au profil entre deux dans la détresse et le flou ce que la vieille hostilité entre la commu psychotique et la commu autistique de soutien neurodivergent sur internet et dans les groupes de soutiens irl n’arrange pas d’ailleurs vu que les deux sont un peu en guerre permanente avec les gens au profil entre deux qui se retrouvent comme des cons au milieu sans savoir quoi foutre et ou s’y ranger. Bref c’est pourri comme situation et là j’ai vraiment fait qu’effleurer la surface de ces liens psychose/autisme à l’histoire et au présent très complexe parce que tt détailler serait grave long et en plus je m’y connais pas de ouf sur ça et j’ai peur de dire des conneries.

      Parce qu’ils me trouvaient trop handicapée pour être que dyspraxique et il leur semblait qu’il y avait une difficulté plus psychologique mais ils voyaient pas laquelle ils voyaient bien que c’était pas habituel et ils voyaient bien qu’ils m’insupportaient et que je me méfiais fort hostilement d’eux alors c’est tombé sur psychotique parano car ils voyaient bien que je me méfiais que dans certaines situations avec certaines personnes à savoir eux enfin du moins c’est l’impression que ça m’a donné si tu en veux mon avis.

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      1. Merci, Un dernier mot avant que tu supprimes. Donc ils t’ont mis dans cette case donc pour des raisons presque critiques. Au pire, schizoide, je comprends qu’on peut confondre avec autisme vu que ca se ressemble sur le retrait social ( ca me rappelle le débat sur Rei d’Evangelion : est elle autiste ou schizoide? Rien n’est tranché), PS : j’ai tendance à penser que ce trouble n’existe pas , on dirait une pathologisation des personnes aro/ace , c’est sûr c’est mal vu socialement de se retirer et de pas avoir d’ami.es ni envie de sexe ni être amoureux.se mais de là à en faire un trouble de la personnalité… Du coup, vers les autistes « froids » , la différence avec les schizoïdes doit être dur à faire.

        Du coup Haruhi c’est l’héroine de la Mélancolie d’Haruhi etc, parce que je viens de découvrir et c’est vrai qu’elle est incroyable ! Sur le coup je dirai qu’Haruhi ressemble à une schizophrène ou un trouble personnalité schizotypique avec son intérêt prononcé pour le paranormal et son dédain de la vie ordinaire. En tout cas ce manga m’interpellait et je vais le lire attentivement.
        Sinon j’ai lu tes portraits de Haruhi et de Yuki et en effet je me retrouve dans Haruhi , beaucoup , comme tu dis : anticonformiste, dans un monde imaginaire, facilement en colère, égocentrique, sans aucune pudeur (je savais pas pour la pudeur, je croyais que c’était le contraire, ben moi aussi aucune gêne sociale ni de pudeur du tout , je me déshabille depuis toute petite, ) oui on m’a souvent dit que j’étais dans mon monde en revanche, à avoir des obsessions, souvent dans la lune où dans mon monde. Mais le côté » aventurier », je me reconnais , j’aime voyager , faire du stop, je partirais bien en woofing à l’étranger. Mais je pensais que c’était le contraire de l’autisme vu les clichés et surtout les stéréotypies et la routine.
        Pour Yuki c’est intéressant, mais c’est vrai, petite ,j’étais obsédée par la lecture, je ne faisais que lire et parler de mes lectures, je ne côtoyais personne et je me réfugiais dans les livres et mes parents n’aimaient pas ça. Et quand j’aimais un livre/un manga je pouvais en parler pendant des jours et des jours) au point de mettre les autres sujets de côté. Sinon, Yuki en cela , je me reconnais .
        Pour ce qui est de la confusion psychotique /autiste, en effet, Haruhi ressemble beaucoup à des symptômes de psychose surtout qu’elle a aucun recul sur ces croyances. Mais ca a pas l’air de lui créer des troubles anxieux mais ca veut rien dire. Donc sur le coup, si un psy fait un faux diag sur un.e autiste féru de paranormal ce serait cohérent.
        Sur les obsessions/moqueries ou les rumeurs sur les amours des filles autistes ben je me reconnais complètement je croyais que j’étais la seule à provoquer ce genre de réactions dès que je parle d’un mec tout le monde est persuadé que je l’aime
        Shinji, autiste, du coup je croyais plutôt qu’il était trouble personnalité évitante plutôt qu’autiste, c’est ce que j’avais lu. Pour le coup, je me reconnais plus en Asuka pour le côté tsundere.
        Sinon oui, Abed pour le côté imaginatif fanfic dans son monde, se créer des films autour des persos favoris complètement je me reconnais, aussi Dewey pour le monde qu’il se crée , complètement fantasque.

        Sinon la guerre entre psychotiques et autistes je connaissais pas , c’est un peu con car j’ai lu en même temps c’est une vision biologiste des choses mais bon, comme quoi il y avait des liens génétiques entre bipolarité , autisme et schizophrénie. Donc ca me choque. Si il y a des gènes en commun confirmés par la science ces deux commus’ devraient plutôt s’entraider.

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      2. Ils ont pas dit que je suis schizoide mais que j’en ai des traits ceux qui le sont vraiment se foutent royal des relations totalement moi j’ai moins d’intérêt pour ça que l’autiste moyen un niveau très bas mais j’en suis pas entièrement dépourvu mais j’ai donc pas de trouble schizoide ce qui demande apparemment un désintérêt plus fort que le mien mais j’en ai de gros traits oui. Oui en gros ils m’ont mis dans la case « Rei » lol XD. L’avis du créateur de Rei c’est « j’ai essayé de faire un personnage sur le spectre psychotique mais j’ai pas réussi ». C’est réel au sens ou ça existe et pour certains être comme ça est une souffrance mais oui c’est assez situationnel si tu le vis comme une pathologie ou pas apparemment. Et oui définitivement il y a beaucoup de ces diags qui pathologisent gratos des gens qui sont juste aro ace et sont fait trop à l’arrache et définitivement sur ça des que la personne à aussi un non désir d’amis ça va vite avec des psys diagnostics happy un peu trop parce que la thune que ça rapporte d’autant que plein de gens « ermites » le vivent très bien et sont diag comme ça quand mm par des psys qui font pas gaffe au fait que pour ces personnes leur mode de vie solo ne crée pas de souffrance. C’est si c’est le cas que soigner ça a un sens sinon c’est juste imposer une vision du monde à des gens qui s’en foutent en fait en vrai ça a aucun sens. Plus oui de base de toutes les façons la confusion schizoide vs autiste est si commune que même les pros la font fréquemment mais apparemment ce serait différent et rare que quelqu’un soit les deux mais dans leurs explications de la distinction c’est un peu beaucoup le flou artistique je comprends pas trop.

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      3. C’est sûr , je viens de lire le DSM 5 , c’est vraiment un peu capillotracté ce diag de « trouble perso schizoide », oui sûrement certains schizoides sont sûrement des autistes très renfermés et qui ont pas été aidés. Quand j’étais au lycée, dans ma classe, il y avait un mec qui parlait peu, refusait d’vaoir des ami.es et se mettait voiontairement à l’écart. Je pense qu’il rentrerait dans cette case de trouble personnalité schizoide mais il est possible qu’il soit autiste (même si sur le coup ce serait un cliché). C’est assez flou à distinguer en vrai.

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      4. Au lycée j’étais un peu comme ça aussi mm si j’avais des amis quand mm parce qu’ils avaient absolument voulu socialisé et j’y avais cédé.

        Si tu veux un personnage schizoide apparemment le plus proche qu’il y en ait selon les schizoides sur Reddit qui ne soit pas aussi lisible comme autiste c’est le protagoniste de l’Etranger de Camus semble t’il ils expliquent être plusieurs à trouver que c’est le seul personnage fictif auquel ils se soient vraiment identifié et qu’ils aient réellement compris. Et que toute leur classe hormis eux se plaignait de pas le comprendre et trouver dur de s’y identifier alors euh me sentant plus proche des autres camarades de classe sur ce point ça doit être ça je suppose la différence. Ils disent aussi que dans les versions de Sherlock Holmes où il comprend très bien les relations sociales et les codes sociaux mais se fout de ça et est pas motivé pour socialiser il arrive qu’il soit plus proche d’un schizoide qu’un autiste aussi…le souci avec Sherlock étant que selon les versions son portrait change et devient plus ou moins proches de différentes atypies aussi quoi.

        Sinon dans l’entre deux qui pourrait faire autant autiste que schizoide y aurait Daria pour eux selon comment on l’interprète. Mais voilà le truc c’est qu’irl la plupart des schizoides finissent rediag autistes tot ou tard donc c’est un diag de moins en moins utilisé en fait y a des pays qui l’ont mm abandonné carrément et dont les habitants considèrent que seuls les pays retardés dans les connaissances psys l’emploie tjrs mais la France étant ce qu’elle est…

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      5. Oui, Daria, j’ai un pote qui me compare toujours à Daria, c’est bizarre. Sur le côté sarcastique je m’y reconnais mais sur d’autres pas du tout. Mais mon ami me dit toujours que je suis comme Daria, ce qui m’étonne. C’est un perso que j’aime bien

        l’Etranger de Camus j’avais détesté mais pas le perso, le STYLE de Camus m’avait agacée. Intéressant. Surtout, en termes psys je le catégorisais plus « sociopathe » mais je vois c’est trouble schizoide , je le relirais bien attentivement(intéressant de lire un livre sous son aspect psy), sinon en lettres j’aime beaucoup Scarlett O Hara à laquelle je m’identifiais, celle des romans, mais elle n’est pas autiste du tout, j’aime bien madame Bovary mais elle n’est pas autiste, j’aime bien Jo March mais elle ne l’est pas non plus, la petite Fadette et Emma de Jane Austen. Aucune d’elles ne sont autistes. En terme de filles à côté, c’était Stargirl ou Fanchon fadette, Stargirl étant la seule fille codée autiste, Luna Lovegood, mais en série Jenny Schecter ou Hannah Hovarth. En théâtre, j’adorais Médée même si elle était tarée, Cassandre , Antigone aussi, mais en perso masculin, Hamlet qui me fascinait , Heathcliff , Julien Sorel. Mais ils font tous codés « bipolaires.  »

        -Je sais pas si tu as lu les carnet du sous sol de Dotsotiesvi, mais le perso principal ressemble bien à un trouble personnalité schizoide, je pense ou à un autisté désabusé et aigri. Identification totale à ce perso. Attention, en relisant le texte il est codé bipolaire

        – Ah sinon Levine dans Anna Karénine, qui pourrait être autiste, décalé socialement, beaucoup de réflexions philosophiques (intérêt spé : agronomie) toujours à l’écart , qui refuse la vie en société. Je m’identifiais

        -j’aime aussi Bartleby de Melville parce qu’il finissait rien de e qu’il commencait, mais peut être est il dyspraxique. Personnage maladroit , manque organisation . incapable de terminer une tâche. Il y a aussi Oblomov.

        Sinon il y a Merlin(chevalier table ronde) Merlin je pense est autiste ou schizoide.

        Ce diag de schizoide devrait être abandonné , peut être dans le futur. Oui, tu as raison, c’est une évolution possible d’autiste, ca ressemble plus à une évolution d’autiste.

        Harold Finch je pense pourrait être schizoide ou autiste dans Person of Interest, je sais pas si tu connais.

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      6. Je connais pas super bien Daria mais oui comme toi sur ce que j’en avais vu en épisodes pour ma part comme impression.

        On peut aimer s’identifier à des personnages de la littérature pour plein de raisons sont pas obligés de partager des neurodivergences avec nous. Ce sont des personnages féminins c’est déjà rare ça peut donc partiellement suffire.
        En littérature fr je crois qu’il y a pas des masses de persos codés autistes dans les classiques faut plus aller cotés sf où les aliens et robots le sont assez souvent pour en voir. Cela dit dans l’arbre monde le bouquin de Richard Powers que je lis en ce moment que mon frère jardinier conseillé par des collègues mais qui aime pas lire m’a filé pour mon anniv vu que c’est un gros pavé et que je viens à peine de commencer de lire je viens d’en arriver au passage où ils parlent d’un gamin appelé Adam content qu’on lui dise qu’il est « mongol » parce que il trouve que les gens normaux sont nuls et qui semble grandir en adulte scientifique après donc ça sent le codage autiste probable à venir mais pas sur là où j’en suis encore. Dans le genre classique ciné auquel les gens qui l’ont vu et qui sont concernés ont un peu le même rapport compliqué que les autistes avec Rain Man y a A Beautiful Man sur les troubles psychotiques aussi qui a tenté en gros un codage autiste classique sur la narration de la vie d’un scientifique psychotique qu’est assez connu au ciné. Cela respecte pas du tout la vie du savant en question ni les symptomes psychotiques mais ça a au moins l’avantage que pour une fois le « schizo » est pas un méchant et vu avec sympathie donc beaucoup en ont une vision mitigée parmi les cocnernés du coup. La plupart des personnages que tu cites me semble surtout aisés de s’identifier comme femmes tentant de s’émanciper pour moi au niveau littéraire/théâtre etc…par exemple y a des gens qui appellent le féminisme « le syndrome de Cassandre » et sur que dur de pas s’identifier à sa malédiction du « je vous l’avais bien dit merde » quand on lutte pour XD. Pour les autres je sais pas mais Hamlet oui il est assez codé bipolaire sur en effet mais après sur cet aspect tu dois mieux t’y connaitres que moi mais les persos de Shakespeare sont souvent intéressants de ce point de vue. Justement je relis ses oeuvres complètes en ce moment mais comme j’ai l’édition en anglais original de son époque ça va mettre longtemps que je termine c’est compliqué à lire mais c’est intéressant. Côté persos féminins Lady Macbeth (traumas+tocs), Ophélia (trauma) sont assez intéressantes aussi.

        Apparemment oui pour le carnet sous sol c’est possible de l’interpréter comme un perso autiste après les classiques vaut mieux leur laisser diverses interprétations ouvertes possibles c’est toujours plus riche donc je serais plutôt pour leur conserver leur ambivalence.

        Plus la difficulté des diags anachroniques en prime.

        Perso dans les personnages des légendes arthuriennes si je dois trouver un autiste potentiel probable mon headcanon va être beaucoup moins prestigieux pour le coup (quoi que mais d’une autre façon) mais je mettrais mon pari sur Perceval le Gallois de Kaamelott parce que quand tu regardes bien les sous entendus qu’il serait alien, son coté génie débile etc…ça fait très codé autiste et puis plein de scènes genre l’adoubement sire montre vraiment qu’il capte pas tout des codes sociaux et l’idée est clairement tu le prends pour un con mais tu t’aperçois que pas du tout si tu suis tout au delà de la surface donc clairement de tout les autistes potentiels que j’ai pas chroniqué ici encore en perso fictif c’est celui sur lequel j’ai le plus hésité à faire un bonus de la série sur ce thème parce qu’à force qu’on m’en montre plein d’aspects différents je me suis clairement dit « Perceval à l’air « autiste »…hum oui…c’est pas faux XD.

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      7. oui, du coup tu as raison, Perceval oui, je suis d’accord, surtout entre débilité et surdouance pour le calcul mental. Je le trouve génial.C’est vrai en intérêts spés ce serait le calcul mental et Arthur. je ne sais mais du coup le Merlin de Kaamelot ,dans ce contexte précis(et non celui des religions) serait autiste aussi? C’est une théorie d’un fan de Kaamelot (et il diag Arthur comme TPN , je ne sais pas ce que tu en penses : https://www.senscritique.com/serie/kaamelott/critique/213586782.

        En ce qui concerne Perceval, son don pour le calcul est utile mais sans que ca fasse non plus superpouvoir où génie des maths , c’est même un intérêt parfois con, donc je trouve qu’il entre dans la catégorie antivalidiste et anti »les autistes sont tous des génies ». Sur certains points je me reconnais en Perceval, (mais plus en Merlin de Kaamelot avec son amour de la nature et des plantes, et sa façon de se plonger dans des mondes imaginaires, et sa manière d’être perçu comme incompétent). Sino, il y a Forrest Gump dont tu as fait un article c’est pour ça que j’aime ce film.

        Sinon, il y a Monk qui est codé autiste et dont une femme autiste Alexandra Raynaud une activiste de la neurodiversité a fait un article dessus en disant que Monk est un bon portrait(même si je le trouve caricatural)

        D’un autre côté, j’aime beaucoup Amélie Poulain, dans sa manière d’être connectée à un monde imaginaire , mais elle est cool. Elle est meilleure que moi niveau cognition sociale, mais sa maladresse, son côté asocial, et sa façon de vivre dans un monde imaginaire ca me ressemble. Je trouve aussi qu’elle entre dans une conception antivalidiste de l’autisme car à part sa grande imagination, elle est somme toute banale.

