Les grandes espèces de Star Trek : Les Cardassiens.

Les Cardassiens sont, dans l’univers de fiction de Star Trek, une espèce extraterrestre humanoïde originaire de la planète Cardassia Prime. Venus du quadrant Alpha ils sont gouvernés par l’Union Cardassienne. Elle est un empire ce pourquoi elle porte aussi le nom d’Empire Cardassien. La plupart de ce qu’on apprend d’eux dans la saga vient de la série Deep Space Nine. Sur le quadrant Alpha tout entier les Cardassiens sont réputés impitoyables. Ils sont les principaux ennemis que la Fédération mais aussi les Klingons trouveront sur leur chemin à certaines périodes de leur histoire. On les voit globalement être xénophobe, faire des atrocités aux autres peuples extraterrestre intelligents et être des forces d’occupation notamment sur Bajor. Les Cardassiens ont des mâles et des femelles. Les Cardassiens préféraient les environnements plus sombres, plus chauds et plus humides que ceux des Humains. Ils étaient aisément repérables à leur peau grise et avaient des cheveux raides dont la couleur variait du brun foncé au noir de jais, bien que cette dernière coloration soit la plus courante. Les hommes se coiffaient généralement en arrière, tandis que les femmes avaient des coiffures plus variées. Comme pour les humains, leurs cheveux devenaient blancs avec l’âge.

L’ouïe des Cardassiens était moins bonne que celle des Humains. Ils avaient des écailles et leur peau écaillée change en conséquence parfois de couleurs en des circonstances inhabituelles. Les crêtes du cou cardassien étaient sensible au toucher et le fait de les masser stimulait le plaisir. Ils ont une bonne vue, une mémoire photographique du à un entrainement depuis leur plus jeune âge et le sang rouge. Ils sont très protectionnistes concernant leur territoire et leurs citoyens. Ils n’impliquent pas les étrangers dans leurs affaires politiques et ils n’accordaient pas à ces derniers un libre accès à leur territoire. Leur commandement est centralisé. C’est une société très belliqueuse et hautement militarisée. Néanmoins ce ne sont pas des brutes pures et dures mais de fins stratèges et politiciens. Il est vrai que la plupart des gens du peuple de Cardassia mis en scène dans la série ont un aspect très mauvais et manipulateurs plutôt caricatural. En ce sens parmi les espèces centrales de la série c’est la seule avec les Klingons qui a été en priorité dépeinte de façon négative comme intrinsèquement mauvaise et donc avec un portrait manichéen. Quelques personnages cardassiens ont un portrait positif mais ils ont tous pour point commun de se lever contre leur propre société et chercher à en changer celles des valeurs qui ne correspondent pas à celles que prône la Fédération sauf si on excepte que chez le Cardassien moyen le scénario néanmoins tant souvent à valoriser dans la culture cardassienne comme des éléments positifs leur patriotisme, leur pragmatisme, leur amour de l’ordre et de la discipline et leur intérêt pour l’idée de cultiver un bon esprit. Même si ces valeurs sont aussi dépeintes comme ayant leurs envers en étant souvent utilisées par les Cardassiens pour justifier leur utilitarisme et le fait que aucun moyen ne leur semble injustifié tant qu’ils arrivent à leur fin d’où toutes les horreurs qu’ils commettent sur Bajor.

La culture cardassienne est hiérarchique, l’État est au sommet de la vie publique et les parents le sont au sein du foyer. Les Cardassiens considéraient l’âge avancé comme un signe de force, de pouvoir et de sagesse. L’architecture cardassienne a souvent renforcé la hiérarchie établie en plaçant les individus importants dans des lieux physiquement élevés. L’importance accordée à la hiérarchie et à plusieurs autres sujets du même type provoquait et nourrissait d’intenses rivalités entre les individus et les familles. En conséquence, les Cardassiens étaient généralement méfiants et considéraient ceux qui ne l’étaient pas comme stupides. 