        Sinon j’arrive pas à trouver Community en vostfr. je vais chercher

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      8. Je précise qu’un personnage fictif qu’on suppose autiste on a un headcannon on ne le diagnostique pas c’est pas possible sur un perso fictif et on en a certainement pas la compétence on se garde de diagnostiquer sauvagement des personnages fictifs et d’autant plus des gens réels de préférence (autre raison outre l’anachronisme des termes pour laquelle j’évite de faire ce genre de supposition si je peux vis à vis de personnages historiques ou de célébrités en règle générale de préférence et j’insiste bien si on me demande et qu’on me répond là dessus que c’est uniquement mon impression que je donne qui peut très bien s’avérer pas du tout bonne). C’est peut être moi qui ait dit qu’on les « diag » en premier mais je veux être claire c’est une façon de dire c’est certainement pas ce qu’on fait vraiment quand on suppose autiste un personnage fictif dont le seul moyen qu’il soit diagnostiqué autiste est que ce soit dit dans l’histoire qu’il l’est voir qu’on ait ce qui est plus que rarissime un passage de l’histoire où on voit ce diag d’autiste avoir lieu pour ce personnage ce qui bien sur dans plein de contextes n’arrivent généralement pas au personnage en question c’est simplement que si l’auteur dit mon perso est autiste il l’est et si beaucoup d’autistes se retrouvent en un personnage il pourrait l’être plus.

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      9. Aussi y a des autistes qui contre les gens que ça énervait qu’ils fassent des headcannons autistiques ce sont mis à en faire sur un peu tout ce qui bouge parce qu’ils peuvent sans que ça fasse plus vraiment sens par rapport aux symptômes c’est pas ma mentalité ni celle de la majorité ce me semble mais j’en ai croisé beaucoup qui ont pour seule méthode de headcannon autistique « j’aime bien ce perso il est autiste comme moi voilà pas de contre argument » et je trouve ça quand même très limite perso au sens où quand c’est pour eux même je m’en foute font ce qu’ils veulent mais quand ils le médiatise ça risque d’obscurcir la vision de l’autisme des gens et renforcer les idées validistes de merde genre « on est tous un peu autistes » qui en minimise les aspects handicapants. Mais après aussi on peut pas vraiment les arrêter d’autant que dans la phase d’acceptation qu’on peut être autiste au début voir des autistes partout pour se rassurer et s’autoriser à se penser tel soi même est un mécanisme assez courant donc c’est un peu complexe.

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      10. Après aussi clairement les gens qui se pensent autistes et headcannonnent des persos comme l’étant c’est le plus souvent de l’autodiag assez récent donc il y a forte probabilité qu’ils ne soient eux mêmes pas tous vraiment autistes mais puissent avoir d’autres neurodivergences en fait menant à des headcannons comme autiste de personnages n’en remplissant aucun critère diagnostic ou faisant des trucs peu probables pour des autistes genre par exemple être des agents doubles ou des maitres de la manipulation d’autrui, des Dom Juan complet etc…là clairement tu te dis euh…il y a un truc que les gens avec ces headcannons là ont pas tout pigé aux critères diagnostics de l’autisme.

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      11. Sinon en un peu moins pire outre les autistes voyant comme autistes des persos qui n’en ont rien du point de vue objectif simplement parce que c’est leur favori ils veulent qu’il soit comme eux il y a aussi souvent les gens pas très aidants qui vont headcannon l’autisme sur un perso avec les clichés de l’autisme plus que les vrais signes par exemple juste parce que le perso est introverti, en retrait social et là WTF c’est un peu dangereux je trouve.

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      12. Enfin le dernier exemple de heacannon autistiques avec lesquels j’ai un peu du mal c’est le headcannon comme autiste d’un personnage dont il est nettement plus probable au niveau des signes voir canon qu’il a une autre neurodivergence le plus commun c’est alors un syndrome post traumatique clairement et là ça me gêne genre ils pourraient se renseigner un minimum avant de tout mélanger ils sont sur Internet quoi (je parle pas dans les cas où l’ambivalence est réelle mais quand la narration le rend plus qu’évident).

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      13. Après il y a certains personnages très débattus où beaucoup d’autistes se reconnaissent mais qui pourraient être neurodivergents autrement ou qui semblent plus des métaphores de neurodivergence générique que voulus comme en représentant une précisément par exemple Elsa de Frozen et dans ces cas là je suis ok avec ce genre de headcannon autistique mais je me demande quand même pourquoi autiste plutôt qu’autre chose j’admets, les autres neurodivergences elles sentent du bec c’est ça? Enfin bref. Y a aussi ceux comme Luna qui sont des headcannons autistiques ultra populaire donc tout à fait legit où simplement je comprends pas parce qu’on est tous différents dans nos perceptions et notre vécu de l’autisme je suppose et que celui des gens qui s’y retrouve est simplement distinct du mien.

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      14. Ouki. Pour Luna, je pense pas qu’elle soit autiste pour le coup, si on doit la pathologiser plutôt « schizotypique » mais moi aussi je pense pas qu’elle soit autiste. Après Après tout les autres existent aussi. Limite, elle pourrait être schizophrène, même si ca me paraît un abusif aussi.

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      15. En fait en vrai sur des milliers de personnages fictifs que j’ai connu dans ma vie jusqu’ici j’en ai perçu et chroniqué que 16 selon mes propres headcannons autistiques et encore dans le lot beaucoup sont officiellement autistes dans leur oeuvre d’origine ou du moins pour leurs acteurs et tous sont quand même des persos repérés et régulièrement cités comme probablement tel dans la commu autiste depuis longtemps j’aurais du mal à me le permettre autrement. Et encore même comme ça par exemple justement Forrest Gump c’est ce qu’on m’a le plus critiquée de faire comme headcannon alors qu’on le retrouve beaucoup qu’il a un codage neurodivergent assez clair et que oui on pourrait tout mettre sur le compte du handicap intellectuel mais des témoignages d’autistes avec handicap intellectuel léger et de gens avec ce même type de handicap mais non autistes les premiers s’y retrouvaient plus que les second donc j’ai maintenu car j’avais plus l’impression que les critiques venaient de gens qui stigmatisaient les autistes avec un handicap intellectuel et voulaient pas les intégrer que de critiques valables mais je peux me planter. Au bout du compte ça reste que mon avis sur des headcannons et rien de plus c’est aussi pour ça que j’emmerde pas plus les gens quand ils en ont que je trouve wtf car la réciproque est aussi valable je suppose mais c’est pourquoi je suis frileuse mm si on me demande souvent car les autistes ont l’air de beaucoup aimer ce genre d’articles sur des personnages à en rajouter pour ces raisons perso.

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      16. Mon est en effet codé autiste d’une façon qui peut être réaliste pour certains mais peut être vue comme caricaturale au sens où un peu comme Spock il représente un peu le style d’autiste qu’on voit partout et qui peut exister en qui des autistes peuvent se retrouver mais qui a un peu le monopole de la représentation autistique et en ce sens est « caricatural » si on veut dans la mesure où c’est un peu l’autiste fictif type sans aspect qui le particularise de ce à quoi on s’attend mais des autistes comme ça existent en effet vraiment. Ce n’est « caricatural » que dans le sens où on a toujours droit au même portrait qui invisibilise d’autres vécus de l’autisme.

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      17. Concernant la critique de Kaamelott que tu m’as envoyée le ton me semble plutôt volontairement ironique un peu comme le genre de théorie sur des films bizarres « et si le héros était schizo » qui n’ont pour but que de moquer les aspects étranges d’une histoire pas vraiment d’informer sur la neurodivergence. Il parait évident à bien des reprises dans la série qu’Arthur a plutôt « trop » d’empathie pour son rôle de roi médiéval que pas assez et qu’une bonne part (pas tout bien sur) des comportements qui font « méchant » pour nous ou du moins brutal des personnages reflètent des réalités historiques de morales médiévales qu’on a plus. Exemple : le traitement des personnages féminins par les hommes n’est pas « sociopathique » ni « narcissique » c’est juste une imitation de la considération machiste du temps pour le statut féminin.
        Par contre au niveau des persos mm si la cause est clairement différente dans son cas la dame du Lac dans Kaamelott oui comme dyspraxique surtout à partir du moment où les dieux la bannissent et elle se retrouve sur terre à rien savoir faire comme un humain perso je m’identifie XD.

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      18. Concernant Arthur je pense pas que l’idée qu’il soit narcissique soit crédible donc c’est simplement un type imbuvable car très méprisant. Pour ce qui est de l’aspect où Arthur clairement profite de son statut et se sert de son engagement pour des causes justes pour se faire mousser ça me parait juste réaliste en degré d’ambivalence pour quelqu’un qui a ascendé si vite socialement un peu « pour rien » d’un coup d’un seul ça me semble plus une histoire de prendre la grosse tête tout simplement que de neurodivergence mais je pense que pas mal d’événements rendent assez clairs que malgré ses côtés obscurs si on veut son sens de la justice n’est pas entièrement feint loin de là. De plus Astier met énormément de lui dans le personnage on sent l’aspect partiellement biographique et je pense très peu probable que s’auto caricaturer ainsi ait pour but pour lui de prouver qu’il serait narcissique.

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      19. Donc pour ça je pense ça tient pas trop par contre pour Merlin si je réfléchis justement il aime la nature et les plantes passionnément parce que c’est un druide c’est son métier. Il suffit pas d’être incompétent, rêveur et de galérer du second degré pour être forcément autiste je pense. Pour moi c’est plus simplement que Merlin n’est pas adapté à la vie d’enchanteur de château pratiquant plus un druidisme des campagnes. Le mépris d’Arthur envers ses compétences est plus d’une fois mis sur le fait qu’il pense qu’en gros c’est un péquenaud de façon assez marquée je trouve par exemple. Après oui il a clairement des soucis d’organisation et de rangement par contre. D’ailleurs quand il se barre il a l’air nettement plus compétent et tout le monde d’un coup se rend compte par exemple de ses qualités de guérisseur.

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      20. Oui, tu as raison, Ca je suis d’accord. C’est vrai que Merlin est un peu lunaire, mais en même temps c’est un botaniste imaginatif donc . Et oui, mais je suis d’accord, mais du coup l’inverse absolu aussi genre le premier de la classe asocial perso Cristina Yang (grey’s anatomy) sont dans des headcanons autistiques , et cristina c’est juste parce qu’elle est en retrait social , obsédée par la chirurgie cardiaque , froide, distante et pas toujours sympa. Or pas du tout. Cristina est très compétitive, mais c’est conscient, elle n’a pas d’amis justement parce qu’elle veut être la meilleure et la première, et elle travaille beaucoup justement dans dans le but d’exceller, et elle prétentieuse parce qu’elle se pense plus brillante que n’importe qui, donc prétentieuse parce qu’elle a de bonnes notes et est première de la classe et non parce qu’elle parle sans filtre et comprend rien aux codes sociaux. Le retrait social de Cristina est un choix pour être première au classement et non par échec répétés des codes sociaux. BREF, ce diag c’est pareil pour Daria, qui première de la classe, sarcastique en retrait social. Ben non, Daria est asociale par mépris des autres à cause de leur bêtise pas par incompréhension des codes sociaux. Donc Daria j’y crois pas trop
        Hermione je la trouve trop intégrée pour être autiste mais c’est vrai qu’elle a des traits forts et marqués
        Après , c’est ça il suffit pas d’être premier de la classe, obsédé.e par les études et un peu en retrait social et parfois méprisant.e envers les gens moins intelligent.es pour être autiste, de plus , pas dans tous les cas, mais beaucoup d’autistes ne sont pas adapté.es scolairement parlant.

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      21. Oui je pense pas pour Cristina de ce que j’en lis en effet. Après un autiste peut se protéger par un masque de prétention ou aisément paraitre imbuvable à qui est validiste sur certains aspects de l’autisme qui peuvent paraitre pédant le souci fort du détail par exemple. Et le validisme à prendre des caractéristiques autistiques pour du dédain méprisant à tort c’est très commun donc sur ça c’est un peu tendu. J’en ai un peu marre de lire partout qu’être neurodivergent n’est pas une excuse pour se comporter comme une merde quand on le dit jamais aux valides qui pourtant le font bien plus des fois moi aussi car ça finit par associer de vrais traits neurodivergents à une arrogance erronnément.

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      22. Après je pense que les gens confondent HPI, situation de premier de classe et autisme aussi. Mais oui si on en écoute certains au bout d’un moment tout les personnages finissent headcannonner autistes ça devient un peu nawak des fois. Après ça m’étonne pas que des autistes puissent s’y retrouver et je veux pas être trop rudes sur les persos féminins que les meufs autistes se headcannonnent autistes parce qu’il faut bien qu’elles se sentent représentées qq part et déjà les persos féminins hors normes en retrait social c’est pas commun donc faut bien qu’elles fassent avec ce qui existe mais sinon oui je te rejoins assez concernant Daria pour ma part.

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      23. Après l’argument trop intégré pour être autiste ça peut être dangereux dans la réalité en vrai hein ça me rappelle le fameux texte de Shovanec sur les « diagnostics abusifs » et son histoire de « carré magique » je cite sa connerie : », à savoir emploi-logement-famille-voiture, avec une mention particulière pour les personnes ayant eu un nombre important de partenaires sexuels. »
        Outre son obsession anti autistes surtout femme qui ont une vie sexuelle et lui pas sur laquelle il a été beaucoup débattu et où il en a exaspéré plus d’une pour cet aspect réducteur moi entre autres j’ai beau rien avoir de tout ça hors le cul et la famille (enfin le logement si parce que la famille derrière mais c’est tout), la voiture impossible et pour l’instant l’emploi non plus jusqu’ici les statistiques sont claires en France l’emploi des autistes est moisi 5% d’autistes ont déjà eut un emploi et s’est en gardant la stat positive…aux US la majorité des autistes bossent déjà dans un emploi normal en fait c’est plus une question de volonté des employeurs que de capacités à vrai dire. 30% ont un logement. La plupart ont une famille. Assez peu ont une bagnole du fait de la fréquence des comorbidités dyspraxique mais bref oui c’est très rare mais les autistes très intégrés socialement existent et en vrai aussi souvent on minimise et leur refuse le diag alors juger qu’on peut être « trop intégré pour être autiste » en fait c’est une pente assez dangereuse avec des conséquences irl très limites pour le coup. Après oui c’est assez exceptionnel mais une autiste aussi bien intégrée qu’Hermione j’ai déjà rencontré IRL en vrai. C’est des gens qui existent. Bien sur c’est ceux qui ont le moins besoin d’aide et qui font le plus rêver surement pour ça que les persos codés autistes sont très trop souvent sur ce modèle en fiction ou du moins nettement moins handicapés que l’autiste moyen mais si on s’amuse à chercher que les autistes fictifs qui ont pas de « super capacité pour compenser parce que l’auteur est validiste » y a plus grand monde.

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      24. C’est vrai techniquement qu’il y a une sureprésentation de mecs autistes parmi les incels et que certains mecs autistes ayant marre d’être rejeté des meufs et assumant pas leurs troubles virent mascus voir mascus violents. Donc c’est pas dans ce qu’il a dit de plus « con » et je ne pense pas qu’il soit bête mais oui sur certaines choses il a sorti des énormités notamment par misogynie.

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      25. De manière générale c’est clairement des mouvements de mecs rageux frustrés d’être célibataires et obsédés des meufs qui s’imaginent que les féministes leur ont volté la leur souvent relativement marginalisés que ça attire ça des « males bêtas » disent les gens qui les méprisent au sein mm des sphères mascus. Mais oui la majorité n’est pas autiste parmi eux juste les autistes mecs sont sureprésentés.

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      26. Euh attention hein c’est pas parce qu’il y a des autistes attirés par le milieu incel et que du coup ils y sont sur représentés par rapport à la norme que la majorité des incels sont des autistes loin de là encore moins tous, d’ailleurs la phobie sociale y attire plus de mecs que l’autisme parmi ceux qui y voient des explications à leurs troubles j’ai un frangin comme ça notamment c’est relou.
        Et la plupart des incels demeurent NT hein.
        Cela peut être mais c’est pas systématique du tout hein il suffit pas d’être incel pour être un mec autiste non plus XD. Et même si ça en tente beaucoup c’est pas tout les mecs autistes qui sont incels loin de là hein.
        Sur cette question ce papier est assez juste vu que tu lis l’anglais si tu veux le détail :
        https://www.spectrumnews.org/features/deep-dive/radical-online-communities-and-their-toxic-allure-for-autistic-men/ pour une fois ça me semble ne pas trop dire de connerie ni sur les femmes (ce qui est commun dans les écrits de mecs autistes surtout à ce propos), ni sur les autistes (ce qui est insupportablement commun chez les féministes validistes) ce qui est une sacré gageure à trouver.