Comme le dit le dicton cardassien, « la famille est tout », la culture cardassienne accordait une grande importance à la famille et ce, malgré les obligations des Cardassiens envers l’État qui les obligeaient parfois à choisir leur devoir plutôt que leur famille. Les foyers cardassiens étaient généralement multigénérationnels et hiérarchiques, les parents se partageant l’autorité quel que soit leur sexe. Et oui là aussi on a une société fictive qui pose question dans sa construction sur sa crédibilité et rend dur de suspendre son incrédulité car à ma connaissance aucune société réelle dont les valeurs centrales incluent la hiérarchie, la patrie, la discipline, la famille et le foyer…c’est pas très souvent une société pas misogyne. Dans l’histoire de France on a eut une société avec ce genre de valeurs de base qui a même un certain nombre de crimes en commun avec celle des Cardassiens…mais uniquement sous Vichy. Et ce n’est pas notre meilleur souvenir. Et pas franchement notre période historique qui a le mieux brillé pour les droits des femmes. Bien sur la société Cardassienne est fictive et pas inspirée directement de ça mais de manière plus générale de tout un tas de régimes historiques différentes qui avaient partagé ce genre de valeur mais à ma connaissance zéro d’entre eux n’était un paradis de l’égalité homme-femme.

Dans la culture cardassienne, aucun des deux sexes n’était considéré comme dominant, bien que chacun avait des prédispositions dans certains domaines spécifiques de la société. Les hommes cardassiens menaient une vie axée sur le service militaire et la politique, tandis que les femmes étaient en charge des progrès de la société dans les domaines de l’ingénierie et de la technologie. Ainsi, la plupart des scientifiques cardassiens étaient des femmes. Toutefois, cela ne signifie pas que les femmes étaient reléguées au maintien de l’avancée technologique cardassienne. En effet, il y a eu plusieurs femmes politiques influentes, et haut-gradées sur les vaisseaux, comme Gul Ocett et Archon Makbar. Et ce malgré que les politiques de Cardassia soit ultra natalistes et ultra centrées sur l’importance des rapports pères et fils et que le père lègue un digne héritage à son fils qui lui fasse honneur comme relève dans les domaines militaires et politiques qui bâtissent quand même les fondements de la société de Cardassia. Et de sa construction d’avenir. Surtout que c’est explicitement dit une société qui restreint l’avortement. Dans le vrai monde la plupart des féministes de tout les pays sont d’accord que ça c’est pas l’égalité c’est du patriarcat hein. Bref…c’est une des incohérences du récit en tout cas d’un point de vue féministe réaliste. D’autant plus que des femmes cardassiennes mises en avant on en a assez peu, d’autant moins à haute position militaire ou politique. Et les seules sympathiques qu’on voit sont pour la plupart relativement dans des positions féminines traditionnelles.

De même Cardassia avait beau être une dictature, les Cardassiens appréciaient les débats et les conversations en général. Les pauses repas des Cardassiens étaient autant un temps pour manger que pour discuter. Ils avaient l’habitude de parler longuement d’un sujet pour montrer leurs connaissances, éviter de dire quelque chose d’incriminant, ou pour obtenir une information de leur interlocuteur. Leur amour pour la conversation était tel qu’il jouait un rôle majeur dans leur société et, notamment, dans leur processus de séduction. Vous me direz ça parait contradictoire à première vue mais tant qu’on ne conteste pas ce qu’impose le régime cela a été vrai ou le demeure dans bien des dictatures du monde qui ont des taux variables de liberté d’expression mais dans leur très grande majorité laissent un certain espace au débat, à la discussion et aux échanges intellectuelles…tant qu’ils ne deviennent pas contestataires. Justement cette ouverture relative est montré de manière assez fine dans la série comme permettant au gouvernement de se maintenir en donnant l’illusion s’en servant dans sa propagande envers sa propre population que celle ci est libre et vit en démocratie. De plus ça permet d’affiner le portrait en montrant que les Cardassiens ne sont pas limités dans l’appréciation des sciences et arts qu’ils ont dans les limites permises par leur gouvernement forts raffinés et sont avides de poursuites intellectuelles mais démontre que ça ne suffit pas en soi à agir d’une façon éthique.