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      27. oui, pour mon copain c’est une blague il est neurotypique /psychotypique un moment je me demandais si il n’était pas borderline. mais non il est total psychotypique , neurotypique. En revanche trauma plus drogues il est pas valide et pourtant il est très validiste envers les toxicos, addictions, autistes etc. Genre l’autisme causé par les vaccins.

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      28. C’est des milieux que je connais moins et où je garantis pas d’être pas validiste moi même mais côté toxico j’ai souvent entendu des plaintes venus de toxicos antitoxicophobie comme quoi cette dernière intériorisée est un vrai fléau même entre toxico et sur les toxicos envers eux mêmes donc ça m’étonne pas trop. Après qu’il soit validiste envers les autistes en étant NT no shit sherlock.

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      29. Gros validiste, toujours en train de hruler quand je savais pas faire des tâches simples. En même temps il savait pas. Et derrière c’est le seul qui me traitait d’autiste à cause des conventions sociales.

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      30. Sinon concernant les headcanons autistiques le dernier problème qu’ils peuvent causer (outre ces soucis un peu stéréotypant même les pires de côté mal fait sont juste un peu cringe et gênant à cause de ça c’est clairement pas les gens qui headcannonnent n’importe qui de n’importe quoi le pire problème des autistes c’est plutôt le petit caillou dans la chaussure un peu casse couille les vrais problèmes sont clairement pas là c’est aussi pour ça qu’hormis râler globalement je leur fous la paix) tu l’as bien senti c’est que bah souvent les personnages codés autistes sont pas si handicapés que les autistes en vrai pour la plupart le sont.

        Au niveau du réalisme dans mes propres heacdcanons autistiques ce qui pose problème c’est surtout :
        1-J’ai pas réussi à trouver un nombre aussi important de persos féminins et/ou nb que masculins.
        2-Les galères d’emploi sont minimalistes par rapport à la réalité mais même dans le vrai monde on nous invisibilise quand on est trop autiste pour parvenir à bosser.
        3-Même si y a beaucoup dans le lot qui sont aussi des stars du headcanon LGBT dans les fanfics yaoi/slash en vrai des canoniquement LGBT y en a assez peu dans ces persos alors que irl la plupart des autistes sont pas hétéros et une proportion conséquente est trans et/ou non binaire. Remarque ça aussi c’est très invisibilisé irl.
        4-Pour 42% des autistes leur autisme n’est pas un handicap selon un sondage qui en a interrogé plus de 3000, donc oui il existe des formes légères et/ou environnementalement bien accompagnées d’autisme que leur porteur ne vit pas comme handicapantes mais la majorité des autistes finissent par trouver l’être handicapant cela dit c’est vrai que c’est pas handicapant en soi c’est la société autour qui y réagit négativement qui crée des comorbidités handicapantes plutôt en particulier des troubles anxieux dans la réalité 60% des autistes en ont, dans les headcannons que je me suis trouvé y a que Shinji, Kamille et Trowa qui ont ce problème de façon nette. Après souvent ça vient de ce que dans l’entourage des personnages en question y a cette espèce d’utopie où tout le monde accepte leurs traits autistique par magie qui est pas super réaliste mais peut faire du bien assez proche des yaoi où toute la terre est gay ou du moins gay friendly c’est pas très réaliste mais c’est un refuge pour beaucoup.
        5-Dans tous j’ai trouvé que L qu’a vraiment l’air d’avoir des problèmes sensoriels avec les vêtements c’est pourtant 42% des autistes qui en ont en vrai je suppose que c’est surtout car c’est pas forcément un des traits de l’autisme les plus palpitants à montrer cela dit dans une fiction. Dans le même style aucun perso fictif codé autiste a de problèmes digestifs alors que dans l’autisme irl c’est un autiste sur cinq.
        C’est le côté moins glamour que le cinéma aime pas montrer.
        6-Curieusement malgré la fréquence que ça a en vrai les personnages autistes de fiction sont très rarement aussi dyspraxiques beaucoup de leur facilité d’emploi d’ailleurs semble venir d’une motricité bien meilleure que celle de bien des autistes réels. Au mieux on en a des maladroits du corps, pas doués du sport avec quelques gestes un peu chelou et une écriture/capacité de dessin pourrie mais c’est le max. Au moins on a Spock qui est dyslexique donc ça représente au moins les autistes dys en ce sens…c’est mieux qu’aucun. Personne est dyscalculique par contre alors que ça touche 7% des autistes en vrai. Personne est hyperlexe non plus 7% des autistes le sont, personne d’épileptique 4% des autistes le sont, et vu les 5% environ de comormidité qu’au moins un soit autiste et bipolaire serait réaliste mais j’ai pas trouvé non plus.
        7-On voit quasi jamais d’autistes en meltdown dans les persos autistes de fiction…en vrai c’est souvent à cause de l’explosion qui effraye autour une cause du validisme subi. De la même façon on en voit quasi jamais stimmer alors que 47% des autistes stimment.
        8-Effectivement c’est rare les exceptions à la règle de l’autiste de fiction est bon à l’école alors qu’en vrai c’est bien plus galère pour beaucoup.
        9-42% des autistes se décrivent comme intensément empathiques c’est sur que la fiction est loin de l’avoir compris les exceptions allant en ce sens sont rares.
        10-C’est 41% des autistes qui ont des intérêts spés qui les rendent geek donc légèrement moins de la moitié en ce sens le surnommer syndrome du geek exagère une réalité clairement la fiction a du mal à montrer des autistes non geek/non nerd alors que c’en est en fait la majorité cela dit.
        11-Les autistes non verbaux existent pas en fiction. Hélas. Pourtant si beaucoup d’enfants autistes non verbaux petits parlent en grandissant 18% des adultes autistes demeurent non verbaux.
        12-26% des autistes à l’inverse et comme moi ont des problèmes avec l’empathie et sont perçus comme en manquant les autistes façon Sherlock Holmes/Sheldon Cooper/Roy Batty/L ça existe vraiment on est là et c’est dur on est tout le temps clashés sur ça alors qu’on y peut rien parce que plein de gens croient qu’avoir de l’empathie te rend humain et une bonne personne et juste ras le bol quoi donc c’est aussi ça qui me gave avec la tendance à refuser que les autistes de fiction soient comme ça, ça existe en vrai et ça peut réellement avoir un lien à l’autisme de la personne en question hein c’est un peu validiste de le masquer. En plus les persos féminins donc c’est le cas sont inexistant alors que je confirme les femmes autistes comme ça existent. Au mieux on a les persos féminins « sans émotions » genre Rei qui s’en approche mais point.
        (je dis pas qu’ils sont nécessairement des persos autistes juste que la façon dont est codé leur manque d’empathie sonne comme un vrai autiste avec des problèmes là dessus)
        13-Il a quand même 16% des autistes dont moi qui galèrent de reconnaitre le visage d’autrui (et pour certains mais moi non le leur) mais ça c’est jamais montré parmi les persos codés autistes pourtant c’est bien chiant.
        14-Effectivement si on oublie les persos de mangas pouvant représenter des asiats les autistes racisés en fiction c’est la dèche à de rares exceptions près comme on a vu. En vrai l’autisme est pourtant de la même prévalence dans tout les peuples soit dans les alentours de 2% de la population de chaque pays cela dit la France n’est pas un pays racisé ça l’empêche pas d’être le pays qui sous diag le plus les autistes du monde entier (no fake) donc clairement si sur ça y a tout à faire qq part c’est chez nous.
        15-les persos autistes fictifs ne subissent jamais de violences sexistes/de couple pourtant c’est quasi systématique pour les femmes et non binaires autistes et ça arrive au tiers des hommes autistes irl. Dans les fictions ça arrive suffisamment souvent pour être représentatif chez les persos masculins ou assignés tels codés autistes mais quasi jamais ou alors par des métaphores voilées chelous uniquement aux rares persos féminins plus ou moins codés autistes existant en revanche. Et là c’est un gros écart entre la réalité et la fiction aux conséquences graves d’invisibiliser ça.
        Pour le reste les persos codés autistes classiquement cités et ceux que j’ai headcannonné ici sont assez représentatifs de ce que des autistes peuvent vraiment être.

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      31. Ah oui, je sais qu’il y a une surreprésentation des femmes autistes dans les
        victimes de violences sexuelles,
        Oui les troubles comorbides des autistes sont invisibilisés, probablement pour les rendre plus acceptables.
        Très peu d’autistes avec des intérêts spé décalés ou perchés( et en cela Perceval est un bol d’air frais)
        le manque d’empathie… A part Shawn Murphy ou Sheldon Cooper, ils le montrent pas tellement non plus, excepté chez les femmes. Je crois le femmes qui manquent d’empathie c’est encore plus mal vu que chez un homme.
        La France sous diag les autistes? Flippant, un autiste noir ou arabe ca doit pas etre diag , genre tous les 50 ans et encore

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      32. Bah c’est censé être 2% de la population comme partout et en France y en a que 0,18% de diag ça parait assez ridicule…m’enfin la France a vraiment un problème perso à régler avec les autistes depuis longtemps. Et encore c’est surtout les autistes sévères classiques qui voient leurs besoins envoyés se faire foutre. La France a été condamnée plusieurs fois par les instances de droit international pour ça comme manque de respect aux droits humains mais ça continue. Notamment car ça barre l’accès à l’éducation de refuser de construire des trucs d’éducation spécialisés adaptés. Y a eut plein de plan autisme mais c’est surtout des effets d’annonce par exemple le dernier de Macron a très légèrement amélioré la situation mais on a toujours des décennies de retard sur l’autisme dans les pays voisins d’où que des parents d’autistes déménagent et changent de pays en Belgique par exemple pour pouvoir satisfaire les besoins de leurs gosses enfin ça c’est pour ceux qui ont l’argent pour. Les autres se démerdent seuls car pour les aider il y a rien.
        Au niveau des autistes plus invisibles car relativement plus proches des neurotypiques dans leurs besoins par un autisme qu’une vision médicale dirait plus « léger » comme moi y a d’énormes retards de diagnostics souvent on ne l’a qu’adulte et d’autant plus si on cumule d’autres formes de marginalisation. Et ça c’est pour le diag la plupart des autistes de France peuvent toujours courir pour qu’on les lâche pas dans la nature post diag avec rien comme soutien en raison des manques de moyens.
        Alors pourquoi tout ça? En général les gens accusent l’influence excessive de la psychanalyse comme spécificité française dans le traitement de l’autisme de cette situation car en vrai beaucoup de psychanalystes ont pignon sur rue dans l’autisme en France prétextant que c’est un problème de relation mère enfant le fameux coup de la mère frigo qui en plus insulte les mères d’autistes de façon misogyne au delà du fait qu’il y a un large faisceau de preuves scientifiques que l’autisme est héréditaire et génétique en grande part la majorité de ses causes se jouant à ce niveau et pas dans le développement même si il y a aussi une part d’environnemental notamment l’épigénétique et les conditions de naissance tout ça aboutissant à naitre avec un cerveau au fonctionnement alternatif. Le débat fut long mais aujourd’hui on en est sur, si tu es autiste ou pas se décide à la naissance. Donc ça n’a rien à voir, ailleurs y a encore de la pseudo science qui y prétend une origine dans des pollutions diverses (enfin ça peut jouer un rôle mais pendant le développement prénatal seulement) qui le rendrait épidémique et en donne une vision très noire mais c’est bidon et fondé sur une incompréhension de base du principe de l’autisme voyant dans sa visibilité actuelle une épidémie quand en vrai c’est juste une meilleure connaissance de la condition qui aboutit à plus de diagnostics tout simplement en fait mais on est les seuls à encore y donner des explications traumatiques alors que ça aussi clairement c’est de la connerie en barre ça à rien à voir en fait.
        On ne devient pas autiste par psychotraumatisme on nait autiste ou pas. Maintenant ces confusions s’expliquent car à la base Bruno Bettleheim a vu à la guerre des personnes se replier sur elles mêmes post trauma et en a déduit que de l’extérieur ça pouvait ressembler à de l’autisme donc les enfants autistes étaient probablement comme ils sont à cause de traumas d’enfances de parents négligents sauf qu’en vrai toutes les études ont prouvé que non et que les autistes ont des familles pour la plupart non maltraitantes bien sur pas tous mais la proportion des familles maltraitantes parmi les gens chez qui les autistes ont grandi n’est pas supérieure par rapport à dans les familles de non autistes. Néanmoins il arrive que des gosses simplement traumatisés par des familles maltraitantes et en effet repliés sur eux mêmes car diag autistes à tort en conséquence en reçoive beaucoup de mal de traitements très inadaptés à leur situation voir vitalement inadaptés vu que pendant ce temps où ils perdent leur temps à apprendre comment on communique en neurotypique alors qu’ils sont déjà NT sans qu’on les retirent de leur famille ils continuent d’y subir des violences souvent graves, le fait que les psychanalystes voient ce genre de cas doit les inciter en erreur surtout qu’en général ce sont volontairement des quiches en neurologie à s’imaginer un secret familial de ce type derrière l’enfance de chaque autiste alors que c’est très loin d’être vrai. Après certains psychanalystes se mettent à jour de connaissances là dessus quand même mais la plupart racontent vraiment de la merde par chez nous là dessus et sont donc évités par les autistes (et les dys auxquels ils font souvent les mêmes styles de coups) comme la peste en conséquence.

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      33. La réaction quasi allergique de beaucoup d’autistes dont moi (et encore j’ai fait des études de lettres très psychanalysantes dans leur esprit au niveau des analyses de personnages donc le côté prof de français fait que j’y suis moins fermée que l’autiste ou le professionnel de l’autiste moyen c’est dire car j’aime vraiment pas ça quand même après des autistes apprécient la psychanalyse y en a même pour qui c’est un intérêt spé voir qui sont psychanalystes eux mêmes mais pourquoi ça existe est pour moi et la plupart des autistes existant une grande énigme mon hypothèse est que c’est quand ils aimaient la psycho et n’en avaient pas de meilleure qualité dispo pour eux) à la psychanalyse vient de toutes les bêtises qu’elle a dit et perpétue encore maintenant à notre propos.

        Cependant c’est là où le diag différentiel qualitatif est important car un enfant traumatisé et un enfant autiste n’ont pas besoin de la mm prise en charge et à l’inverse beaucoup de gosses autistes ont été erronément pris pour des gamins traumatisés de traumas parfois inexistants et forcés dans des psychanalyses qu’ils détestaient et auxquelles ils ne comprenaient rien du tout car totalement inadaptées pour eux…moi c’était sur la dyspraxie mais ils ont fait le coup à ma famille et à la plupart des familles de dys et autistes de ma génération (j’ai 30 piges) en France quand on était petits en fait on s’en souviens et pour la plupart ça nous a tous bien soulés, carrément traumatisés pour certains.

        Maintenant un aspect qui complique encore ça un peu plus est bien sur que la plupart des gamins autistes finissent traumatisés tôt ou tard par vivre dans un monde inadapté à leur neurologie avec peu d’accessibilité pour eux et subir les brimades des autres gosses dues à leur décalage social.
        Par exemple le gosse le plus harcelé c’est généralement un autiste dans un établissement scolaire.
        Bref tout ça est compliqué en plus les signes de repérages des traumas des autistes c’est complexe et beaucoup ont des traumas spécifiques (peut être tous) dus au fait que cette société n’accepte pas leur façon d’être que les signes classiques du traumatisme repèrent pas forcément. Voir certaines théories supputent qu’il se pourrait que les caractéristiques autistiques notamment sensorielles rendraient l’autisme traumatisant en soi comme mode d’être au monde et sur ce dernier point en fait c’est faux mais que des autistes le croient s’explique aisément car par contre en effet ce genre de particularité du fonctionnement autistique s’exacerbe quand un syndrome post traumatique s’ajoute à l’autisme et ce de façon croissante concomitante à la violence du dit trauma mais en soi l’autisme n’est pas traumatisant dans un environnement naturel c’est l’environnement social qui peut créer cet effet de loupe et rendre vivre avec pour des autistes traumatisés très imbuvable avec un système sensoriel surexcité tout le temps et meltdown sur meltdown.
        La plupart des autistes le comprenne cela dit assez informés aujourd’hui pour le pouvoir même ici en France et donc le militantisme autiste insiste beaucoup sur le fait que c’est vu qu’on le sait c’est largement démontré la non acceptation sociale de l’autisme et la souffrance à cause de ça qui cause la plupart des troubles psys secondaires qu’on y retrouve fréquemment preuve étant que les autistes chez qui s’est absent sont ceux dont l’environnement social à le plus accepté la manière d’être.