Globalement du point de vue des sciences et des techniques, bien que proche Cardassia est dépeinte comme un peu moins avancée que la Fédération excepté dans un domaine la génétique en particulier dans les recherches sur l’ADN où elle les dépasse un peu.

Les Cardassiens étaient des conservateurs méticuleux, utilisant des fichiers et des bases de données organisés. Bref vous l’aurez compris les Cardassiens sont un peuple qui n’est un parallèle précis d’aucun dans l’histoire réelle du monde occidental mais dont la société réelle qui les a le plus inspirés fut l’Allemagne Nazie. Exactement comme cette dernière c’est une société militariste autoritaire avec un gouvernement très oppressif principalement dans le cas des Cardassiens par ambitions expansionnistes et impérialistes leur faisant traiter autrui en inférieur. Surtout les peuples comme les Bajorans dont ils occupent les terres. Ils vont jusqu’à faire un parallèle évident dans la mesure où les Cardassiens envoient les Bajorans dans des camps de concentration. Néanmoins le régime Cardassien n’a pas de camp d’extermination. Leur tendance agressive, fasciste et génocidaire est le résultat d’une volonté de subjuguer les autres peuples plus proche de l’impérialisme et du massacre de tout ceux qui y résistent dans une boucherie sanglante que d’une volonté directe sciemment d’exterminer un peuple comme les nazis l’ont fait.

En effet les Cardassiens sont partiellement inspirés des fascistes et de l’extrême droite de façon générale dans leur mode de fonctionnement et les socles de fondement de « valeurs » de leur société mais pas exclusivement et leur seconde inspiration la plus évidente et admise des créateurs de Star Trek est l’histoire coloniale les Cardassiens étant partiellement le reflet des colons anglais dans l’histoire de la colonisation du monde par l’empire britannique. Donc leur portrait par des créateurs américains contient par rapport à leur propre histoire une légère part d’auto critique dans le sens où l’histoire est clairement celles d’un peuple Cardassien qui colonise et exploite un peuple Bajoran et lui impose un statut d’indigénat et de ne pouvoir y résister que par des actes de résistance armée que le colon appelle terrorisme. Forçant ceux qui ne sont pas résolus de prendre les armes contre l’occupant à l’assimilation culturelle ou à devoir gruger très discrètement et en risquant leur vie pour préserver des éléments de leur culture. Tout parallèle avec des événements réels dus au dynamiques de fonctionnement des relations entre colons et colonisés était bien sur parfaitement volontaire des scénaristes. Même si les parallèles entre Cardassia et Israel d’un côté et Bajor et la Palestine de l’autre sont évidents et le scénario s’inspire clairement d’une lecture de gauche ou du moins progressiste de la guerre entre Israel et la Palestine on ne peut pas y voir une métaphore de cette situation précise dans la mesure où c’est pas un parallèle complet et que selon leurs créateurs les Bajorans représentent tout les peuples opprimés par la colonisation et mis dans un statut indigène et non exclusivement le peuple palestinien même si il est des inspirations les plus évidentes pour le peuple de Bajor. Les Bajorans représentent par métaphore plutôt tout les peuples en lutte pour l’autodétermination et la liberté et la souveraineté face à l’occupation de puissances étrangères.