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      34. Cependant oui des gamins qui ont l’air plus « sévèrement autistes » qu’ils le sont vraiment car leurs parents sont maltraitants et qui donc en voient leurs symptômes diminuer en intensité si ils sont mis en un environnement plus apaisés ça existe le problème c’est qu’en faisant de ces cas particuliers des généralités ça a aboutit à des drames de séparation forcée des familles et de gosses autistes sensées réparer l’autisme sur la base de ces modèles psychanalytiques bidons allé bien trop vite en besogne qui le plus souvent sont tombés sur des familles non maltraitantes de qui séparer le gosse a été un traumatisme plus lourd qui a exacerbé ses traits autistiques handicapants encore plus c’est aussi une douleur vive pour beaucoup d’autistes dits sévères et leurs famille ça. Et tout ça hélas même si de manière générale même en France ça commence enfin à être sur que c’est plus les pratiques standards ça se pratique encore.

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      35. En effet. Je sais pas que ce que tu penses de Laurent Mottron , un psychiatre français spé autisme. Il déteste la psychalanalyse et milite pour voir l’autisme comme une différence cognitive comme ou une intelligence atypique( sas discriminer les variabilités d’autisme et excluant le terme de déficience intellectuelle).En ce qui concerne Mottron, je sais qu’il est controversé sur d’autres champs, mais sur ça il parait bien. Je sais qu’un autre psy , franck Ramus critiqque la psychanalyse. Mais c’est flippant parce que je sais qu’en psychologie clinique la France est très psychanalystique, y compris en psychiatrie, et merde c’est flippant, déjà je suis diag dyspra , je me demande quelles sont les questions que va me poser le psychiatre, je m’attends au pire avec ton expérience.
        e crois que Temple Grandin a vécu ces débilités psychanalytiues c’est vu dans le film. Mais ca m’inquiète parce que beaucoup d’autistes dits « svères » ont des dons créatifs incroyables comme Babouillec, des études ont montré que des filles du syndrome de Rett(même si c’est plus considéré comme de l’autisme) développent des capacités langagières extraordinaires. mon avis on est en retard sur le développement des talzents des autistes à cause de ces conneries. Beaucoup de vies gâchées.
        et en effet, il y a d’autres théories bidon comme quoi l’autisme a été crée par les vaccins. (heureuement je me suis séparée de mon mec, il m’aurait dit ta dyspra c’est les vaccins)

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      36. Bah oui le problème avec Laurent Mottron et Franck Ramus dans leur critique de la psychanalyse est qu’il y a des biais forts et une querelle de clochers évidentes mais pour ce qu’ils disent des autistes et des dys là dessus ils ont raison. Oui c’était très commun à son époque et elle a contribué de le montrer le film est bien d’ailleurs…bon elle a sorti des conneries sur l’inclusion autiste dans l’emploi genre c pas dur stop de chouiner pour rien parce que c’est une bourge donc elle a irrité plus d’un et les autistes vegans aiment pas forcément son parcours donc à gauche elle est pas populaire avec tout les autistes mais si on omet ça le film biopic sur sa vie est une représentation intéressante côté autisme au féminin d’ailleurs. C’est dommage qu’on en parle jamais et qu’il est pas très connu.

        Bah je ne sais pas ça dépend des psychiatres mais en effet c’est la roulette russe tu vas faire en libéral ou en CRA? Si c’est en libéral assure toi au moins que la personne soit théoriquement formée à l’autisme mais je tavoues mm ça cela ne suffit pas comme cette histoire le montre parce que y a pas de contrôle qualité sur les dites formations donc ça peut donner en effet bien des catas.

        Oui ça c’est sur j’aimais bien les sorties de Bonjour Tristesse là dessus pour le coup j’avais trouvé ça assez drôle :

        Euh…oui y a des autistes gamins morts de la rougeole à cause des parents antivaxx sur ça c’est complètement con les vaccins ne causent ni l’autisme ni (mm si j’ai pas encore entendu celle là) les troubles dys. Oui sur l’autisme c’est une théorie bidon qu’on entend souvent mais là ça vient des milieux conspi antivaxx pas d’une ancienne théorie médicale. Pour une fois la psychanalyse est pour rien dans une connerie sur l’autisme.

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      37. Un autre problème des théories psychanalytiques du passé sur l’autisme est qu’elles ont perpétué des visions hors sol de l’autisme le confondant avec d’autres neurodivergences que en fait le plus souvent ça a rien à voir. Alors des fois ce genre de précision est chiante à cause des autistes validistes contre ces neurodivergences qui ne sont pas les leurs et veulent surtout s’en distancier pour ça mais ça reste vrai que ce sont des fonctionnements différents, par exemple à l’origine l’autisme asperger en 1944 quand Hans Asperger le découvre en observant des enfants autistes « aspies » il nomme ça « la psychopathie autistique » dans l’enfance, ce terme n’existait pas encore mais comme il le voyait il a d’abord cru à quelque chose qu’on dirait aujourd’hui trouble de la personnalité en raison de son impression que les autistes traitaient les autres comme des objets. L’autisme tel que l’avait individualisé Hans Asperger resta pour sa part méconnu jusqu’en 1981, date à laquelle ces travaux furent redécouverts par Lorna Wing, une psychiatre anglaise. Comme l’appellation initiale « psychopathie » qu’avait utilisée Hans Asperger renvoyait à des données très péjoratives, Lorna Wing nomma cet autisme un peu particulier « syndrome d’Asperger ». A noter que les historiens n’avaient pas encore déballé alors le passé eugéniste pro nazi d’Hans Asperger. Bref tout ça fait que longtemps autistes et antisociaux furent plus ou moins confondus et on a des exemples de vieux articles voir très vieux sites sur l’autisme qui en parle comme les sites anti gens à troubles du cluster B en parlent maintenant. Genre vraiment. C’est là aussi que je me dis que pas mal d’autistes validistes là dessus devraient prendre du recul sur les contenus de ce genre de sites.

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      38. Je sais, c’est marrant un homme qui traite des enfants de « psychopathes » et qui derrière adhèrent aux idées les plus eugénistes, dangereuses et persécutoires du siècle. Très dégueulassemet ironique. Une preuve que les NT valent pas mieux.
        Je sais aussi que Leo Kanner(découreur autisme infantile, autisme non verbal etc) a découvert l’autisme en travaillant sur les « schizophrénies »

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      39. Autre confusion de fond commune due à la psychanalyse mais à l’histoire plus complexe autisme vs psychose c’est surtout après guerre que beaucoup de psychanalystes se sont mis à théoriser l’autisme comme une forme de psychose. La fameuse psychose infantile démontrée depuis comme inexistante et donc abandonnée des classifications internationale à laquelle hélas des psychanalystes français s’accrochent toujours et encore. En vrai la plupart des autistes n’ont pas de symptômes psychotiques bien que un sur dix quand même si mais bon comme je disais le lien est assez complexe mais ce qui est sur et où les psychanalystes ont fait beaucoup de mal est que l’autisme type Kanner n’est pas en soi une psychose et qu’a bourré les gamins de neuroleptiques a part leur bousiller le cerveau c’est tout ce qu’ils ont fait.

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      40. Après autisme vs psychose est une question assez complexe surtout que psychose a des sens différents selon la psychanalyse que selon le sens des appellations psychiatriques conventionnelles en prime mais l’important là dedans c’est que les interventions étaient l’immense majorité du temps inadaptées totalement du coup et ont fait des dégâts irréparables après des gens ont voulu proposé des méthodes comportementales style ABA comme cure de l’autisme mais ça c’est horriblement traumatisant quand t’es autiste en fait donc les assos autistes luttent contre.

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      41. En France le militantisme autiste (le plus visible hein bien sur qu’on a toujours lutté seuls pour nos survies en priorité) démarre dans les années 1990 avec les parents qui en ont marre d’être accusés de causer l’autisme de leur enfant autiste « sévère » à tort notamment pas mal de mères on souffert voir été traumatisées par ça et se sont révoltées contre les psychanalystes en conséquence.

        Il y a eut le film Le Mur de Sophie Robert qui cherchait un peu trop à vendre ABA à la place alors que c’est en fait pas tellement mieux dans un autre style plus dressage de clebs et violent aussi à vivre pour les autistes qui le subissent néanmoins ce que le film a montré c’est une certaine réalité du traitement de l’autisme par hélas encore trop de psychanalystes même maintenant plus attachés aux dogmes qu’aux patients d’ailleurs le film est sorti en 2012 au grand soulagement de beaucoup de familles d’autistes et d’autistes eux mêmes dont moi en dépit de ses défauts bien réels sur certains aspects précités, parce qu’on dénonçait enfin ce que tant on du subir petit ici à cause de ces théories de merde, la réaction du lobby psychanalytique fut ultra violente étant parvenu de censurer le film plusieurs années durant jusqu’à ce que le jugement passe en appel en 2014 et que là enfin les juges condamne cette censure absurde et foutent les psychanalystes devant leur responsabilité d’avoir raconté n’importe quoi à tout le monde à l’époque j’étais avec un connard super validiste avec moi là dessus qui adorait me psychopathologiser gratuitement avec les arguments d’autorité des psychanalystes qui ont fait censuré ce reportage donc cette victoire fut un grand soulagement mm si entre temps je m’étais débarrassée de ce mec.

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      42. Je savais bien que j’avais raison (je m’étais mm pas autodiag autiste alors mais c’est en voyant ce film que ma vision de l’autisme a changé et j’ai eut mes premiers soupçons que je l’étais peut être avant mon image de l’autisme c’était que Rain Man et les rares enfants Kanner montrés à la télé j’ignorais l’existence des formes asperger donc forcément je m’y retrouvais pas et ne pensais pas l’être même ça m’énervait qu’on le suppose sur moi parce que ceux qui le faisaient c’était exclusivement du harcèlement sur la base de « ressembler à Rain Man » donc je m’identifiais pas c’est en voyant ce film que pour la première fois j’ai senti qu’il y avait des points communs entre ce que subissais les gamins du film et ce que j’avais subi mais alors je pensais que c’était juste car dys et c’est proche je me questionnais de façon floue parfois et si puis l’interrogation s’envolait mais je me pensais pas autiste…c’est bien plus tard en découvrant les vidéos de Julie Dachez sur les femmes autistes que j’ai vraiment commencé de me dire mmm ah oui peut être pour de bon). mm si mm les psychanalystes sous entendre super fort elle a l’air autiste c’est nhorrible ils avaient fait le coup mais après mes parents ont québlo sur l’image qu’ils en avaient et renié ça je crois.

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      43. Ce film a changé les choses et enfin commencé le lent déclin de l’approche psychanalytique nocive de l’autisme en France mais si ça a disparu de la plupart des endroits heureusement pas partout par contre. Sophie Cluzel a quand même réellement fait des efforts pour écarter la pseudo science de l’autisme mais elle est restée totalement fermée aux témoignages des autistes militants par contre sur la notion de validisme refusant de reconnaitre ce mot par exemple au prétexte qu’elle ne le connait pas, bah genre elle a qu’à se renseigner et devenir moins inculte quoi c’est son boulot en théorie mais bref.
        « Les opposants au validisme ne font pas l’affaire de Madame Cluzel car ils mettent en évidence la tromperie de sa communication creuse, ils dénoncent la supercherie qu’est sa société inclusive, ils dénoncent les reculs dans les droits des personnes handicapées opérés par ce gouvernement, sa politique du handicap non consensuelle et, tout simplement, validiste et excluante  »
        C’est plus générique mais pour l’autisme et les fin de non recevoir systématique des préoccupations des concernés militant autour ça a les mêmes causes.

        Un problème est que l’histoire de la gauche française particulièrement 68 et ses conséquences avec la psychanalyse qui y exerce alors une influence singulière unique au monde sur le plan intellectuel et culturel a rendu très compliqué de contester sa façon d’agir sur l’autisme sur la base des avancées psychiatriques internationales à partir des années 1980 sur l’autisme car l’idéologisme manichéen faisait et fait encore beaucoup réflexe dans ce milieu pour taxer automatiquement d’irrecevable et ed droite à tort toute critique de la psychanalyse.
        Résultat Dolto nourrie à tout ça est devenue très médiatique et a malencontreusement perpétué le mythe que Kanner = psychose infantile et les horreurs que ça a induit dans les années 1970-1980-1990 en France.

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      44. En même temps, Dolto c’est la mère de Carlos!
        oui, enfin la psychanalyse dès le début de sa création est sortie de sa fonction principale, à savoir traiter les névroses(et non les psychoses à la base) qu’on devrait rencontrer chez tout individu, y compris neurotypique A priori un autiste peut consulter un psychanalyste mais sur les affects et ses désirs enfouis, pas sur sa neurodivergence. Quand la psychanalyse a prétendu soigner les psycho/neurodivs’ elle s ‘est discréditée. Déjà le concept de « pervers narcissique » c’est tiré de schizophrénie

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      45. Oui la psychanalyse quand elle sort du champ de ce qu’elle nomme névrose c’est une cata mais parfois sa rivale TCC sur ça a bien les côtés négatifs que les psychanalystes en dépeignent le côté pavlolien et libéral et pour trouver autre chose que ces deux courants en psy accroche toi.
        Après oui sur les « névroses » c’est probablement mieux mais ça dépend certains traumatisés ont du mal avec son autoritarisme qui leur remémore celui de leur famille maltraitante par exemple. Donc oui tout n’en est pas à jeter mais la psychanalyse a fait énormément de dégâts et sorti beaucoup de conneries surtout quand elle sort de son domaine en effet.

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      46. C’est en particulier un enfer qui date d’une connerie qu’elle a théorisé en 1985 prétendant que l’autisme et les troubles dys tiendraient de régressions infantiles à cause d’une mère pathogène, Dolto était farouchement antiféministe et voulait dire par là une mère parti bosser au lieu de rester au foyer s’occuper des bébés hein, le problème étant que mère de la psychanalyste infantile en France ses arguments d’autorités sur cette théorie ont longtemps été crus et imités par les psychanalystes de France à tort. Le consensus scientifique est que ce sont des conneries et les soi disant régressions autistiques ou dys n’existent pas on parle pas d’Alzheimer là ce ne sont pas des maladies neurodégénératives cela ne s’aggrave pas avec le temps ou en grandissant par contre si des troubles psys notamment le fameux problème d’excès de masking aboutissant au fameux burn out autistique adviennent à force de cacher son autisme ce que ce genre d’idéologie force à faire là oui les symptômes s’exacerbent et donnent l’impression de régression extérieurement mais en vrai c’est juste une manifestation de fort stress voir de traumas qui s’expriment ainsi. Cela n’a rien d’yn mystère mais une certaine psychanalyse obscurantiste qui a encore trop d’influence refuse de se mettre à jour là dessus.

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      47. je ne connais pas le fameux « masking » j ‘imagine que ca doit être douloureux de rentrer dans une norme. Si je suis autiste,j’ai l’impression que j’ai pas fait ce « masking » bien au contraire ou alors entrer dans une norme m’a fait péter les plombs direct. je déteste le conformisme.
        Dolto entre dans une tradi bien française antiféministe mine de rien qui perdure avec d’autres pseudo féministes comme Badinter. Encore une connasse qui a travaillé et qui culpabilise les mères de travailler. L’hypocrisie c’est beau. J’ai de la tendresse pour Carlos. Du coup je vais éviter les psychanalystes j’ai assez entendu de conneries.
        C’est cool que ce film sur l’autisme ait changé les visions.
        Sinon il y a Carly Fleishmann : https://comprendrelautisme.com/sujet/carly-fleischmann/?print=print-search

        et ce film sur Babouillec : https://www.youtube.com/watch?v=SkHtzY-9DEs&ab_channel=Allocin%C3%A9%7CBandesAnnonces

        Ce sont des autistes non verbales mais assez géniales.

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      48. Ici ils expliquent le masking : https://comprendrelautisme.com/le-camouflage-social-chez-les-personnes-autistes/

        C’est dur d’éviter la psychanalyse en France 70% des psys s’y sont formés et s’en réclament elle est très influente. Après des psys plus orientés tcc en France surtout formés sur l’autisme ça se trouve je te rassure mais après ça garantit pas que ce soit forcément parfait.

        « Ce sont des autistes non verbales mais assez géniales. »
        Comment ça « mais »? Cela laisse sous entendre qu’il serait « pas génial » d’être non verbal en général ça a pas trop de sens. C’est un état c’est ni positif ni négatif en soi même si c’est très stigma (et d’ailleurs contrairement à une fausse idée répandue la plupart des autistes non verbaux ont un intellect normal le QI et le degré de verbalité dans l’autisme c’est pas connecté je le dis au cas où tu saurais pas pour info mm si bien sur le handicap intellectuel c’est un handicap pas une raison pour stigmatiser ceux des autistes qui en ont un mais souvent en les croyants « bêtes » à tort on fait bien du mal aux autistes non verbaux avec ce cliché donc ça fait partie des idées reçues à pourrir).

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      49. Oui, c’est sûr , ca fait « genie  » en dépit de alors que non, ca a rien à voir. Plus juste serait autistes « non verbales ET géniales, et encore c’est un peu stigma dans tous les cas oui, je pense beaucoup d’autistes non verbaux parce qu’ils ne rentrent pas dans la norme(d’ailleurs on peut pas les considérer comme non verbaux ) puisqu’ils utilisent des mots, savent lire, écrire, bref c’est un truc normatif sur le langage.

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      50. Oui surtout que non verbaux de ce que j’ai compris cela a une définition plus ou moins strict c’est vraiment pas pouvoir parler j’ai fait des périodes de mutisme sélectif comme pas mal d’autistes verbaux et ont est nombreux comme ça à croire pouvoir en parler à leur place mais n’y rien comprendre en fait car nos difficultés avec la parole sont réelles mais nettement moindres. Du coup le fameux « mais pourquoi vous les autistes verbaux parlez jamais des autistes non verbaux » a une réponse simple pour pas dire de connerie ce qui va très vite en parlant à leur place.

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      51. Du coup ouais les noirs et arabes autistes de France sont très probablement particulièrement sous diag surtout au vu des moyens déplorables dans les CRA d’Outre Mer. Techniquement des CRA t’as des régions où apparemment si j’ai compris les indications de la cartographie des ressources de leur groupement national il y en a même pas/plus genre Picardie, Lorraine, Centre, Auvergne, et Paca donc t’as des bleds où c’est encore pire qu’en Outre Mer où clairement ils manquent de moyen malgré de bonnes volontés et va mourir si tu empêche les autistes de ces régions de s’autodiag ou de chercher des diags en libéral sérieux (messages aux anti autodiag et anti diag libéraux hors CRA surtout), en vrai cela dit les pires prises en charge de l’autisme apparemment contrairement à ce qu’on pourrait s’attendre c’est dans la région île de France mais là aussi vu ce qu’ils en disent ça doit pas être pour le meilleur pour les autistes racisés vu que :
        « La situation est particulièrement grave dans la région Île-de-France. En 2019, le département de la Seine-Saint-Denis a documenté 1 000 adultes et 400 enfants sans solution de prise en charge. Les personnes souffrant de formes multiples ou sévères de handicap sont particulièrement susceptibles d’être laissées-pour-compte par le système. » C’est généralement aux parents de gosses autistes à St Denis qu’on dit d’aller se faire foutre en Belgique pour voir…sachant que c’est une des communes les plus pauvres et racisées de France…voilà. (Notamment car le fonctionnement étant régional c’est difficile mm quand tu déménages de changer ton dossier d’une région à l’autre intra France apparemment mm si sur ça je dis pe une connerie j’ai pas tt pigé).
        Après aujourd’hui pour tomber en CRA sur les visions de l’autisme précitées faut vraiment pas avoir de bol ils sont quand même suffisamment à jour sur ce que l’autisme est et comment le repérer même en Ile de France mais l’île de France côté sous diag des femmes autistes des retours que j’en ai c’est un vrai fléau sur la diversité autistique refusent de se mettre à jour pourtant ils sont au courant et sensibilisent eux mm sur le sujet mais ça empêche pas les diagnostics plus tardifs de femmes et leur forte tendance à mettre leurs particularités autistiques sur d’autres troubles psys surtout, dépression notamment. Souvent elle existe mais masque l’autisme qui la cause et le retard de diag empêche qu’elle soit correctement prise en charge du coup.

        Je sais que le CRA de Corse c’est un peu une horreur d’un autre siècle aussi, on m’a toujours donné des bons retours de celui de Bretagne en revanche (depuis qu’ils ont viré leur ex chef psychanalyste il a changé et est devenu bon mais c’était la cata avant auparavant c’est le souci de ces rumeurs aussi les CRA peuvent changer en mieux ou en pire au fil du temps donc dur de s’y fier total en vrai on ne sait pas réellement), tous ne se valent clairement pas après forcément côtés retours c’est toujours difficile j’ai que leur réputation respective et des anecdotes.

        Donc sur ces bases forcément un peu limite mais les seules que j’ai vu que les CRA vont pas dire eux mêmes « on est tout pourris » si c’est le cas j’ai entendu du bien de celui du Languedoc Rousillon aussi, de ce qu’on m’en a dit celui des Pays de La Loire est correct, on m’a dit que celui du Nord Pas de Calais est affreux (oh tiens les régions ouvrières sont plus délaissées elles aussi « étonnant » hein c’est comme si les gens délaissés sur l’autisme c’est les mêmes que les gens délaissés en général). Sur celui de Bourgogne jusqu’ici j’ai eu des bons retours.

        Et les autres j’en ai aucun retour jusque là. Après je suppose que si on en entend pas parler trop en bien ni en mal c’est qu’ils sont dans la moyenne donc à peu près ok.

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      52. Sinon oui pour Perceval et pour le les femmes avec difficultés d’empathie honnêtement c’est plus pas vu que mal vu personne ne veut assumer qu’on existe plus ce qui est encore moins montré et pourtant fréquent chez les autistes c’est l’empathie wtf très déficiente ou très intense de façon variable d’un moment à un autre. C’est notamment mon cas même si j’ai ma tendance et le cas de beaucoup dont des en nombre chez qui c’est mixte tout le temps mais on le voit jamais en fiction outre que c’est pas très connu surement car ça fait voler en éclat le mythe validiste que tu peux contrôler ton degré d’empathie parce que quand il change de façon sans déclencheur apparent car wtf et d’un coup t’as envie de faire des calins aux arbres sur toute la Terre et envie d’envoyer chier tout le monde quelques heures après que t’y peux rien devient assez évident et je sais pas pourquoi les nt trouvent ça flippant semble t’il.

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      53. « Après , c’est ça il suffit pas d’être premier de la classe, obsédé.e par les études et un peu en retrait social et parfois méprisant.e envers les gens moins intelligent.es pour être autiste »

        Alors je tente de regarder objectivement dans mes propres headcannons si j’ai réussi à sortir des persos de ce portrait : Data y correspond assez hors qu’il est pas méprisant,

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      54. « Après , c’est ça il suffit pas d’être premier de la classe, obsédé.e par les études et un peu en retrait social et parfois méprisant.e envers les gens moins intelligent.es pour être autiste »

        Odo c’est pas du tout ça, ça a pas grand chose à voir, Trowa à part ses sarcasmes c’est pas du tout ça non plus, Seven c’est un peu le style mais elle c’est assez ambivalent côté neurodivergence possible, Koizumi justement c’est un peu l’inverse il est extraverti, sociable, avenant, empathique, tente d’être charismatique et souffre malgré tout que ça foire et d’être inadapté du moins on est plusieurs à l’interpréter ainsi, Forrest Gump tu l’as dit toi même on est pas du tout là dedans, Haruhi on y est presque sauf que le côté HPI fait qu’elle n’en a rien à fiche des études elle est juste douée sans effort et ses vrais intérêts sont ailleurs. Drax c’est pas ça non plus, Kamille a un côté doué et je sais tout mais sur le reste c’est pas vraiment ça non plus,

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      55. Après , c’est ça il suffit pas d’être premier de la classe, obsédé.e par les études et un peu en retrait social et parfois méprisant.e envers les gens moins intelligent.es pour être autiste

        L de Death Note si on est totalement dans cela mais contrairement à Hermione ils rendent clair que Watari lui fait tout sur les trucs où les autistes galèrent et sans il serait paumé. Il a un emploi car il se l’est auto crée et a su l’inventer et y exceller sur la base de son intérét spé (unique et monomaniaque sur les enquêtes en plus donc représente les autistes qui ont qu’un seul intérêt spé pas forcément bankable et n’en dévient jamais pour parler d’autre chose car ils existent et s’en prennent plein la gueule surtout quand leur intérêt spé semble encore moins socialement utile aux gens), il va en bagnole mais c’est car il a un chauffeur (la chance d’être riche par contre ça c’est pas très réaliste) il conduit pas, il est logé par Watari aussi je pense et il est orphelin au départ donc il a plus vraiment de famille. Du coup intégré socialement en vrai bof. Rei si on voit les Eva comme des études y a peut être de ça mais c’est quand même assez différent. Spock y a de ça même si (dans la mesure d’une série des années 60) en vrai il est pas si méprisant avec les humains par rapport aux autres Vulcains en tout cas. Shinji clairement à part pour le retrait social c’est pas ça. Kaworu non plus. La plus proche c’est en effet Hermione mais comme tu disais c’est pas juste ça elle a pas mal de traits.

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      56. Sinon sur pourquoi je pense que Perceval fait autiste il y a en effet tout ce que tu dis plus ce que j’ai dit avant plus son intérêt spé sur les étoiles et l’espace et ses avis qui tranchent souvent avec les idées médiévales comme avec son entourage, et les difficultés sur certaines normes sociales et de communication(suffit de le voir draguer). Plus le passage où il dit qu’il connaissait des gens ils avaient un gamin attardé bah c’était leur préféré et qu’Arthur lui répond plein de sous entendus « je crois que je comprends un peu ça ». Plus qu’il confond les directions à cause d’une logique dans laquelle ça rentre pas « selon si on se met dans un sens ou dans un autre c’est plus du tout pareil la gauche et la droite » y a quand même plein de trucs qui font très neurodivergent.

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      57. Effectivement Amélie Poulain c’est assez commun comme headcannon autistique et je comprends pourquoi mais justement le truc où je m’y reconnais pas c’est la banalité un peu trop forte en général on a quand même des modes de vie et façon d’être qui tranchent vraiment même si c’est pas forcément par des choses de génie ou incroyable en effet mais sinon pour le reste oui ça c’est un headcannon tout à fait legit là c’est juste mon pinaillage purement perso.

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      58. Remarque dans les persos schizotypiques qu’ils proposent sur r schizotypal il y a beaucoup de recoupement avec les persos headcannonés autistes de beaucoup celui qui recoupe le moins que je connaisse que pas mal d’autistes ont du mal à comprendre et pas rejeter et où beaucoup de schizotypiques se retrouvent apparemment c’est Willy Wonka de Charlie et la Chocolaterie d’autant plus avec ses traits paranos ça colle plus avec le spectre schizo selon eux et oui, après perso je fais partie des autistes pour qui c’est un perso que je trouve pas si rude à comprendre cela dit donc me concernant ils marquent peut être un point.

        Sinon les persos mi lisibles comme schizotypiques mi lisibles comme autistes aux intérêts spés cehlous genre cryptozoologie Luna et son père reviennent comme exemple type selon les interprétations donc tu vois la difficulté ce situe aussi dans la perception du « réel » de la personne qui diag pour faire la distinction aussi.

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      59. Oui, pour Luna je suis d’accord.
        Luna est clairement schizotypique , j’y pensais aussi, elle et son père( ca doit être pour ça qu’elle a fini par s’entendre avec Neuville, qui est dyspraxique c’est sûr) , c’est vrai qu’elle rentre dans les critères . Ben c’est là ou entre l’autiste intérêt spé phénomènes paranormaux et schizotypique c’est complexe. Luna l’air de bien vivre le fait d’être bizarre et d’avoir des connaissances paranormales hors normes que personne ne comprend.
        Oui, schizotypique est sur le spectre de la psychose, je connais des exemples. Une personne qui voyait des signes du destin partout dans son environnement et qui est entré en psychose après, donc oui c’est vrai c’est lié.
        Perso schizotypique, je dirai Merlin des contes du Graal et bien sûr la fée Vivianne, Dame du Lac, et même Morgane. C’est là où je sais pas si Merlin est schizotypique ou autiste, la distinction est très floue(mais le Merlin des romans/contes, pas ce qu’on fait les adaptations).
        Dans un sens mais mal fait, des persos comme Gandalf ou Maitre Yoda seraient schizotypiques.
        Le héros noir de La Ligne Verte et l’Oracle de Matrix, bref les magical minority en général.

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      60. Euh là où j’ai vraiment du mal avec cette idée c’est que ces persos viennent clairement d’un univers de croyances druidiques où ça s’explique plus aisément par leur appartenance féerique. C’est lié à ma religion les fées on y croit vraiment en fait même si là c’est des persos littéraires c’est clair que dans notre culture ce sont simplement des persos aux comportements assez typiques des fées (ça aussi ça complique encore le truc). Merlin étant demi fé je rappelle. Et c’est là où c’est délicat aussi dans les persos que tu cites parce que c’est assez clair que l’univers où ils vivent confirment leur statut plus ou moins « magique ».

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      61. Bah justement (et dans mon diag flou ça doit jouer aussi) le point à partir du quel intérét spé sur des trucs plus ou moins « paranormaux » au sens ultra large en mode autiste et psychose avec ces thèmes là se distingue est pas clair non plus et fait partie des zones d’ombres assez arbitraires surtout quand on mêle l’influence de courants populaires comme le new age ou le paganisme dedans.

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      62. Après si tu te retrouves plus dans les expériences des autistes plus que les psychotiques c’est que tu es autiste. Ca peut renvoyer aussi à première vue à une personnalité schizotypique, c’est assez lié à la psychose. Je pense vu ce que tu me dis que les psys peuvent confondre. Haruhi ressemble vraiment à une personnalité schizotypique c’est vraiment intéressant.

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      63. En théorie mais la difficulté pour être sure est que par définition ta mémoire et ta capacité à discerner ce que tu vis si tu es vraiment psychotiques sont très biaisées donc pas évident d’être sur à 100%. Ce dont je suis sure en revanche c’est que clairement sur certains aspects prouvables ils ont eu pour ça des arguments de merde par exemple de croire que c’est du délire mes histoires de douleur intestinales donc du coup l’hosto normal les a appelés pour les engueuler sur ça parce qu’ils avaient les radios le démontrant et m’a promis que si je devais revoir un psy se serait dans leur cadre qqn qui aurait le dossier avec les radios médicales sur elle et donc pourrait pas me refaire ce coup là.

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      64. oui, c’est grave quand même de croire que tes symptômes sont inventés, donc en gros des psys sont incompétents. Heureusement que les médecins de l’hosto pour ton syndrome de Costen les ont appelés. Je crois que ce genre de cas est très fréquent. c’est horrible. Plusieurs fois, les psychiatres passent à côté de choses importantes.

        Du coup pour tes « idées soi disant paranos » il me semble que certaines idées théories sont pas considérées comme des symptômes de troubles psychotiques mais au même titre que les religions (qui est un moment irrationnel de l’être humain mais non psychiatrisé ) donc il peut y avoir un diag abusif même du point vue officiel psychiatrique .

        Bref c’est une branche obscure et nébuleuse.

        Déjà mélanger troubles neurodéveloppemental et troubles psychotiques dans le DSM, est ce que c’est vraiment le même fonctionnement puisque les troubles neurodéveloppementaux c’est du à des connexions neuronales et les troubles psychotiques c’est plus psychologique , enfin bref moi aussi je m’emmêle je dis peut -être n’importe quoi, mais la psychiatrie c’est le fourretout des diversités cognitives que la société pathologise à outrance(je suis d’accord ) pour faire entrer dans une norme sociale(je suis d’accord aussi).

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      65. C’est surtout mon isolement social apparent et le fait que mes potes répondent pas systématiquement au tel et sont pas fans des photos qui leur fait croire que j’existe pas. Plus le fait que je me suis vantée d’avoir un blog suivi sans le leur montrer. Ils ont cru que c’était du délire du coup que j’avais pas d’amis et que j’étais très isolée socialement en vrai un des potes en question est juiveftrans que j’essayais d’appeler sauf qu’il était au taf donc il a pas pu répondre les autres c’était beaucoup des bye comme ça aussi vu qu’ils m’ont fait le coup à une heure où tout les gens qui ont du taf bossent, ça l’a fait marrer d’ailleurs beaucoup quand je lui ait dit une fois que j’ai pu le réobtenir au tel.