Les relations très complexe et hostiles entre les Cardassiens et les Bajorans sont un exemple fictif qui a fait objet de beaucoup d’analyses par le prisme d’une lecture post-coloniale qui considère notamment que le rôle des Cardassiens et de leur société dans Star Trek de ce point de vue est de forcer le spectateur à réfléchir aux questions des dynamiques de pouvoirs, de l’éthique d’un bon gouvernement et des conséquences de l’impérialisme colonial. Basiquement dans Star Trek l’histoire des Cardassiens a pour principal rôle de tenter de déconstruire pour ses analyses post colonial les narratifs coloniaux et impérialistes que la saga a trop souvent tendance à entériner l’histoire de ce peuple à qui il en coute très cher et qui finit génocidé lui même par une puissance semblable pire encore que la sienne dans ses dernières heures (le Dominion) y servant de contre exemple le plus présent dans l’histoire de la saga.

D’ailleurs les aspects du portrait des Cardassiens qui sortent un peu du manichéisme nuancent le portrait, notamment car pas mal de Cardassiens se levant contre les injustices inhérentes à leur régime au final mène l’histoire de ce peuple vers une de rédemption surtout qu’ils vivent leurs propres tragédies. De plus la moralité des personnages cardassiens individuels est toujours montrée comme plus complexe et en nuances de gris que celle du régime proprement dit qui est démontré comme le vrai problème sur Cardassia par sa nature totalitaire et déshumanisante plus que les personnes en eux mêmes qui pour beaucoup n’ont pas que des valeurs pourries mais sont juste soumis à l’influence de la propagande et instrumentalisés. C’est aussi l’histoire d’une société dont les guerres incessantes ont eut un impact négatif sur les individus et sur le système social qui expliquent comment ils en arrivent là notamment car c’est autant à Cardassia qu’à Bajor que cette situation fait monter un degré de nationalisme fanatisé qui leur fait commettre des actions disproportionnées et injustes envers autrui par peur car ils voient leur société et ses fondements de valeurs qu’ils aiment et beaucoup de gens qu’ils appréciaient tués et dévastés de plus en plus donc forcément ça conduit à des affrontements de plus en plus violent et même si les Bajorans sont les oppressés de l’histoire eux mêmes quand ils le peuvent font régner la terreur et les exactions vengeresses et barbares parfois contre leur occupant donc la crainte des Cardassiens envers eux à beau être disproportionné par leur xénophobie à leur égard elle n’est pas absolument dépourvue de fondement, la reprise de ces éléments dans leur propagande nationale est montrée comme participant de leur brutalisation progressive. Et bien sur (mais là je détaille pas sinon l’article sera infini) il y a des personnages Cardassiens très attachants notamment Elim Garak le simple tailleur ex espion dans l’histoire qui sont très en nuance dans leur portrait, qu’on ne peut pas vraiment juger comme bon ou mauvais car ils sont développés de façon trop réaliste pour entrer dans une de ces catégories.

De plus les plus gros méchants récurrents venus de Cardassia sont dans la série des personnages dépeints comme ayant des combats personnels voir existentiels touchants, leurs propres problèmes, des conflits de loyauté et des moments de vulnérabilité qui les rendent plus touchants, complexes et profonds que des méchants très méchants basiques d’autant plus que chaque action de chaque personnage Cardassien, Bajoran ou autre mais impliqué dans cette histoire de façon clé dans l’intrigue est montrée comme changeant les rapports de forces dans cette guerre à chaque fois ce qui en rend la narration détaillée impossible sans tout raconter l’histoire, on voit donc les sociétés de Bajor et de Cardassia ne pas être figées mais bien mouvantes, ce qui dilue le manichéisme, on voit aussi que si la plupart des Bajorans sont en posture de victimes dans l’affaire, une part d’entre eux résistent avec des méthodes plus ou moins éthiques selon les cas et les groupes de résistance et leurs valeurs personnelles, mais une part des cardassiens aussi malgré que la plupart sont des oppresseurs s’opposent à leur gouvernement et tentent de réformer leur propre société, de plus les deux sociétés sont dépeintes comme ayant leurs propres évolutions sociales et mouvements sociaux en protestation face à des éléments de la guerre comme à des évolutions proprement interne n’y ayant rien à voir dépeignant des sociétés complexes et il y a aussi des Cardassiens qui n’osent pas se lever contre leur régime pas par conviction mais par lâcheté d’oser le faire ou des Bajorans qui collaborent avec l’occupant pour se faire leur propre place au Soleil donc y a quand même une certaine dose de réalisme le portrait est pas totalement hors sol avec des gentils d’un côté des méchants de l’autre et point stop. Et ce d’autant plus que la série dans les épisodes incluant des personnages cardassiens ou bajorans récurrents de façon centrale à une fâcheuse tendance à adorer les mettre dans des positions très ambiguës et face à des situations où l’ambivalence par rapport à leurs propres compas moral respectif est obligatoire. Et clairement les politicards magouilleurs et intrigants qui instrumentalisent leur peuple y en a autant des deux côtés. Du coup des tas de personnages cardassiens demeurent complexes malgré tout. Peut être qu’à être déçue qu’ils ne le soient pas encore un peu plus j’en attends trop d’une espèce alien fictive en terme de réalisme mais en même temps Star Trek n’atteint un degré de nuance supplémentaire que quand ils parlent de personnages humains ou des vulcains. Même les antagonistes plus présents dans la saga et donc aux traits mieux documents comme les Romuliens et les Klingons ne sont pas les plus réalistes. Les Cardassiens au final sont les antagonistes les plus réalistes de Star Trek qui en la matière a toujours été assez caricatural je dois dire. Sans doute le problème est que j’apprécie la formule de « le méchant n’est pas complètement en tort » et Star Trek a souvent une approche trop binaire et trop à promouvoir les valeurs de la Fédération pour le permettre encore que DS9 soit la série où c’est le moins le cas. Disons que j’en ai marre que la Fédération a toujours raison et est toujours la plus forte ça fait vraiment très film américain. Et peut être aussi que si DS9 passe beaucoup de temps à parler des traumas de guerre des protagonistes et notamment par le personnage de Kira et celui de nombreux autres Bajorans autant sur les Cardassiens c’est une opportunité manquée l’aspect trauma de guerre sur leurs individus et leur société n’est pas autant exploré enfin c’est bien fait pour Garak mais…non voilà j’y suis c’est Gul Dukat qui sonne un peu trop caricatural et gros méchant classique pour moi. Enfin plus exactement son portrait est fin jusqu’à l’être un peu trop et le faire limite passer pour un anti héros…sauf en la dernière saison où il devient un méchant de base pourquoi parce que. Plus les délires mystiques qui mènent vers une fin un peu trop facile. En fait c’est ça ce sont les problèmes d’écriture sur ce personnage super intéressant en grand méchant de prime abord qui rendent celui ci et la fin décevants et frustrants au final j’ai trouvé. Sans cette erreur le portrait des Cardassiens aurait été parfait. Même comme ça c’est celui des antagonistes les plus réalistes de la saga de fort loin. Pourtant les gens préfèrent les Romuliens et les Klingons. Les Klingons sont inspirants pour les gens par leur aspect honorables guerriers et sont en fait des méchants vraiment qu’au début de la saga et acquièrent en complexité, nuance et sympathie très vite au final. Tandis que les Romuliens sont toujours divertissants avec leurs ruses. Peut être aussi c’est l’aspect tragique de l’histoire des Cardassiens qui les rend moins joués en JDR aussi. Et aussi car justement leur haute corrélation avec des maux des sociétés réelles au contraire des Romuliens et des Klingons qui comme antagonistes sont si extrêmes qu’ils ont l’air très alien en comparaison, met mal à l’aise en mettant directement en face de problèmes sociaux très réels et forçant à s’y confronter. Mais bon, c’est probablement ce que les Cardassiens ont de plus intéressant alors bah tant mieux.

(Source Memory Alpha principalement : https://memory-alpha.fandom.com/fr/wiki/Cardassien)

La prochaine fois que je parle d’espèces de Star Trek ça parlera Romuliens.

Laisser un commentaire