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      66. C’était un tel bordel que ça m’a perturbée au point que j’ai demandé à mes parents si mes potes existaient vraiment et qu’ils m’ont montré des photos et tout mais j’avais toujours un doute tellement ça m’avait mis mal donc quand j’ai fini par les rappeler au tel ils m’ont fait « oui…j’existe je suis pas une voix dans ta tel et ton blog existe t’kntes oui j’en suis sure » c’est qu’avoir deux voix indé de la psychiatre et indé entre elles qui a clairement calmé mon doute.
        Mais du coup mes potes étaient un peu en mode « par contre pour arriver à douter autant de ta réalité juste pour ça peut être qu’elle t’as vraiment mis dans ce genre d’épisodes qu’on appelle psychotique » on en sait rien en fait vu qu’on sait pas trop ce que ce mot recouvre en détail.
        Mais ce qui est sur c’est que l’étant ou pas y a clairement des aspects de ma réalité bien réels hormis moi qu’ils ont niés en bloc juste car ils ont pas voulu me croire car j’en avais pas de preuves sur moi c’était usant et très flippant.
        D’autant que les gens qui me parlaient parlant de ça avec moi étaient pas super à l’aise surement en train de douter aussi légèrement dans leur tête en mode à temps on existe c pas une hallu collective tt ça lol.
        Résultat la seule fois où je l’ai vue après j’ai bêtement voulu punir la psy de cette frousse en décrétant après qu’elle ait dit un truc qui m’ait soulée « je vois pas pourquoi je vous écouterais et obéirais alors vu que si je suis follle et j’hallucine des gens qui existe pas peut être vous en faite partie » et après j’ai boudé et répondu « non mais que t’écoutes pas t’es une hallu que j’aime pas de façon donc je me fous de ce que tu me dis » à tout ce qu’elle me racontait ce qui a aps du arranger mon cas pour elle au point qu’elle a failli me fiche en Hp mais a fini par comprendre que j’allais assez bien que ce soit pas la peine à la fin au prétexte que « elle voit qu’il y a un souci quand même ça a plus l’air d’un déni que d’un délire on va la laisser tranquille »…mais lol quoi je sais pas d’où elle a sorti ce truc. Mais du coup je crois pouvoir être à peu près sur qu’on existe et qu’on converse et qu’elle a dit de la merde en fait.

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      67. Donc pet d’autres problèmes peuvent faire penser à ça mais clairement je suis pas aussi à l’ouest qu’elle a bien voulu le dire/penser. Donc soit je suis pas psychotique soit avec des symptomes moins fort qu’elle l’a crue et elle a rien voulu en savoir parce que tout refus de dire amen à tout ce qu’elle dit à partir de là était vu par elle comme un symptome de psychopathologie psychotique allant dans son sens c’était infernal. Parait que c’est très commun hélas.

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      68. Evidemment la vérité est juste que vu le ton antipsychiatrie de bien des articles et les trucs persos balancés par plein de gens ici je voulais juste refuser l’accès de ce site aux psychiatres qui comme elle clairement viendraient pas en paix/alliés ce que sont les rares professionnels psys (jusqu’ici que des psychologues aucun psychiatre à ma connaissance cela dit) qui suvient ce blog.

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      69. Par contre oui schizotypique c’est considéré sur le spectre des troubles psychotiques en général mais ça dépend par qui justement car c’est assez différent d’une psychose conventionnelle. Mais globalement oui c’est compté dedans par les commu autour de ce spectre pk ça se prend à peu près le mm style de validisme à la gueule.
        De plus on dit les gens schizotypique que si avoir ce genre de croyances chelous leur pourrit la vie clairement Haruhi le vit bien donc non. C’est le profil qu’on appelle « schizotypique sain » d’ailleurs concrètement aujourd’hui la thérapie des schizotypiques consiste à en gros tenter de les amener à ce genre de résultat où leurs croyances chelous ne leur pourrissent plus la vie et donc si ils y parviennent et n’ont pas d’autres atypes à partir de là ils sont juste considérés comme des NT excentriques en fait.
        Quand c’est bien fait (l exemple irl précédent montrant hélas que ce n’est pas toujours le cas loin de là) un diag psy doit pas être fait sur la base de la seule étrangeté des croyances d’une personne en fait.

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      70. Cela dit là où ça colle avec la possibilité d’une Haruhi autiste est que tout peut être un intérêt spécifique dans l’autisme et beaucoup d’autistes en ont qui leur sont très singuliers mais certains intérêts spécifiques sont communs à beaucoup de personnes autistes et beaucoup ont de forts intérêts spés pour divers trucs de geek genre SF et fantasy et peuvent être très à fond et paraitre « cinglés » de l’extérieur pour à quel point ils veulent vivre dans ces mondes imaginaires d’un côté et d’un autre côté c’est moins commun mais la religion est un intérêt spé pour certains autistes qui sont religieux. Sans être le plus fréquent c’est une chose qu’on retrouve de façon assez récurrente notamment chez ceux qui sont pieux (je soupçonne que chez les religieux très fervents et casse couilles qui te citent des passages de la bible à chaque fois il te causent le nombre d’autistes non diag en intérêt spé obsessif sur la Bible vu que ces milieux tendent à se méfier des psys doit à être assez important par exemple et si il croit très à fond aisé de confondre avec un schizo en fait…si ça se trouve une part des surdiag de schizo et sous diag d’autistes dans certaines commu noires très pieuses vient peut etre de la méconnaissance commune de cet aspect du moins peut être je me plante mais j’ai cette suspicion, il y a beaucoup cette image de l’autiste geek athée et la plupart de ceux diag en occident correspondent à ça mais clairement pas tous et du coup ceux qui sont pas comme ça sont souvent sous diag ou crus psychotiques à tort si ils sont à fond dans une croyance).
        Ce qui en rajoute une couche c’est que beaucoup d’autistes de ce style ce sentent pas très accueillis avec leur excentricité dans les religions classiques en plus et donc vont plutôt chercher des spiritualités alternatives paganisme par exemple, new age occultisme et tout ce qui va avec notamment les thèmes ufologiques, espers et voyage dans le temps comme Haruhi pour peu qu’ils soient déjà fans de SF avant ça peut leur parler pas mal. D’où un problème rarement mis en avant mais bien réel dans le versant plus sombre que ça peut avoir que les religieux dogmatiques et les sectes surtout en fournissant aux autistes des explications alternatives quand ils ont des difficultés sociales, relationnels et/ou sont acesaro et dégoutés du sexe pour certains en conséquence qui sont plus valorisantes qu’un trouble à leur situation en conséqunece de quoi le nombre d’autistes parmi les gens qui tombent dans le fanatisme idéologique ou les sectes chelous est pas super élevé mais il y a clairement une sureprésentation d’autistes parmi les gens qui finissent dans des sectes bizarres où autres du coup.

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      71. Bien sur du coup un schizotypique et un autiste à intérêt spé occulte au sens très large sont des situations se recoupant avec des symptômes communs fréquents en effet assez logiques en fait là aussi clairement les pros eux mêmes sentent bien que même si différence il y a clairement la limite est assez floue et arbitraire entre les deux. Elle se fait surtout sur le fait que les schizotypiques souffrent de leurs croyances étranges en elles mêmes quand les autistes en intérêt spé dessus ça leur plait de l’être si j’ai bien pigé tout.

        Bien sur la non universalité du fait de trouver culturellement de telles croyances étranges rend le problème plus complexe et c’est là qu’on atteint les limites des catégorisations psy d’autant que déjà que la recherche sur l’autisme a beaucoup de biais et de failles la recherche sur la schizotypie c’est encore bien pire.

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      72. Euh en vrai je te conseille plutôt l’anime c’est la meilleure version le manga est clairement moins bon sur Haruhi. C’est en 28 épisodes plus un film et c’est une belle tuerie (enfin sauf endless 8 à part si on est maso XD). Bah justement un des côtés cool apprécié des autistes dans le personnage de Haruhi est que ceux qui ont un profil plus extraverti/la bougeotte peuvent s’y retrouver, ils existent même si ils sont minoritaires et les personnages fictifs à traits autistiques les représentant sont plutôt rares je crois même que c’est un des seuls exemples donc beaucoup l’apprécient aussi pour ça du coup. Sérieux des autistes un peu comme ça et pas repérés ou acceptés à cause des clichés, de l’invisibilisation et de la bizarrerie et même des qui se forcent jusqu’à l’oublier eux mêmes de faire semblant d’être introvertis contre leurs besoins car les atypies extravertis et bavards délurés dérangent beaucoup les normes beaucoup m’ont témoigné qu’ils existent et que cet effacement pour eux c’est une douleur (vaut pour les neurodivergents non autistes proches de ce profil d’ailleurs) y a clairement une grosse violence là dessus à laquelle c’est simple de participer par ignorance au début (je ne l’ai appris qu’après avoir fait cet erreur la première fois malheureusement d’ailleurs en m’énervant croyant que c’était nawak de se dire autiste quand on est extraverti quand j’y connaissais rien et surévaluait ma compétence à ce sujet bien avant l’époque d’écrire ce blog ou de me soupçonner autiste moi meme les gens nt ou se croyant tels qui pensent autiste+extraversion = impossible sont nombreux et assez féroces à vouloir préserver cette idée mais c’est faux en fait, je pense qu’il est même possible que des autistes introvertis soient excluants des autistes extravertis par ignorance faisant cette même erreur vu la prégnance de cette idée reçue fausse).

        Pour la pudeur c’est variable mais si on t’as pas appris cette norme sociale ou tu l’as pas intégrée oui c’est que cela peut donner.

        Pour le côté globe trotter c’est sur ça demande certaines accomodations spécifiques sur les routines et les stéréotypies mais si un autiste est assez motivé pour voyager et en trouve un moyen accessible c’est pas forcément un obstacle à ce qu’il le fasse non.

        Euh tout le monde fait pas cette guerre mais ça existe pour diverses raisons historiques liées à comment les divers mouvements d’entraides sur ces questions ce sont fondés et les querelles entre diverses visions notamment entre les milieux plus antipsy refusant une explication biologique et les milieux usant de l’idée de neuroatypie en fondant leur discours sur cette notion d’être une minorité neurologique justement donc oui les entraides existent à la marge mais avec tout ce passif oui c’est pas évident, surtout vu le nombre d’autistes qui disent encore des trucs genre « ouf je suis pas fou juste autiste » qui stigma pas mal les psychotiques derrière. Mais comme je disais dur de détailler en un seul comm car c’est le résultat d’une histoire des luttes assez complexe. Problème : grace à ces gamineries on reste avec une situation des autistes qui a 50 ans de retard en France et pour les psychotiques bien dix ans de retard en plus encore soit 60. Génial. Pas évident à rattraper du coup. Les ponts se refont lentement mais surement mais forcément avec tout ça c’est pas évident.

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      73. Tiens j’ai retrouvé ce témoignage sur cette autiste sociale mais avec des difficultés , j’aime beaucoup ce portrait. Est ce que tu t’y reconnais? Je m’y reconnais bien:
        http://letemplebleu.over-blog.com/2019/03/autiste-sociable.html

        Pour la pudeur c’est une vraie cata, je continue les bêtises même si je fais attention

        Merci pour ces représentations de l’autisme ca ouvre mon esprit. Ben du coup , c’est peut etre pour ça qu’on me code pas comme autiste mais plutôt sociopathe. J’ai pu être très dans mon coin à lire des bouquins mais je vais vers les autres naturellement. J’ai été très ouverte sexuellement. Si tu veux la plupart des gens disent que je suis dans monde les premiers temps, et dès que je suis franche comme Lucy(c’est vraiment moi dans mes propos, je pense, où ce qu’on m’a reproché) ben là ils disent que je suis sociopathe. Voilà.

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      74. Euh moi je suis plutôt introvertie et j’ai du mal à la comprendre mais oui elle m’a ouvert les yeux sur l’existence d’autistes comme elle son témoignage est donc très important. Cependant oui comme Haruhi j’ai un côté très enthousiaste qui m’a longtemps mis sous le radar du diag pk les psys sont tellement habitués de voir des autistes au fond du trou que quand tu es heureux et « jeune et dynamique » comme dirait l’autre ils te voient pas en fait du coup ce portrait là m’enthousiasmait aussi pas mal. Il a fallu que j’attende d’avoir une maladie chronique intestinale me fassant souffrir le martyr pour que ils se questionnent là dessus en me voyant assez trauma et en souffrance pour s’interroger (ce qui est en partie du à des maltraitances médicales sur un plan de médecine physique plutot là d’ailleurs mais bref).

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      75. Et aussi que comme beaucoup de femmes autistes sont aro/ace et sans l’être beaucoup sont très réservées et à idéaliser l’amour par inexpérience sur un ton très romantique l’effacement et le sous diag des femmes autistes qui expérimentent beaucoup voir sont hypersexuelles d’autant plus TDS c’est commun alors que pourtant TDS c’est clairement un boulot où les femmes autistes diag sont sureprésentées mais les psys pros spé autistes étant souvent d’un milieu très féminisme antisexe on a beau leur hurler ils veulent pas l’entendre.

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      76. Oui Shinji est un peu le mec à tout faire côté atypie et oui il a une personnalité évitante ça c’est sur mais énormément d’autistes se retrouvent en lui et l’auteur qui en a plus ou moins fait son autobiographie fictive explique qu’on lui a suggéré qu’il était peut être sur le spectre autistique lui même ce qui explique les nombreux traits autistiques de ses personnages pas conçus pour l’être de base mais venant en fait de ce qu’il a mis de lui même dedans dans lesquels plein d’autistes du coup se reconnaissent.

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    1. C’est pas inintéressant mais ça donne quand mm une image un peu faussée du handicap en question parce qu’ils interview quelqu’un qui visiblement à une forme de dyspraxie clairement plus légère que la plupart des dyspraxiques pour qui c’est nettement plus handicapant. Les dyspraxiques légers comme lui existent mais c’est quand même pas tellement la norme parmi les dyspraxiques de pouvoir faire autant de trucs que lui il peut donc le côté « quand on veut on peut » du truc m’a un peu soulée après c’est un témoignage intéressant mais si ils avaient voulu être réalistes il aurait fallu interviewé un dyspraxique plus ordinaire et un sévèrement atteint aussi pour avoir une image plus réaliste du truc j’ai trouvé mais sinon à part ça c’était ok, acceptable comme explication de la dyspraxie à mon avis mais j’ai trouvé celle de c’est pas sorcier ici mieux faites dans le style médiatique car faite avec des enfants dys plus ordinaires :https://www.youtube.com/watch?v=7jaeNhjz2rQ . C’est ce que j’envoie aux gens si ils veulent des détails pour expliquer en général.

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      1. Alors ça y est j’ai vu cette émission leur test pour « se mettre à la place d’un dyspraxique » marche pas pour tous apparemment car moi je l’ai trouvée très facile à mémoriser la suite de chiffre même en disant blablabla en même temps comme ils demandent c’était easy finger in the nose pour moi faut dire c’est le genre de truc où j’ai toujours eut d’excellent score très simplement. Et en dehors d’avoir du mal à bien écrire et retenir une balle j’ai toujours su faire les trucs qu’ils montrent au début ça parait limite plus dyslexie ce qu’ils montre ou alors c’est pas des enfants avec la même dyspraxie que moi. Parce que savoir faire tout ça m’empêche pas de m’être fait virée du cours de danse pour ma dyspraxie petite. Au moins l’interview du gars il faisait l’effort de préciser la variété des formes que la dyspraxie prend d’un individu à l’autre là pas trop donc tu peux regarder et te reconnaitre en l’étant pas ou pas te reconnaitre en l’étant donc pour la pédagogie c’est pas top XD.
        Bon j’avoue le calcul par contre mm en chantant pas c mort mais ça c’est pas ma dyspraxie c’est mon dégout des math juste.
        Aussi les gens dans les coms ont raison de dire que ce genre d’école spé dys est un privilège et de bourgeois et de dire que tjrs oublier les dyspraxiques adultes et dire qu’il y a rien à faire pour nous c’est chiant en plus d’être heureusement faux.
        Après Caroline Huron est une chercheuse en dyspraxie fiable donc je suppose c’est les journalistes qui ont fait des raccourcis faciles.
        Par contre oui en général expliquer aux gens valides autour que les outils d’accessibilités pour dys c’est comme les lunettes pour les myopes c’est utile pour leur faire comprendre et accepter leur nécessité.

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      2. Heureusement reste les otakus pour trouver sexy les filles maladroites et rêver de vivre ça au point d’avoir inventer un type de personnages à fantasmer sur le modèle des filles dyspraxiques (sérieux dojikko ça veut dire fille dyspraxique kawaii en japonais hein on est d’accord?) XD :
        https://www.quotev.com/quiz/4529078/What-Anime-Girl-Stereotype-are-you/16
        La vérité en fait faut émigrer au Japon et se faire embaucher dans un maid café pour renverser les plats sur les clients en le faisant vraiment pas exprès en costumes de soubrette et à nous la gloire, la célébrité et la thune on sera les reines du sex appeal.

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      3. Je vais faire du woofing au Japon, mais apperemment le Japon est très autostico compatible, je crois , donc la connexion avec ton copain s’explique 🙂 Le japon pays parfait pour dyspraxiques/autistes.

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      4. Euh en vrai c’est pas le paradis des autistes non plus hein il y a clairement pas que des trucs funs avec les handicapés au Japon : https://www.youtube.com/watch?v=nuEb0YbotWk.
        Comme il dit la plupart des otakus au Japon ne sont pas des hikikomori c’est un extrême certains disent que c’est 1% des otakus japonais qui sont hikikomori mais j’ai pas trouvé de stat super fiable en vrai sur la part mais c’est clair que c’en est une minorité, par contre les hikikomoris pour 40% soit un peu moins de la moitié choisissent ce mode de vie comme résistance passive à la pression du travail et ne sont pas nécéssairement des gens avec des prbls psy ou cognitifs mais l’autre moitié (60%) si, le plus commun n’étant en ce cas cela dit pas l’autisme mais le repli après un trauma du harcèlement scolaire ou professionnel. 10% cela dit sont autistes parmi les hikkikomoris japonais. Pour les autres problèmes même prévalence que dans le reste de la société à part sur le spectre psychotique où la prévalence est controversée certaines études disent qu’il y en a plus chez les hikikomoris d’autres que non donc on sait pas. Cela dit tout les autistes ne sont pas hikikomori au Japon mais clairement la connaissance du phénomène et du besoin du marché otaku japonais de faire cracher leur thune aux autistes hikikomori a crée un effet d’escalade positif aboutissant à une culture otaku au japon plutôt autiste compatible cela dit elle reste marginale et tout les autistes japonais ne sont pas otakus.
        Plus précisément sur l’autisme au quotidien au Japon il y a ce témoignage :https://www.youtube.com/watch?v=lwNA7LT0hOY, par contre j’ai vu le truc de Shovanec et oui une réserve est appréciée au Japon mais être autiste et réservé c’est pas pareil idem être autiste et timide c’est différent et la timidité est peut être moins mal vue au Japon mais c’est différent et surtout le respect des conventions de politesse des Japonais n’a rien d’un TOC c’est culturel et tout les autistes n’ont pas de tocs…oui clairement dans sa vidéo que j’avais jusque là pas vu il dit n’importe quoi et on sent le gros fantasme d’homme blanc sur la Japonaise imaginée comme douce, soumise et timide « par nature » alors que…lol. Y en a tellement qui sont pas du tout comme ça. Bref je pense que si autisme et culture japonaise ça peut bien aller ensemble et expliquer partiellement ce type de mariage c’est quand même très caricaturé le pourquoi du comment quand il l’explique déjà que là je le schématiste pas mal.
        Alors oui concernant précisément l’autisme c’est mieux qu’ailleurs c’est pour ça en partie que beaucoup d’autistes le sentent et deviennent otaku mais suffit de voir comment les otakus à traits autistiques sont considérés mm si clairement on voit que ce Japonais NT est infiniment plus tolérant des types avec des waifus (parmi lesquels le pourcentage d’autistes est non négligeable, pas tous ni la majorité mais 34% des interrogés qui ont une waifu sont autistes c’est pas rien) que le psy moyen supposé autistic friendly ici car pour le coup des mecs qui ont finit en HP et sous des tonnes de neuroleptiques pour avoir une waifu sur les forums d’animés où je discute j’en ai trouvé pas mal, bon tu vas me dire ils sont japonais ils sont plus familiers de ça mais cette ouverture fait plaisir :

        Bref c’est probablement mieux que partout ailleurs pour les neurodivergents mais pas de tellement loin c’est loin d’être parfait de ttes les façons pour nous c’est un peu pourri partout et aussi les autistes étrangers au Japon peuvent avoir un sentiment de free pass parce que leurs erreurs sont mises sur le compte d’être gaijin que n’auraient pas des autistes nés là. Cela dit au contraire je vois beaucoup de gens s’offenser et se dire que c’est mieux en France alors que pas franchement. Beaucoup d’aspects sont pareils. Bref c’est de toute les façons contestable de comparer les pays là dessus de base. C’est compliqué de manière différente selon les pays on va rester sur ça c’est mieux je crois.

        Quand à mon homme j’ai dit qu’il était asiatique j’ai jamais précisé sa nationalité il veut pas donc tu sauras pas.

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      5. Ta vidéo sur la différence entre les otakus français et les otakus japonais m’a fait rire.
        Toujours cette idée clichés un peu que parce qu’un pays a une spécialité , tous les habitants partagent cette spécialité, comme tous les Noirs aiment le riz des trucs comme ça. C’est hyperfrançais , moi aussi j’ai ce genre de réflexe débile.
        oups par contre le taff c’est hyper dur la bas, il a été traité de « merde » et tout, c’est pas facile. Ben ici c’est pareil mais j’ai l’impression que la harcèlement moral , n’est pas trop sanctionné là bas.

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      6. Après je pense que les gens aiment bien leurs stéréotypes. Je suis pas sure que ce soit que en France mais oui ce genre de trucs cons c’est commun en France. Cela fait genre plus de 20 ans que j’explique à ma mère que les sushis c’est japonais pas chinois et qu’elle m’engueule de la « ‘corriger pour rien » parce qu’elle s’en fout. Bref.
        Euh oui clairement la gauche a été salement détruite au Japon dans les années 1980 donc le droit des travailleurs est assez limité. Plus le fait que le Japon et le harcèlement au travail voir le viol des filles lol que c’est reconnu :
        https://www.youtube.com/watch?v=DBGp3X7BEfQ. Donc oui pas facile le boulot là bas bon c’est pas comme si on en avait trouvé du facile ici non plus cela dit.

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      7. Oui, je me souviens d’une série sur Arte, https://www.radiofrance.fr/franceinter/critique-la-maison-de-la-rue-en-pente-une-serie-japonaise-pour-un-theme-universel-la-maternite-2114673 mais elle n’est plus en ligne. Malheureusement , elle montrait bien l’aliénation des femmes lorsqu’elles essaient d’avoir une vie professionnelle épanouie , et le fait qu’on les ramène toujours à la maternité. Vraiment intéressant.

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      8. Oui même si ils avaient fait une série d’interview de femmes japonaises sur le féminisme une fois et si la majorité trouvaient en effet surtout sur ce genre de chose leur société trop patriarcale car clairement elle l’est en particulier du fait qu’elle repose vraiment sur le schéma maman au foyer papa au bureau, un bon tiers au contraire se sentaient plus favorisées en temps que femme du fait de certains avantages donc apparemment c’est quand même une situation plus complexe que ce que les médias occidentaux en montrent au sens ou oui c’est patriarcal comme société, oui y a clairement des améliorations nécessaires sur le statut des femmes, est ce toujours pire qu’ici ça dépend sur quoi en fait.

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      9. D’ailleurs un gars noir parti vivre et bosser au Japon disait que si il devait voir un point négatif de stéréotype fréquent par rapport à sa couleur de peau là bas c’est qu’il avait beau être français et parler japonais les japonais lui parlaient tout le temps en anglais même quand il les corrigeait parce que pour beaucoup d’entre eux ils avaient du mal à concevoir qu’un noir puisse ne pas venir des Etats Unis à cause de ce que tout ce qu’ils voyaient ou presque à la télé avec des noirs en venait.

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      10. ok. Ma mère est allée au Japon, Elle avait bien aimé. Mais je pensais pas qu’au Japon il y ait ce stigmate Noir US c’est assez original ca se voit qu’ils n’ont pas un passé avec l’Afrique. Après je crois qu’il y a eu beaucoup de GI Noirs durant la seconde guerre mondiale 🙂 au Japon,

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      11. En général quand tu voyages tu as la carte sacrée gaijin les gens seront très aimable sauf si tu fais vraiment de la merde donc en général personne vit vraiment de racisme lors d’un simple voyage au Japon de par l’hospitalité. Par contre si tu t’y installes pour y bosser ou y est né de base ça risque un peu plus.
        J’ai eut en effet des retours plutôt positifs de la plupart des gens noirs au Japon, c’est clairement moins raciste qu’ici après à Tokyo ils ont l’habitude relative des étrangers noirs ou pas apparemment mais des que tu t’aventures dans les campagnes tu risques d’attirer l’étonnement car pour beaucoup tu seras la première personne noire qu’ils voient en vrai de leur vie dans les coins les plus reculés te voir leur apprendra même que ça existe donc ça peut faire des réactions de surprise qui peuvent être prises à tort pour du racisme mais qui n’en sont pas vraiment en vrai.
        Après des japonais racistes il y en a ça existe mais c’est comme partout quoi. Des gens le sont d’autres pas. Du moins c’est les retour que j’en ai globalement c’est moins pire qu’ici mais il y a quand même des problèmes surtout pour les métisses noirs japonais qui ont du mal à être accepté face à la majorité dans le pays où iels sont nés.

        Après un touriste noir sera accepté surtout si il reste pas et peut très bien ne rien en percevoir. Et surtout le racisme local n’a pas du tout les noirs pour cible première mais surtout les chinois et en moindre mesure les coréens et là c’est quand même chaud entre le révisionnisme du gouvernement et l’extrême droite locale qui défile tranquille en camion en chantant des slogans en mode dehors les étrangers en visant particulièrement chinois et coréens et la plupart des gens autour réagissent pas vraiment car y a pas énormément de culture du militantisme en général du militantisme antiraciste moins encore ça existe y a même de gros antifa comme chez nous voir en plus extrême encore mais ils sont clairement assez marginaux, après le racisme anti coréen c’est surtout les vieux au Japon avec le soft power de la hallyu les jeunes sont plus ouverts sur la Corée en général mais leur ignorance de l’histoire compliquée de leur pays avec la Corée semble assez grande parce que les manuels scolaires en parlent pas. Cela dit j’ai quand même correspondu avec une japonaise bien raciste une fois tout allait bien jusqu’à ce qu’elle me parle de son projet de voyage en France et me sorte : « Mais dit c’est pas vrai hein ce qu’on dit sur la France? On raconte certaines choses des amies à moi disent ça mais je n’y crois pas c’est pour me faire peur » Moi : Bah euh ça dépend quoi par exemple?, « Je suis sure que c’est faux mais elles disent que les rues en banlieue parisienne là où je vais à Saint Denis sont salle et que c’est plein de noirs et d’arabes je ne les aiment pas ils sont moches, mais les français sont tous beaux et blancs hein? »…Moi : …déconnexion, ok je reparle plus à cette connasse. Enfin honnêtement elle avait plus l’air conne et pas très ouverte au monde que vraiment méchante mais je savais vraiment pas comment réagir là.

        Après à l’inverse y a des japonais qui sont fascinés par tout ce qui vient des noirs et essayent de vivre comme des noirs les b stylers.
        A pas confondre avec les ganguro qui foncent leurs peaux notamment. Même si parfois ça se mêle.

        Oui je sais à quoi les ganguro peuvent ressembler mais en fait c’est pas vraiment raciste ils expliquent là :
        https://www.youtube.com/watch?v=h-ydqMWBWrw et là

        Après même les Japonais qui veulent absolument être noirs et s’approprier la culture hip hop etc…font débat apparemment sur si ils sont racistes ou pas car c’est plus souvent sur le mode fascination qu’avec un aspect haineux mais ça en met beaucoup mal à l’aise parmi les noirs qui ont été au Japon même si d’autres aimaient bien et trouvaient ça cool moi je me sens juste pas assez concernée pour savoir quoi en dire.

        Y a cet article aussi qui va vachement en détail :
        https://www.beenaroundtheglobe.com/fr/etre-noir-au-japon/

        Et y a aussi des festivals assez animés pour les enthousiastes des cultures africaines au Japon même si souvent les savoirs des Japonais sur l’Afrique sont assez limités et ils en ont une vision très mystique et en gros Roi Lion quoi mais pas dans ce genre de festivals qui attirent des japonais vraiment respectueux et connaisseurs fascinés des cultures africaines apparemment :https://www.youtube.com/watch?v=vH2SPWnIic8

        Bref y a de tout ça dépend sur qui tu tombes. Cela dit je trouve assez paradoxal que l’on parle de Chine, du Japon, de la Corée ou n’importe quel pays d’Asie le cliché raciste le plus commun des français c’est « en Asie ils sont racistes des étrangers »…alors que WTF genre on l’est pas ici.

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      12. Ouki, c’est comme ma mère a raconté qui avait vraiment apprécié son voyage au Japon. Elle y était restée 3 semaines je crois.
        Oui j’imagine pas les japonais plus racistes que d’autres, hum en France par exemple mais c’est comme d’habitude, les français sur à peu près tous les sujets aiment dire qu’ils sont moins pires que les autres alors que c’est complètement faux.
        J’avais entendu parler de ces japonais.es fans de hip hop au point de vouloir devenir noir.es, Ca contredit encore les médias français et occidentaux qui disent qu’au Japon, c’est la peau claire qui prévaut et que tout le monde veut s’éclaircir (même si c’est parfois le cas je ne le nie pas). J’ai même vu une japonaise qui faisait tout pour avoir les cheveux crêpus!
        merci pour ton article « noir au japon » ca confirme ce que tu disais. J’imagine un.e Noir.e dyspraxique nul.le en sport ou en danse, pas fan de hip hop ielles vont êtres décu.es mais ces clichés sont partout y compris en France. En fait, d’ailleurs ielles reproduisent juste des clichés crées par les Occidentaux.
        Sinon pour travailler dans un maid café, nous blanche et noire ca risque d’être un compromis! Dommage , on a les compétences pour pourtant!
        Pour la fascination,je ne pense pas que ce soit du racisme mais ca peut paraître déplacé au bout d’un momet après ca dépend si tu réduis les Noir.es aux artistes qui te plaisent ou dans l’att qui te plaît c’est pas vraiment du racisme mais le problème est que ca rentre dans des clichés., et là c’est le cliché qui est raciste pas la personne.

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      13. Bah disons qu’avoir la peau blanche est un critère de beauté normatif au Japon de longue date et en pas mal de pays d’Asie mais ça a plus une origine de distinction de classe en vrai c’était la couleur des gens qui bossaient pas dehors dans les champs à la base mais que ce critère de beauté existe empêche pas des contre cultures internes au pays comme celle ci de s’y opposer justement.

        Il y a effectivement beaucoup de japonaises qui usent de produits pour s’éclaircir la peau mais c’est pas non plus une généralité loin de là la plupart porte juste leur teint de base en fait comme ici mais beaucoup sont surpris car on a une image pété des japonais les imaginant beaucoup plus « jaunes » alors que non clairement beaucoup sont plus ou moins clairs relativement à ce qui est l’image que les gens ont dans la tête. Idem coréens, chinois etc…, après cela dit y a un effet de loupe sur les plus clairs qu’on voit plus dans les médias notamment drama, clip etc…du fait des critères de beauté qui est un peu trompeur et montre souvent aussi plus mis en avant les particulièrement pâles parce que c’est effectivement un critère de beauté normatif donc tout ce qui est acteur, chanteur, mannequin bref célébrité a plutôt tendance à y rentrer surtout au Japon et d’autant plus en Corée du Sud (les Chinois semblent quand même plus portés sur un look naturel à ce que j’ai pu en voir mm si chez les riches chez eux la chirurgie esthétique a aussi un succès fort)…mais même là pas toujours.

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      14. Sinon oui ils absorbent juste les clichés sur les noirs qu’ils voit dans les médias d’origine occidentale car c’est simplement leur plus forte exposition aux noirs d’où le fort cliché noir = us vu qu’ils les voit surtout dans les séries et films venu de chez les ricains.

        Après les maid café sont plutôt très ouverts aux étrangères parce que ça vend du fantasme donc au contraire les profils gaijin peuvent les intéresser, après justement faut pas se leurrer on risque d’être vendues pour jouer les stéréotypes ambulant que les gens attendent. Plus faut faire gaffe de pas se faire vite embarquer dans des trucs de TDS qui parfois sont pas toujours volontaire et peuvent un peu craindre avec lesquels on glisse aisément dans un maid café japonais mais franchement c’est tellement la merde ici que je sais pas si ça me dérangerait. Le plus gros souci c’est qu’on est assez vieille et qu’en plus je suis mariée donc je les intéresserais plus je disais ça pour blaguer hein : https://www.youtube.com/watch?v=FQCxBoBH-No.
        Zoey est assez comment dire pro maison close quoi on sent qu’elle a pas côtoyé de TDS anar. Elle parle de pédoprostitution là quand même donc je la rejoins assez. Après il y avait un maid café au Japan Expo ou du moins y en a eu un à un moment qui était beaucoup plus ambiancé cosplay ça aurait pu être sympa d’y bosser et puis certains maids cafés sont cleans là dessus au Japon aussi mais c’est clair faut sélectionner pour savoir où tu atterit avant de te retrouver de participer à un réseau pédocriminel. J’ai pas encore entendu d’expérience de noire employée dans un maid café clean au Japon mais de blanche déjà oui certaines sont heureuses de travailler comme ça. Si t’es française et blanche ils vont un peu te prendre pour incarner leur fantasme de la France qui risque d’être assez éloignée de ta réalité mais bon c’est comme bosser déguisée si j’étais pas mariée un maid café japonais clean comme option de carrière ça m’aurait pas dérangé. Après j’ai vu des noires êtres employées dans des maids cafés de conventions animes en amérique par contre. Même au Japon je pense pas que c’est un truc qui les repousse juste ça doit pas être commun.

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      15. Oui, j’ai regardé la vidéo sur la jeune fille bipolaire. Après j’ai pas compris pas si la bipolarité est un mauvais diag car je sais qu’il y a beaucoup de mauvais diag et de confusion où si elle a clairement les deux ce qui arrive assez souvent.

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      16. Intéressant. Après je viens de voir un article critique de mad in america à propos de la complicité de la psychiatrie dans les économies capitalistes libérales totalitaires qui leur reprochait de médicaliser avec le TDAH les gens « pas productif » au lieu d’adapter les entreprises à la diversité des possibilités des gens et je me dit…oui c’est pas faux. Ce genre d’interview est un peu trompeuse d’ailleurs sur cet aspect parce que le vécu des japonais qui connaissent le nom de ces neurodivergences ont fait de la psycho/vu un psychiatre etc…parmi les neurodivergents du Japon c’est clairement la minorité. La plupart rentrent pas vraiment dans le cadre de ces discours mais eux ils te les interieweront pas.

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      17. Oui, c’est sûr on en a déjà parlé. La ritaline est une arnaque , on le sait, qui en plus je crois ne « soigne  » pas correctement d’après ce que j’ai compris, ne pas fait pas disparaître tous les symptômes donc en gros ne sert à rien à part normer et contrôler mais bon il faut faire entrer dans le rang capitaliste. C’est honteux mais les arnaques psychiatriques sont légion. J’espère qu’il y a des groupes de de sorcières ou sorciers pour que les capacités de cette neurodivergence soit mise en lumière, j’avous je m’y connais pas assez, je ne connais pas les pouvoirs que peuvent cacher un TDA/H contrairement à la schizophrénie.

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      18. Techniquement je connais une pote qui a un TDAH et est dans les trucs de sorcelleries qui l’expliquent comme un don empoisonné des fées pour elle..elle disait « petite une fée est venue me voir et m’a demandée si elle pouvait avoir mon attention, j’ai répondu oui et depuis j’ai un TDAH ».
        Après j’ai un pote qui a un TDAH qui est ultra rationaliste écoute tout ce que les psys lui disent et a du essayé tout les médocs psys existants sans succès mais qui veut tjrs pas comprendre qu’il faut qu’il cherche ailleurs sa solution parce qu’il est zététicien et buté c’est chiant des fois XD.

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      19. Je pense que la magie est vraiment là où peut s’épanouir un.e dyspraxique héhé on va pas faire guerrier/re c’est trop difficile. La magie permet vraiment d’explorer notre créativité , hey, on doit surdévelopper des stratégies compensatoires supérieures qui font qui font que je pense on apporte quelque chose d’important en magie, une imagination plus riche.

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      20. Sincèrement mon plus gros problème à bastonner c’est ne pas maitriser ma force et donc blesser qui je veux pas et mal viser les ennemis mais tt les gens qui m’ont affrontée un jour où j’étais vraiment en colère m’ont trouvée redoutable comme adversaire mm si avec zéro technique car au niveau de la force brute j’en ai beaucoup en fait. Même si côté finesse tacticque je suis un peu comme Crom dans Naheulbeuk les muscles en moins ambiance « stratégie, diplomatie Crom n’a jamais rien compris c’est la baston et voilà ». Faut dire beaucoup de tactique et stratégies de combat incorpore un élément de repérage dans l’espace où la je ressemble plus à Perceval en mode « gauche droite c’est n’importe quoi pour se repérer ce truc selon où on est y a tout qui change » Après je sais que la plupart des dys me ressemblent pas sur ce point d’oser user de force physique leur confiance en leur corps et leur capacité d’affronter les autres sont trop réduites pour ça malheureusement. Après j’ai tenté des cours d’art martiaux mais ça m’a niqué le dos donc j’ai pas pu continuer et des cours d’auto défense féministe pas en mode je te réponds des trucs assurés mais vraiment en mode si un violeur te fais chier voilà quelles positions de kung fu utiliser pour lui niquer sa mère clairement c’était pas adapté aux dyspraxiques comme enseignement. Et les cours de compétences sociales des psys c’était juste ridicule style dit lui non très fort en le regardant dans ses yeux jusqu’à ce qu’il les baisse et il va partir mais sérieux quel type qui veut te violer fait ça en vrai aucun la plupart ils passent en force par tout les moyens à leur disposition hein. Ce genre de stratégie les fera mm marrer mais dans ce genre de groupe si tu dis la vérité aux autres c’est toi qui te fait exclure pour les « démoraliser » en étant juste réaliste ça m’avait gonflé ça aussi par exemple ttes les filles de la salle étaient persuadées qu’un coup de pied dans la bite comme dans les dessins animés ça fonctionnait alors que lol en fait c’est expliqué très en détail là mm si clairement plus axé féministe valide son texte m’a vraiment rendu plus puissante à le lire face à pas mal de fausses évidences et quand les psys niait les trucs appris dedans par l’expérience de cette nana qu’est quand même antifa et qui a fighté des fascistes à la main plus d’une fois dont des qui voulaient la violer et qui fait des cours d’art martiaux comme sa profession ça m’a carrément soulée de mépris et d’arrogance surtout de la part de psys qui clairement gagneraient même pas un combat de bras de fer contre moi si on s’y mettait vraiment. Mais le pire c’est que face à eux comme face à beaucoup de gens qui victimisent les femmes vu leur position sociale supérieure t’es obligée de les laisser croire que t’es qu’une petite chose fragile qui bluffe alors que tu pourrais vraiment les éclater quand tu veux mais tu sais très bien que tu vas finir en taule ou à l hp si t’essaies car dès que tu les auras facile maitrisés ils appelleront les keufs et les tirs de flashballs là clairement pour moi c’est plus dur à esquiver. Mais non je refuse d’être mise en arrière et interdite de combat physique juste parce que je suis une femme et dys y a un moment ça suffit.
        Tiens c’est pas très dys accessible mais c’est intéressant son truc :https://www.editions-zones.fr/lyber?non-cest-non.
        Mais en vrai souvent les femmes sont coincées dans des stratégies d’impuissance acquise car elles savent très bien qu’apprendre à se défendre les fera plus punies encore que se laisser violer car leur droit de bastonner est un peu la transgression ultime des normes sociales pour elles en occident je crois que c’est surtout ça le problème en fait.

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      21. yeah ca me rappelle Floki, si tu mates la série Vikings Floki est vraiment dyspraxique et tient son épée n’importe comment mais j’ai l’impression que c’est un avantage car ca lui permet d’être imprévisible. Il sait pas nager non plus. : https://www.youtube.com/watch?v=w1n_eOxFcMw&ab_channel=DarkLycan89

        Sinon en arts martiaux j’ai regardé pour ceux dyspraxiques : il y a le judo apparemment qui fonctionne bien : https://www.ladepeche.fr/article/2019/01/01/2933307-judo-et-dyspraxie-font-bon-menage.html sinon, moi j’étais très bonne à la lutte , j’étais première de ma classe et j’ai eu une bonne note(15) je battais tous les valides, je suis con j’aurais du m’inscrire à un club, je pense la lutte est un bon sport pour dyspraxique sinon peut-être le karaté , je pense est bon, le kung fu aussi (après ca dépend des hypersensibilités proprioceptives ) en général les arts martiaux c’est bon.
        Sinon j’ai appris à me défendre aussi, je suis pas trop nulle je suis pas trop fragile ahahahaha mais je sais pas comment me battre.

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      22. Le judo j’étais nulle pourtant, la lutte c’est un des sports ou je m’en tirais le moins mal mais j’étais en dessous de la moyenne mais pile en dessous donc je pense avec un prof formé à la dyspraxie ça aurait pu le faire mais c’est ça qui est dur à trouver. J’avais 9/20 je pense mais c’est tellement mieux que mes notes en la plupart des sports.

        En vrai ça dépend de tes atteintes plus que si t’es dyspraxique car elles sont assez individuelles c’est aussi ça qui est chiant pour trouver les sports adaptés.

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      23. Perso c’est justement en natation que je suis meilleure que les valides j’ai même gagné des compétitions même si d’un niveau assez basique mais pour se battre ça sert à rien à part pour noyer le mec en douce mais c’est pas possible partout et si je me fais griller j’aurais des soucis avec la justice. J’étais pas trop pourri pour la boxe cela dit mais j’osais pas se prendre les uppercut et tout non merci la lutte oui ça me semblerait adapté mais pas trouvé de prof ayant la patience de m’apprendre vraiment.

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      24. en judo j’étais nulle aussi. Oui, c’est sûr comme c’est on est différent c’est difficile de savoir ce qui est bien pour chacun.e. La lutte je pense avec un bon prof ca vaut le coup. Je sais pas pour le taekwendo ou le karaté/kung fu. Boxe j’ai pas essayé, je le ferai. Mais dès qu’on a trouvé je pense qu’on peut rétamer les valides.

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      25. ah je sais pas, j’ai essayé de trouver ça mais des profs formés handicaps/dyspraxie pas trouvés. : https://www.dys-positif.fr/quelle-activite-sportive-en-cas-de-troubles-praxiques/

        Sinon il y a ce témoignage , mais je crois qu’elle fait du parakaraté. Après le parakaraté c’est interessant, les sports para en général c »est bon : https://www.lapresse.ca/sports/sports-de-combat/2022-08-20/parakarate/valerie-desroches-au-fil-des-obstacles.php

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      26. C’est sur que des dys et autres neurodivergents dans les milieux magiques il y en a à la pelle. La magie à mon avis va bien au delà d’une stratégie compensatoire cela dit. C’est un truc beaucoup plus important, profond, complexe et aussi galère à définir qui concerne tout le monde au de là même des êtres humains pour moi. Je me demande des fois si ce n’est pas cette fameuse énergie universelle que les chinois appellent le qi même si ce peut être autre chose. Elle concerne toutes les vies et mm tout ce qui existe pour moi pas que les neurodivergents. Oui j’ai de vraies croyances donc je t’admets les groupes qui font de la magie en mode purement militant un peu Halloween histoire d’avoir l’air stylé en manif mais y croient pas du tout en vrai et font juste ça pour le décor reculant dès que tu leur parle de réels aspects magiques sont de plus en plus fréquents dans le féminisme surtout et j’admets que mm si c’est leur droit moi ça me gave un peu.

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      27. Compenser c’est une expression validiste, on est plein dans l’antivalidisme à avoir trouvé émancipant de ne plus l’utiliser car elle nous compare à une norme valide de façon gratuitement infériorisante donc ne nous fait pas vraiment de bien et n’a aucun réel avantage de l’avis de la plupart d’entre nous à être employée en fait donc pour ma part je compense rien du tout je laisse ça au mec qui ont une petite bite moi ça me regarde pas.

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      28. ahahahahahaha parler « de petite bite  » hihihi c’est pas gentil pour ceux qui en ont de réelles et qui sont des gens bien 🙂 en revanche, tu as raison, j’y avais pas réfléchi, effectivement pourquoi je parlerai de compensation? On est comme on est on pas à se justifier de ne pas savoir faire après tous les valides galèrent dans plein de domaines où nous sommes bon.nes et on ne les pointe pas du doigt.Ielles doivent jamais faire d’efforts, ielles sont bien plus rigides que nous.

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      29. ah je sais que tu déconnes mais parfois , heum moi aussi mais bon arrêtons les conneries!
        Pour les micropénis j’en ai rencontré , yen a quand même, après les grosses bites j’ai fait aussi, bin tu sens quelque chose de plus , mais les micropénis ils trouvent d’autres moyens de faire plaisir:)

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      30. Oui en règle général les dyspraxiques tendent à être jugé beaucoup plus imaginatifs que la moyenne en magie comme dans tout domaine créatif en effet cela dit. C’est un avantage.
        Néanmoins je renonce pas je persiste et signe je veux faire l’amour et au besoin la guerre aussi moi.

        Du coup j’ai zappé le lien du bouquin oui voilà :https://www.editions-zones.fr/lyber?non-cest-non

        Déso mais moi si je peux apprendre je veux savoir faire ça :https://www.youtube.com/watch?v=EPlIxxb8IQ8

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      31. Ah merci pour les liens! Hey guerriers powers! Mais je me dis faire des trucs hardcores comme manier des armes ou faire de l’escrime des trucs comme ça ce doit être difficile(lancer de couteaux, katana , manier l’arc, ), faire de la fronde, des trucs un peu plus durs.

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      32. En vrai de vrai l’arc j’ai test et oui quand t’es dyspraxique c’est chaud. J’ai pas fait ni de ninjutsu ou art martial d’inspi samurai ni de cirque alors pour balancer des couteaux ou des katana je sais pas d’ailleurs ou t’as trouvé un katana sérieux surtout un vrai? Cela dit ça a l’air faisable en vrai la vrai question est surtout où ça atterit. L’arc c’est assez chaud aussi le problème étant que tu parles d’armes à distance et bien viser pour moi c’est chaud sur les cibles en effet. Le lancer c’est pas trop le souci en fait XD. Par contre j’ai fait une reconstitution médiévale une fois où on devait faire du combat à l’épée style chevalier médiéval j’ai été surprise c’était très simple et agréable à manipuler pour moi j’ai même été la personne du groupe que ça intéressait le plus et qui la maniait le mieux comme quoi. Mais on est plus au moyen âge et pas dans un jeu vidéo et un des problèmes avec le port de ce genre d’arme est que tu te fais vite arrêter si tu en trimballes une vraie sur toi au quotidien parce que en vrai c’est pas très discret.

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      33. L’avantage d’une hache c’est que c’est pas une arme de jet systématiquement donc tu peux la garder je crois que je me tires mieux au corps à corps qu’à distance parce que j’ai surtout des problmes de coordination fine en fait. Les armes à feu faut déjà les trouver j’avais regardé des vidéos de nanas ricaines de gauche mais pro gun du moins pour elles mêmes qui s’entrainaient avec au cas où des violeurs viendraient les faire chier comme ça elles avaient pas l’air trop en difficulté mais bon elles étaient valides pour les nanas valides le blocage à user d’armes comme un mec est surtout dans la tête je suppose.
        Et euh la loi aussi même si comme je viens de dire elle diffère partout. Techniquement si tu lances des armes dans un cadre de cours de self défense/art martial ou pour une reconstitution historique c’est pas illégal ni dangereux d’en parler je pense. Après justement (je supprimerais d’ici demain je pense je devrais avoir le temps t’inquiètes) c’est un peu un problème que des que tu tentes de te défendre avec des moyens qui servent pas à rien la loi vient en empêcher les femmes pour être bien sure qu’on soit impuissante face au patriarcat qu’objectivement elle défend et perpétue en étant écrite ainsi.

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      34. (oui les armes à feu c’est illegal en france mais pas les fusils à pompes, voilà je peux pas en dire plus ce serait dangereux pour toi et moi), après en effet, il faut des armes contre le patriarcat, mais il y a les gaz lacrymo même si c’est pas très efficace en vrai

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      35. ah ouais, ah c’est dommage. Ca m’étonne pas en même temps. Les flics ont le droit d’utiliser des chiens pour attaquer les prolos et les manifestants et les racisés et prolos racisés mais pas les femmes contre les violeurs /prédateurs.

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      36. Oui c’est sûr. Je me demande comment distinguer quelqu’un qui a une forme légère et une autre moindre. Moi on m’a dit légère à modérée, donc je sais pas si j’aurai l’AAH, pourtant dans les tâches quotidiennes , je suis une merde.

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      37. Bah c’est pas toi qui distingue c’est le psychomotricien par la comparaison de tes résultats au bilan dyspraxique à ceux de la moyenne des dyspraxiques normalement comme ça que je sais que ma dyspraxie est sévère car l’immense majorité des dyspraxiques parviennent à faire plus de trucs que moi encore que c’est à nuancer que contrairement à la plupart j’ai la chance de ne pas être multidys.

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  10. Oui, mon neuropsy m’a dit que la dyspraxie est une évolution naturelle du cerveau au sens darwinien du terme( ah il sous entend que la dyspraxie est une neurodivergence récente, moi je croyais que c’était vieux) , le cerveau commence à se décharger de tout sens pratique pour laisser place à d’autres compétences, c’est une théorie qui a lieu dans le milieu de la neuropsychologie.
    Bref, nous serions des êtres évolués avant l’heure , mdr.
    Bon je sais pas si c’est vrai, on dirait qu’il y a beaucoup de théories farfelues qui traînent, je ne sais pas ce que tu en penses ou si tu as déjà entendu parler de ça…

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